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Un policier malien place les marqueurs de preuves sur une scène de crime (Crédit : EUCAP Sahel Mali)
(BRUXELLES2) Les scènes de crime n’ont plus de secret pour les sous-officiers de la Police nationale malienne. Prélèvement d’empreintes, photographie d’une scène de crime, examen des traces numériques… ont été au cœur de la formation de trois semaines organisée par la mission européenne EUCAP Sahel Mali. Les stagiaires ont obtenu le statut d’experts de la Police technique et scientifique (PTS).
Faire parler les « témoins muets »
Investigation, méthodologie, mesures sur place, prélèvements d’empreintes sur un objet ou une personne, conditionnements et stockage ont été au centre de la formation. « L’indice est un témoin muet qui ne ment pas. Il doit être correctement observé et judicieusement interprété » explique un des formateurs européens. Les stagiaires ont été chargés de l’affaire pour élucider le mystère autour du meurtre de Monsieur X, et parvenir à trouver un éventuel suspect.
L’enquête les a conduit à l’examen de trois lieux : l’appartement de la victime, un parking avec un véhicule abandonné et l’appartement d’un suspect. Ainsi, des véhicules, des armes, le corps de la victime ont été étudiés « très minutieusement ». L’exercice a permis de mettre l’accent sur la photographie de la scène de crime, le stockage des indices prélevés, et les traces numériques avec l’examen des téléphones portables, des antennes relais et du trafic internet.
… et laisser place à la justice
Les indices ayant parlé, place au procès-verbal, pièce qui servira à la justice. La bonne rédaction de ce document, absolument nécessaire afin d’éviter que la procédure ne soit invalidée, a concentré une bonne partie de la formation.
(Leonor Hubaut)
(BRUXELLES2) Le premier exercice maritime de protection des frontières, menée par la nouvelle agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes a été menée à Split (Croatie), mardi (11 octobre). L’objectif était de tester l’interopérabilité des différents services sur deux scénarios différents : le premier face à des migrants clandestins à bord du navire et le second face à un acte de terrorisme maritime. Ont participé à l’exercice le Centre des opérations de la Marine et le Centre des opérations de la Garde côtière, le Centre de sauvetage maritime de coordination (MRCC) de Rijeka, les forces spéciales de la police, la police et la navires de la Garde côtière et les avions des Forces armées croates.
(crédit : MOD Croatie)
Où en est le projet de mémorial en hommage aux morts en opérations extérieures (534 morts, entre 1963 et septembre 2016) qui doit être installé, à Paris, dans le jardin Eugénie-Djendi du Parc André-Citroën? La réponse partielle se trouve dans un avis n° 16-146068 publié le 7 octobre (réponses attendues avant le 24 novembre prochain), avis qui concerne le concours en vue de la réalisation de l'ouvrage.
Cet ouvrage, selon l'avis, "devra être auto-stable. Pour ce type de réalisation, la règlementation prévoit une charge au sol de 500 kg/m2. Sa solidité, en toutes ses parties, devra être telle qu’il ne se détériorera pas avec le temps. Une dédicace générale expliquera le sens du mémorial : "Aux militaires des opérations extérieures Morts pour la France Hommage de la Nation". Cette dédicace doit être immédiatement et clairement perceptible par les visiteurs, afin de les inciter à une attitude respectueuse à proximité du mémorial. Il faudra proscrire tout affichage sous forme électronique."
Cet avis précise aussi que "le coût plafond de l'opération, toutes prestations incluses, est fixé à 450 000 euro(s) (T.T.C.). Il comprend les coûts suivants :
- no1 : le coût des prestations hors travaux : diagnostics, CSPS, contrôle technique, indemnités des candidats retenus ;
- no2 : le coût de la conception du monument ;
- no3 : le coût de maîtrise d'œuvre ;
- no4 : le coût prévisionnel des travaux : réalisation du monument.
Les postes no 2, 3 et 4 sont à la charge du candidat".
Trois candidats seront retenus lors de la phase finale.
La livraison du monument est prévue en juin 2018. Une cérémonie "inaugurale et symbolique" est annoncée pour mars 2017, après l'annonce du nom du lauréat fin janvier 2017.
Rappel des objectifs généraux du maître d’ouvrage:
Selon l'avis, "l’opération consiste à réaliser un mémorial national en hommage aux soldats tués en opérations extérieures. Il comportera les noms des militaires « morts pour la France » au cours d’une opération extérieure (OPEX), à ce jour et dans l’avenir. Ce mémorial devra revêtir une double signification :
- aux combattants des OPEX, il signifiera que la Nation n’oublie pas ceux dont le sacrifice ultime témoigne de la valeur de leur engagement de soldat ;
- au public, il rappellera que la liberté dont il jouit n’existe que grâce à ceux qui sont prêts à donner leur vie pour sa défense.
Au-delà de l’expression de la reconnaissance de la Nation, le mémorial revêtira le caractère d’un signal qui rappellera la permanence des engagements de la France. Confrontée à l’instabilité de l’actualité, la mémoire des OPEX doit trouver dans ce mémorial l’expression de la permanence et de la pérennité. Par conséquent, il devra manifester la volonté d’entretenir la mémoire des OPEX, être le symbole de l’engagement et du rôle de la France dans les « affaires du monde » et être digne du sacrifice des soldats."
Première femme autorisée dans le huis-clos d'un sous-marin nucléaire d'attaque de la Marine nationale, ma consoeur du Monde, Nathalie Guibert, vient de publier le récit captivant de son mois d'enfermement dans La Perle.
C'est le récit subtil d'une femme parmi 75 hommes taiseux. Le ton est d'une sobriété remarquable qui ne comblera pas les lecteurs en attente de cavalcades sous-marines martiale et débridées, de traques haletantes de sous-marins hostiles.
Il y a de la retenue, de la discrétion dans chacune des pages de ma consoeur, elle qui a eu la ténacité d'attendre un feu vert pendant plus de deux ans, le cran de s'enfermer volontairement dans un tube de 73 mètres de long, à 200 mètres de profondeur et le tact d'écrire un livre (à la façon de Xavier de Maistre et de son Voyage autour de ma chambre puis de son Expédition nocturne autour de ma chambre) qui prend son temps.
Nathalie Guibert, Je n'étais pas la bienvenue, Paulsen, 180 pages, 18,50 €.
Le livre peut-être commandé ici.
On lira ici l'article que L'Edition du Soir lui a consacré.