Une course en solitaire, sans escale et sans assistance. Voilà comment est présenté le Vendée Globe. S'il n'y a rien à redire sur les deux premiers termes, le troisième, «sans assistance», pose problème. De plus en plus connectés avec la terre, les marins sont-ils trop assistés ?
Depuis 1989, tous les quatre ans, des solitaires s'élancent des Sables-d'Olonne pour faire une boucle de 21.638 milles autour du globe... Joies immenses, douleurs, drames, sauvetages, victoires, déceptions, dépassement de soi : toutes les émotions sont démultipliées. C'est ce qui fait le sel du Vendée Globe, devenu une course mythique et magique. Un oeil dans le rétro des sept éditions déjà disputées.
Il y a le Vendée Globe, le vrai, avec 29 skippers qui se prennent de vrais embruns. Et il y a l'autre Vendée Globe, le virtuel, avec des joueurs confortablement installés devant l'ordinateur, au sec, les pieds dans les charentaises. En 2012, avec 487.000 joueurs engagés (201.742 ont passé la ligne d'arrivée), le jeu Virtual Regatta avait cartonné. Les récits des marins d'eau douce se levant la nuit, en prenant bien soin de ne pas réveiller madame ou en s'arrêtant sur le bord de la route pour trouver une borne wifi, pour régler le cap et les voiles, sont légion.
C'est parti pour le tour du monde de Thomas Coville ! Le skipper a franchi la ligne de départ à 13 h 49, ce dimanche, au large de Ouessant.
Convoi logistique (crédit : DICOD / EMA)
(B2) Il y a bien eu une explosion parmi les troupes françaises qui évoluaient au nord du Mali. L’Elysée et le ministère de la Défense l’ont confirmé ce matin.
Victime d’un engin explosif
Deux VAB (véhicules de l’avant blindé) d’un convoi logistique de la force Barkhane, armé par le 515e régiment du train de la Braconne, ont été sauté sur une mine, vendredi dans l’après-midi (14h), alors qu’ils se trouvaient à environ 40 km au nord-est de Kidal. Composé d’une soixantaine de véhicules, le détachement avait quitté Kidal dans la matinée pour ravitailler le poste d’Abéibara au nord du Mali.
Blessé mortellement
L’explosion a fait deux blessés, l’un très gravement atteint, l’autre plus léger et trois soldats commotionnés. Les deux militaires blessés ont immédiatement été « secourus par les équipes médicales présentes dans le convoi puis évacués par hélicoptère sur la plate-forme de Tessalit », où se trouve une unité chirurgicale militaire française. Malgré les soins, le maréchal des logis-chef Fabien Jacq âgé de 28 ans, n’a pu être sauvé. Il est « décédé des suites de ses blessures dans la nuit du 4 (au 5) novembre ».
Le 18e soldat depuis le début de l’intervention française au Mali
Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian a rendu « hommage à ce militaire mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission » et présenté « ses condoléances à sa famille, ses proches et frères d’armes ». Le Président de la république a tenu à redire « sa confiance et sa fierté aux soldats des forces françaises qui apportent leur soutien à l’armée malienne et à la mission des Nations Unies pour la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali et la réduction des groupes armés terroristes dont la menace pèse sur l’ensemble du Sahel ».
NB : C’est le 8e soldat français décédé depuis le lancement de l’opération Barkhane le 1er août 2014 sur la zone du Sahel, et le 18e, si on prend en compte l’opération Serval, qui l’a précédée au Mali à compter de janvier 2013.
Une situation loin d’être pacifiée dans le nord
La région du nord Mali est loin d’être pacifiée. Les engins explosifs improvisés (IED) sont régulièrement placés sur les routes. La force Barkhane avait ainsi perdu trois de ses hommes en avril dernier par l’explosion d’une mine (Lire : Trois soldats français tués par l’explosion d’une mine au nord Mali). Et les camps des casques bleus de la Minusma sont régulièrement attaqués (Lire notamment : La Minusma sévèrement attaquée à Gao et Sévaré. Une stratégie à revoir ?).
(NGV)
Né en janvier 1988 à Trappes (78), Fabien Jacq avait rejoint les rangs de l’armée de Terre en mars 2008 comme engagé volontaire, selon sa biographie officielle. A l’issue de sa formation initiale à l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), il est nommé maréchal des logis le 1er juillet 2008 et affecté au 515e régiment du train, à l’escadron de circulation routière, le 3 novembre 2008. Il a été au Sud Liban, de septembre 2010 à février 2011 ; en Afghanistan, de juillet à octobre 2012, au Mali (dans le cadre de l’opération Serval), de mai à novembre 2013, et à nouveau au Mali (à partir d’octobre 2016). Il a également participé aux missions de sécurisation en France (opération Sentinelle) en août 2015 puis de novembre à décembre 2015.
L’armée de Terre vient de préciser les circonstances dans lesquelles un sous-officier du 515e Régiment du Train (RT) a perdu la vie, le 4 novembre, au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane. Il était 14h00 environ quand deux Véhicules de l’avant blindé (VAB) du 515e RT, alors en mission opérationnelle de ravitaillement, ont subie […]
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