Fondé par le prêcheur radical Malam Dicko, le groupe jihadiste Ansarul Islam a commencé à faire parler de lui lors de l’attaque, en décembre 2016, d’un détachement du Groupement des forces armées anti-terroristes (GFAT) burkinabè à Nassoumbou, une localité située dans le nord-ouest du Burkina Faso. Douze soldats y avaient laissé la vie. Depuis, Ansarul […]
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Depuis le début des années 2010, la dispute territoriale entre le Japon et la Chine au sujet des îles Senkaku a repris de la vigueur, l’Armée populaire de libération (APL) ayant multiplié les incursions dans les eaux de cet archipel nippon. Et cela a donné lieu à des incidents sérieux, comme en 2013, quand le […]
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Comme elle en a pris l’habitude à cette période de l’année, les forces aérospatiales russes ont envoyé, le 15 janvier, deux bombardiers stratégiques Tu-160 « Blackjack » patrouiller à proximité de l’espace aérien de pays membres de l’Otan. Ces deux bombardiers ont longé les côtes norvégiennes, puis danoises, allemandes, néerlandaises et britanniques. Alors qu’ils s’approchaient du Royaume-Uni, […]
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Le président Macron l’a dit et répété : il veut des « victoires », dès le premier semestre 2018, contre les les groupes jihadistes actifs dans la bande sahélo-saharienne. Pour cela, Paris compte sur la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S), dont les 5.000 soldats seront fournis par le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad […]
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Alors qu'il se rendait sur la ligne de départ du Trophée Jules-Verne à Ouessant, le maxi-trimaran Spindrift a démâté, lundi à 16 h, en mer d'Iroise. Un rude coup pour le skipper Yann Guichard qui ne sait pas pourquoi le mât est tombé. "C'est incompréhensible !
(B2) La capacité d’intégration, le quatrième des critères de Copenhague sur l’élargissement de l’Union européenne, est souvent oubliée, ou mise de côté. Une erreur … La relance du processus d’élargissement notamment aux pays des Balkans oblige à se poser cette question fondamentale estime Jean-Guy Giraud *. Le risque de voir l’UE se disloquer existe.
La Commission veut accélérer la négociation des chapitres de l’élargissement. La réunion des leaders des Balkans à Bruxelles en décembre autour de la Haute représentante et vice-présidente de la Commission Federica Mogherini en a été le témoin (crédit: Conseil de l’UE)
Le quatrième critère de Copenhague
« La capacité d’intégration de l’Union à assimiler de nouveaux membres tout en maintenant l’élan d’intégration européenne constitue également un élément important répondant à l’intérêt général aussi bien de l’UE que des pays candidats ». Cette phrase fait suite – dans le texte – à l’énoncé des trois critères fixés par le Conseil européen de Copenhague (1993) pour l’adhésion de nouveaux États membres (1).
Elargir en tenant compte de la capacité d’intégration
En résumé, ce “quatrième critère de Copenhague” implique que toute décision d’élargissement doit être appréciée non seulement en fonction du respect des critères imposés aux candidats – mais aussi au regard de la capacité propre d’intégration de l’UE. La Commission a d’ailleurs précisé en 2006 : « L’adhésion d’un nouvel État doit être compatible avec le fonctionnement efficace des Institutions et des procédures décisionnelles de l’Union et ne pas remettre en cause les politiques communes et leur financement. »
Le quatrième critère de Copenhague a été largement ignoré/contourné dans le passé – et il semble devoir continuer à l’être lors des prochaines vagues d’adhésion.
Le risque de grossir sans réformer n’est pas à négliger
1. les risques de dysfonctionnement du Conseil (2), de la Commission (3), de la Cour de Justice (4) voire du Parlement au-delà d’un certain nombre de membres ;
2. la capacité de financement par l’UE des politiques communes (notamment les politiques de “cohésion”) face aux besoins de nouveaux États peu développés ;
3. la capacité physique des nouveaux États à satisfaire aux exigences de certaines politiques communes (Euro, environnement, concurrence, énergie,…) sans en freiner le développement ;
4. l’accroissement de la diversité politique, économique, sociale, culturelle, linguistique, … entre les États ;
5. la multiplication du nombre des “petits” États qui doivent être traités de manière égale avec les “grands” ;
6. la perte de repères géographiques et culturels de l’opinion (“Quelles sont les frontières de l’Europe”) et l’affaiblissement consécutif de l’ « affectio societatis” européen ;
7. l’accroissement du risque de dissensions inter-étatiques et de désordres intra-étatiques ;
8. le freinage de la réalisation progressive de l’Union politique, notamment sur les plans de la diplomatie et de la défense ;
9. le respect des “valeurs” fixées par l’article 2 du Traité ;
10. l’impact géo-politique des élargissements vis à vis des puissances limitrophes (Russie) ;
11. le risque de fragmentation interne de l’UE en blocs géographiques (O/E, N/S) ou en cercles (olympiques ou concentriques), etc.
À l’heure où la Commission et le Conseil viennent de sonner la fin de la “pause” du processus d’élargissement (5) et s’apprêtent à le reprendre en fanfare avec les six États des Balkans (voire, à plus long terme, avec trois ou quatre États du « partenariat oriental ») – il serait peut-être temps temps de prendre plus sérieusement en compte le quatrième critère de Copenhague. Et surtout de “consulter” l’opinion sur l’opportunité de cette deuxième vague d’élargissement. L’exercice des consultations démocratiques voulues par le président français Emmanuel Macron devrait en être l’occasion.
Les dirigeants des Institutions et des États ne devraient pas oublier que tout nouvel élargissement devra être approuvé par référendum dans plusieurs des États membres.
L’histoire enseigne que l’éclatement des empires est souvent causé par leur extension démesurée qui provoque une perte d’unité et de contrôle de l’ensemble. Où se situe – pour l’Union en tant qu’ “empire » politico-économique – le point de rupture “le pont trop loin” ? La question mérite au moins d’être posée.
(Jean-Guy Giraud)
* Administrateur du Parlement européen puis conseiller du Président, secrétaire général de la Cour de Justice puis du Médiateur de l’UE, directeur du Bureau du Parlement européen en France, Jean-Guy Giraud a été président de l’Union des Fédéralistes européens-France.
(1) L’article 49 TUE prévoit que ces critères « sont pris en compte par le Conseil européen ».
(2) Notamment la difficulté de parvenir à l’unanimité imposée au sein du Conseil européen et, pour les décisions les plus importantes, au sein du Conseil.
(3) Le principe d’un Commissaire par État membre a été maintenu par le Conseil européen en dépit des stipulations du Traité de Lisbonne (article 17§5)
(4) Par décision du Conseil, le nombre des juges du Tribunal (au sein de la Cour de Justice) a déjà été porté à … 56
(5) Pause décrétée jusqu’en 2019 par le président Juncker au début de son mandat – mais qui n’a nullement freiné les négociations en cours au niveau des services.
Mis au ban des monarchies sunnites du Golfe arabo-persique (GAP) pour son soutien aux Frères musulmans et sa relation avec l’Iran et soumis à un blocus économique imposé par ces dernières, le Qatar a fait savoir, le 12 janvier, qu’il s’était plaint auprès des Nations unes d’une violation de son espace aérien par un avion […]
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Depuis 2013, le nombre d’actes de piraterie a baissé d’environ 30% pour atteindre, l’an passé, son niveau le plus bas depuis 1995. Tel est l’un des principaux enseignement des chiffres publiés la semaine passée par le Bureau maritime international (BMI). Ainsi, en 2017, 180 attaques de pirates ont été constatées, soit 11 de moins par […]
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L’affaire est désormais officiellement close. En avril 2015, il avait été fait état d’une note confidentielle des Nations unies dans laquelle 14 soldats français de l’opération Sangaris étaient accusés d’avoir commis des abus sexuels sur des mineurs en Centrafrique. Quelques mois plus tôt, informé de ces accusations, le ministère de la Défense avait saisi le […]
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L’État islamique (EI ou Daesh) ayant perdu la quasi-totalité des territoires sur lesquels il avait établi son « califat », la nature de l’engagement de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis change peu à peu. Certains membres ont d’ailleurs revu à la baisse leur participation aux opérations, comme par exemple l’Australie, qui a retiré ses chasseurs-bombardiers […]
Cet article Syrie : La coalition anti-jihadiste va former une force frontalière de 30.000 combattants est apparu en premier sur Zone Militaire.
Ce 15 janvier, la ministre française des Armées, Florence Parly, réunit ses homologues du G5 Sahel à Paris pour évoquer la montée en puissance de la Force conjointe à laquelle participent le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad (FC-G5S). Organisée un mois après le sommet de La Celle-Saint-Cloud, qui a […]
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"Downsizing", c'est un film avec Matt Diamond certes. Mais c'est aussi la nouvelle tendance au sein du MoD britannique. Un remake, en quelque sorte, du "Chérie j'ai rétréci l'armée".
Plusieurs médias britanniques ont dévoilé, jeudi et vendredi, les détails du nouveau plan gouvernemental pour réduire les forces et les rangs des civils de la défense. Selon The Times, trois options sont étudiées: moins 14 000 militaires (avec deux variantes) ou moins 14 250. Le choix entre la peste, le choléra et Ebola.
Quel que soit le choix final, ce seront les forces terrestres qui trinqueront le plus avec une perte de 11 000 postes!
Trou noir budgétaire. Ces "coupes brutales" avaient été annoncées dès novembre dans le cadre d'un probable plan d'économies motivé par la non-existence de 20 milliards de £ sur 10 ans.
A défaut de financement et pour sauver plusieurs programmes d'équipements, les effectifs militaires des l'armée de terre passeraient de 82 000 à 71 000 (on parle aussi de 50 000); quant à ceux des civils, ils sont déjà supposés passer de 56 860 à 41 000 d'ici à 2020.
Si ce plan était mis en œuvre, selon le chef du Joint Forces Command, le général Sir Richard Barrons, la Grande-Bretagne en arriverait à ressembler à "une Belgique avec des armes nucléaires".
La Henry Jackson Society a publié en fin d'année dernière un rapport intitulé "Global Britain and the Future of the British Armed Forces", rédigé par James Rogers. Il est à consulter ici. Il étudie en particulier la baisse constante de la part du PIB consacré par la GB à son armée:
La piraterie dans le monde a atteint son niveau le plus bas depuis vingt-deux ans en 2017, selon les statistiques du Bureau maritime international (IMB) de Kuala Lumpur.
Au total, 180 actes de piraterie et de brigandage maritime contre des navires ont été recensés l’an passé. En 2017, 136 navires ont été abordés par des pirates, 22 autres ont subi des tentatives d’attaques, 16 ont été la cible de tirs et 6 ont été détournés.
Le détail, par zone:
Lors de 15 incidents séparés, 91 marins ont été pris en otages. 75 ont été enlevés lors de 13 autres incidents. Trois marins ont été tués et six autres blessés.
Ces chiffres sont en baisse par rapport à 2016 où 191 incidents avaient été recensés. Il y avait eu 150 abordages de navires et 151 marins avaient été pris en otages.
Le rapport annuel de l'IMB est consultable ici.