La revue Conflits vient de publier son numéro 18 qui s’interroge sur "Que sera la guerre au XXIème siècle ?". (éditorial et sommaire ici).
J'y publie un article sur "Le nouvel âge des cyberconflits".
O. Kempf
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(B2) Les feux de forêts en Grèce notamment autour d’Athènes ont pris une tonalité grave, faisant plusieurs dizaines de morts. Les forces grecques semblent débordées. L’aide européenne se mobilise.
Le feu ravage les forêts grecques (Crédit : ECHO)
Un bilan dramatique
Le dernier bilan dressé ce mardi (24 juillet), a été revu à la hausse. Selon les pompiers grecs, au moins 74 personnes ont péri dans les incendies (dont plusieurs ont été retrouvées noyées en mer). Et 187 sont blessées — 164 adultes (dont 71 hospitalisés et 10 en réanimation) et 23 enfants —. Un bilan qui pourrait augmenter encore car plusieurs personnes auraient pu être fait prisonniers des flammes, et surtout des fumées.
Des secours par la mer
La garde côte grecque a été mobilisée, notamment autour de Rafina, seule possibilité pour les personnes cernées de fuir les incendies. 14 navires et un avion ont été mobilisés. « Plus de 700 personnes ont pu être rassemblées sur les rives et transportées par le biais jusqu’au port de Rafina », indique un communiqué de la garde-côte. Plusieurs personnes se sont noyées.
L’armée en renfort
Une équipe de recherche et de sauvetage, composée de 130 membres des forces armées et de pompiers, a patrouillé dans les zones les plus durement touchées de Voutsa, Mati et Rafina à la recherche de victimes, selon les pompiers.
Le plan ‘bleu’ déclenché
Dans la nuit de lundi (23 juillet), la Grèce a activé le mécanisme européen de protection civile et demandé de l’aide à ses partenaires européens. Trois États membres ont déjà répondu : l’Espagne, Chypre et la Bulgarie, a confirmé le porte parole de la Commission européenne Carlos Martin Ruiz de Gordejuela lors du point de presse quotidien mardi (24 juillet). Le commissaire européen chargé de la protection civile, Christos Stylianides, va se rendre en Grèce, notamment dans le but de coordonner l’assistance européenne avec les autorités nationales. La Commission européenne reste en « contact permanent avec les autorités, au cas où il y ait d’autres demandes et besoins à remplir et pour coordonner les efforts de tous les États membres ».
Dans une lettre adressée au Premier ministre, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a réaffirmé que tout sera mis en œuvre pour soutenir la Grèce en ces temps difficiles.
(Nicolas Gros-Verheyde, avec Aurélie Pugnet st.)
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En visite sur le site de Bruz qui accueille le 2e RMAT, Florence Parly a reconnu qu'en matière de MCO terrestre, "il reste encore des angles morts. Il reste encore des lourdeurs, des dialogues qui n’ont pas lieu, des incongruités qui persistent".
Et tout ça doit changer selon la ministre. D'où la volonté de Florence Parly d'initier "une industrie du MCO terrestre".
C'est donc vers une plus large externalisation de ce MCO que penche la ministre qui explique: "Aujourd’hui 15% seulement de la maintenance de nos matériels terrestres est effectuée par les industriels. C’est une proportion qui peut être interrogée. Je crois fermement que nous devons maintenir une compétence d’Etat, je crois que c’est le moyen de garantir notre souveraineté et de nous assurer que les choses sont faites comme nous le souhaitons. Je crois cependant que ce déséquilibre est trop prononcé."
D'ici à 2025, ce sont donc 40% de activités industrielles de maintenance qui seront réalisées par les industriels. A ces industriels, en outre, d'étudier "l’opportunité de rejoindre cet objectif plus vite encore".
Autre proposition de la ministre qui concerne les opex où sont déployés 2 500 véhicules: la "création d’un groupe de maintenance à même de conduire en Afrique des actes de maintenance lourde pour nos équipements du Sahel, plutôt que de les rapatrier systématiquement en France."
Enfin, et dans ce grand thème de l'innovation cher à la ministre: un recours plus intense aux "nouvelles technologies".
Florence Parly s'est expliquée: "Très concrètement, je veux miser sur les capteurs intelligents. Ces capteurs nous permettront une maintenance prédictive, adaptée à chaque matériel. Ils permettront d’anticiper les avaries, de les identifier et de les traiter avec bien plus de vitesse et de précision. Ils génèreront des données extrêmement précieuses pour adapter nos programmes et préparer ceux de demain. J’en appelle à tous les industriels présents ici, ces capteurs devront être implantés dans tous les systèmes, dès leurs conceptions ; et je souhaite que nous établissions des accords de confidentialité très stricts pour protéger les data collectées. Et ces données, il nous faudra les exploiter, les analyser, mettre nos meilleurs ingénieurs et scientifiques pour les exploiter et adapter nos maintenances à la réalité de nos opérations. Je veux miser, aussi, sur l’impression 3D."
Pour mener à bien ces chantiers, "dès le 1er septembre, une équipe, placée directement auprès du chef d’état-major de l’armée de Terre, sera au travail".