(B2) La marine espagnole vient de terminer le second module d’entrainement de 26 marins et gardes-côtes libyens, qui avait débuté le 2 juillet.
Durant trois semaines, les stagiaires ont pu parfaire leurs connaissances en matière de mouvement maritime, de droits de l’Homme, de premiers secours, ainsi que d’apprendre quelques notions d’anglais. Une nécessité car peu de marins et garde-côtes libyens parlent la langue, ce qui complique les échanges avec d’autres navires (notamment marchands) et entraîne souvent certaines incompréhensions lors des secours (lire : Quand les garde-côtes libyens et les ONG interviennent en même temps, c’est le bazar).
Cours à l’école d’infanterie de la marine
Les cours ont été dispensés à l’école d’infanterie de marine de Carthagène — une des bases navales espagnoles située dans le sud-est du pays (dans la région de Murcie). La formation a été assurée par 13 militaires espagnols (cinq du corps des Marines et huit du corps juridique militaire), accompagnés d’un soldat italien et de quatre civils, dont un espagnol.
Trois phases d’instruction
L’instruction a été divisée en trois phases, en commençant tout d’abord par un examen médical. La seconde phase consistait en différents enseignements communs, tels que les droits de l’Homme (sur le statut de réfugié), les premiers secours aux naufragés et l’égalité homme-femme. Dans la dernière phase, les garde-côtes libyens ont été divisés en deux groupes : les officiers supérieurs ont suivi un cours sur le droit maritime international et les conflits armés, avec des cas pratiques similaires à ceux qu’ils vont développer en Libye. Le reste des officiers et des sous-officiers ont suivi des cours sur les modalités de visite, d’abordage ou de réquisition des navires.
Apprendre à faire des approches sûres
Ainsi, par exemple, l’armée espagnole a enseigné aux Libyens « à procéder à des approches sûres », mais surtout à « distinguer lorsque leur attitude doit se faire à ‘profil bas’, en adoptant une approche collaborative, ou au contraire, en utilisant des procédures plus complexes car la situation est à risque », explique le commandant de la marine Ricardo Noval Martin au quotidien espagnol La Razon.
On part parfois de zéro
Plus précisément, ils ont enseigné les « mouvements techniques à l’intérieur des cabines, la tenue du registre de bord, comment s’équiper correctement et distinguer entre les différents cas qui peuvent être trouvés, de procéder d’une manière ou d’une autre », selon le premier sergent Manuel Jesús Corbacho, interrogé par le quotidien espagnol. Les stagiaires libyens présentaient « de grandes lacunes au niveau général, même au niveau maritime. Beaucoup ont commencé à partir de zéro ». Ce « manque de formation et de moyens » des garde-côtes est des raisons de l’insuffisance des contrôle, indique le lieutenant-colonel d’infanterie de marine Miguel Gallardo Fernández-Díez, chef adjoint de l’établissement.
D’autres formations à venir
Différents modules d’entrainements des garde-côtes libyens vont avoir lieu prochainement, en Italie et en Croatie, précise le communiqué du QG de Rome de l’opération. En tout, 237 personnels de la marine et des gardes-côtes libyens ont déjà été formés par l’opération européenne Sophia / EUNAVFOR Med.
(NGV avec Aurélie Pugnet, st.)
Lire aussi : Combien de garde-côtes libyens ont été formés par les Européens ? (V2)
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Cet article Carnet (30.07.2018). Yemen (UNVIM). Sanctions (Libye, Myanmar, Irak). EUNAVFOR Med (Review). EUCAP Sahel Niger (budget). PSDC (Récupération). France (Missiles). Luxembourg (Hélicoptères). Philippines (Paix). Pakistan (élections). OIAC (nouveau directeur). Ebola (Stylianides). Turquie (aide aux réfugiés). Flux migratoires (analyse). Scellés ETA. May à l’opéra. Orban (démocratie chrétienne). Zone Euro (France-Espagne). MFF (Etat de droit). est apparu en premier sur Bruxelles2.
Ce 30 juillet, le Conseil de l'UE a prolongé le mandat de la mission militaire de formation de l'UE en République centrafricaine (EUTM RCA) pour deux ans, soit jusqu'au 19 septembre 2020. Cette mission de formation a été lancée le 16 juillet 2016 dans le prolongement d'une mission de conseil militaire de l'UE (EUMAM RCA) pour contribuer à la réforme du secteur de la sécurité dans le pays.
Le Conseil de l'UE a également modifié le mandat de la mission "afin que l'EUTM-RCA puisse donner des conseils stratégiques non seulement au ministère de la Défense, au personnel militaire et aux forces armées, mais aussi au cabinet du président centrafricain, et qu'elle puisse conseiller sur la coopération entre civils et militaires, y compris au ministère de l'Intérieur et de la gendarmerie". Histoire de réduire l'influence des conseillers russes présents dans le pays depuis plusieurs mois...
Le Conseil a alloué un budget pour les coûts communs de l'EUTM RCA d'environ € 25,4 millions pour la période du 20 septembre 2018 au 19 septembre 2020.
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Petit clin photographique à la participation française à l'exercice RIMPAC (Rim of the Pacific), le plus grand exercice naval au monde. Gabriel, un marin originaire de Montpellier, pose pour un photographe de l'US Navy.
Gabriel fait partie de l'équipage du Prairial (F731). Ce bâtiment est l'un des 46 engagés dans RIMPAC qui a été lancé le 27 juillet et se terminera le 2 août. 25 nations (dont 15 ont des navires en mer), 200 aéronefs et 25 000 militaires sont déployés dans le Pacifique entre Hawaï et la côte californienne.
Plus de photos sur RIMPAC ici.
Le groupe néerlandais Damen a procédé le 27 juillet à la mise sur cale d’un yacht d’expédition à son chantier de Galati, en Roumanie. Une fois achevée, la coque de ce navire de 77 mètres sera remorquée aux Pays-Bas, où elle sera achevée par Amels, filiale de Damen, à Flessingue. Conçu pour naviguer en zones polaires et livrable au quatrième trimestre 2020, ce yacht pourra accueillir 12 passagers et sera opéré par 25 marins, pilotes, personnels d’expédition et personnel technique qui mettront notamment en œuvre deux hélicoptères, un mini-sous-marin et des tenders.
Les records historiques de commandes de navires de croisière n’ont pas été battus, ils ont été littéralement pulvérisés. En tenant compte des derniers contrats annoncés en juillet, il y a maintenant la bagatelle de 114 unités en commande pour des livraisons s’échelonnant jusqu’en 2027, représentant un investissement total de plus de 65 milliards de dollars et une capacité de 266.314 lits (en base double).
Parti jeudi 26 juillet pour ses premiers essais en mer, le Celebrity Edge (J34), premier d’une nouvelle série de paquebots réalisés par les Chantiers de l’Atlantique pour la compagnie américaine Celebrity Cruises, est rentré dimanche 29 juillet à Saint-Nazaire. Pas moins de 500 personnes, équipes des chantiers et de leurs sous-traitants, de l’armateur et de la société de classification DNV-GL, étaient à bord. « Au cours de 60 heures de navigation au large de Belle Île, et grâce à une excellente préparation technique, l’ensemble des systèmes du navire a pu être mis en service à la mer.
Réalisée par le chantier Vard de Tulcea, en Roumanie, la coque du premier des trois navires d’expédition commandés par la compagnie allemande Hapag-Lloyd Cruises est en route pour la Norvège. Partie la semaine dernière de la mer Noire, elle est remorquée jusqu’au site Vard de Langsten, près d'Ålesund, où elle va être achevée. Un périple de 4000 milles qui devrait prendre entre trois semaines et un mois selon les conditions météo.
Dans l’archipel norvégien du Svalbard, dont l’île principale est le Spitzberg, un ours polaire a été abattu par un membre d’équipage du Bremen, navire de croisière d'expédition de la compagnie allemande Hapag-Lloyd Cruises. Celle-ci a expliqué hier que l’animal avait attaqué et blessé l’un de ses employés, membre de l’équipe de reconnaissance du bateau. Celle-ci est précisément chargée lors des croisières dans cette région d’inspecter les sites visités afin de vérifier l’absence d’ours à proximité et, ainsi, pouvoir faire débarquer les passagers en toute sécurité.
Bien que livré depuis bientôt deux ans, c’est un bâtiment encore assez méconnu, même au sein de la Marine nationale. Dépendant de la force d’aéronautique navale et rattaché à la base de Lanvéoc-Poulmic, sur la presqu’île de Crozon (Finistère), le Jules est désigné comme embarcation d’instruction à l’hélitreuillage (EIH).
Remis à l’eau le 16 mai dernier après 15 mois de cale sèche dans le cadre de sa refonte à mi-vie, le porte-avions Charles de Gaulle a quitté le 27 juillet la zone des bassins Vauban afin de retrouver son quai habituel, aux appontements Milhaud. L’occasion d’apprécier certaines modifications apportées au bâtiment, comme la mise en place d’un nouvel encorbellement pour le nouveau miroir d’appontage, ou encore le remplacement du radar DRBJ-11B par un Smart-S.
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