18-19 février 2019 Institut polonais des affaires internationales
compte rendu rédigé par Kinga Torbicka
Le 18 février 2019, à l'Institut polonais des affaires internationales a eu lieu la conférence "Renforcer l'économie de l'UE: la perspective V4-France”. Elle s'est déroulée dans le cadre du projet "Développement d'une nouvelle voie pour une coopération renforcée et améliorée V4-France" (cofinancée par les gouvernements de la République tchèque, de la Hongrie, de la Pologne et de la Slovaquie grâce aux subventions du Fonds international de Visegrad). Le lendemain ont eu lieu des ateliers d'experts sur la compétitivité et l'intégration dans l'Union européenne de la perspective du groupe de Visegrad et de la France ainsi que sur l'avenir de „l'Europe sociale”.
En tant qu'organisation régionale à forte ambition géopolitique et économique, le groupe Visegrad doit redéfinir ses relations avec la France comme l'un des partenaires stratégiques en Europe. La volonté de renforcer le partenariat franco-allemand sur le forum européen, l'approche du Brexit va changer l'avenir du processus décisionnel au niveau de l'UE, sa dynamique de pouvoir et la construction d'une coalition. La nouvelle situation reste sans aucune doute un défi pour l’unité du V4 et la défense de leurs intérêts communs. Par conséquent, il est nécessaire de trouver un niveau de coopération socio-économique bilatérale et / ou multilatérale entre le V4 et la France.
Durant la première journée la conférence a servi aux échanges parmi des invités. Selon Daniel Bartha (Centre d'intégration euro-atlantique et de démocratie) du point de vue du pragmatisme économique, la France reste et restera à jamais un partenaire plus important pour la Hongrie que d’un point de vue politique. Vincent Biret (Conseiller pour les affaires économiques de l'ambassade de France en Pologne) estime que la coopération entre la France et le V4 crée des fondements importants pour la coopération au niveau de l'UE.
Emmanuel Macron, dans son discours à la Sorbonne à Paris le 26 septembre 2017, a souligné la nécessité de réformes dans l'UE afin de protéger l'économie européenne. Pour la France, le V4 reste un partenaire économique important en Europe. Une éventuelle coopération peut avoir lieu dans le cadre du marché unique numérique. Cette position est partagée par Martin Michelot (Institut Européen pour la politique européenne).
La République tchèque considère la France comme un partenaire important dans le commerce et l’investissement. Matej Navrátil (Département des sciences politiques, Université Comenius) a souligné que le V4 reste une force économique régionale importante. La Slovaquie, en tant que membre de la zone euro, participe à presque tous les projets ID. Selon Sebastian Płóciennik (Institut polonais des affaires internationales), l'Allemagne, en raison de sa proximité avec les pays du V4 et de la vigueur de son économie, reste un partenaire économique important en tant que facteur d'équilibre de la coopération germano-française.
L’adaptation des réglementations légales, y compris les réglementations fiscales, au développement de la coopération économique dans de nouveaux domaines, tels que les nouvelles technologies, l’innovation, le secteur bancaire et les infrastructures, constitue le défi le plus important auquel sont actuellement confrontés les pays de V4. Le projet de la création d’une zone de développement industriel en Europe centrale à l’instar de la "Silicon Valley” constitue un défi pour l’avenir.
Il est important de montrer la coopération entre le V4 et la France dans un contexte européen. Il existe de nombreux problèmes communs dans lesquels il est possible de rapprocher (ou non) le V4 de la France: le budget de l'UE, le changement climatique, la Chine, l'union bancaire et les règles de la compétitivité.
Un rapport spécial sera publié à la fin de 2019.
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18-19 luty 2019 Polski Instytut Spraw Międzynarodowych
Konferencja i warsztaty „Wzmocnienie gospodarki UE: perspektywa V4-Francja”
18 lutego 2019 roku w Polskim Instytucie Spraw Międzynarodowych miała miejsce konferencja „Wzmocnienie gospodarki UE: perspektywa V4-Francja” zorganizowana w ramach projektu „Opracowanie nowej drogi dla wzmocnionej i ulepszonej współpracy V4-Francja” (współfinansowany przez rządy Czech, Węgier, Polski i Słowacji poprzez granty Wyszehradzkie z Międzynarodowego Funduszu Wyszehradzkiego). Następnego dnia miały miejsce warsztaty ekspertów dotyczące konkurencyjności i integracji w Unii Europejskiej z perspektywy Grupy Wyszehradzkiej i Francji oraz przyszłości „Europy socjalnej”.
Grupa Wyszehradzka jako organizacja regionalna z silnymi ambicjami geopolitycznymi i gospodarczymi w zaistniałej sytuacji musi przedefiniować swoje relacje z Francją, jako jednym ze strategicznych partnerów w Europie. Chęć wzmocnienia partnerstwa francusko-niemieckiego na forum europejskim, zbliżający się Brexit zmienią przyszłość procesu decyzyjnego na szczeblach UE, jej dynamikę władzy i budowanie koalicji. Nowa sytuacja stanowi bez wątpienia wyzwanie dla jedności V4 i obrony wspólnych interesów. Wobec tego konieczne jest znalezienie płaszczyzny społeczno-ekonomicznej współpracy bilateralnej i/lub multilateralnej między V4 a Francją.
Według Daniel Bartha (Centre for Euro-Atlantic Integration and Democracy). Z punktu widzenia ekonomicznego pragmatyzmu Francja jest i będzie dla Węgier ważniejszym partnerem niż z perspektywy politycznej. Vincent Biret (Conseiller do spraw ekonomicznych Ambasady Francji w Polsce) uważa, że współpraca między Francją a V4 stwarza ważne fundamenty kooperacji na płaszczyźnie UE. Emmanuel Macron w swojej przemowie na Sorbonie w Paryżu 26 września 2017 roku podkreślał, że w UE jest potrzeba reform aby chronić gospodarkę europejską. Dla Francji V4 pozostaje ważnym partnerem gospodarczym w Europie. Potencjalna możliwa współpraca może odbywać się w ramach jednolitego rynku cyfrowego. Stanowisko to podziela Martin Michelot (EUROPEUM Institute for European Policy). Republika Czeska postrzega Francję jako istotnego partnera w wymianie handlowej i inwestycjach. Matej Navrátil (Departament of Poliitcal Science, Comenius University) podkreślił, że V4 pozostaje znaczącą regionalną siłą ekonomiczną.
Słowacja jako członek strefy euro uczestniczy w prawie wszystkich projektach DI. Zdaniem Sebastiana Płóciennika (Polski Instytut Spraw Międzynarodowych) Niemcy ze względu na bliskie sąsiedztwo z krajami V4 i silną gospodarką pozostają ważnym partnerem ekonomicznym jako czynnik równoważący współpracę Niemcy-Francja. Najważniejszym wyzwaniem jakie stoi obecnie przed państwami V4 to dostosowanie regulacji prawnych, w tym podatkowych do rozwoju współpracy gospodarczej w nowych dziedzinach, takich jak nowe technologie, innowacyjność, sektor bankowy, infrastruktura. Takim wyzwaniem może być stworzenie w Europie Środkowej na wzór „silicon valley” strefy rozwoju przemysłowego.
Ważne pozostaje ukazanie współpracy między V4 a Francją w kontekście europejskim. Pojawia się dużo wspólnych problemów, w których pojawia się możliwość zbliżenia (lub nie) między V4 a Francją: budżet UE, zmiany klimatyczne, Chiny, unia bankowa, zasady konkurencyjności.
Podsumowaniem dwudniowego spotkania ma być raport, który będzie opublikowany pod koniec 2019 roku.
Je participerai au festival de géopolitique organisé par la revue italienne Limes, ce weekend à Gênes.
Quelques éléments pour comprendre :
J'y évoquerai les difficiles relations entre la France et l'Italie. Sujet d'actualité, direz-vous ? Oui, mais nous avions décidé de ce sujet, avec Lucio Caracciolo, l'été dernier lors de son passage à Paris, alors que nos constations déjà qu'il y avait de la friture sur la ligne. Les récents événements n'ont fait que rendre visible ce qui était déjà patent pour qui savait observer.
Mon intervention aura trois thèmes successifs :
O. Kempf
Bien, je viens de terminer la mise à jour de ma bibliographie. Voici l'extrait pour 2018, pour ceux que cela intéresse.
O. Kempf
Contribution à des ouvrages collectifs
La Vigie
Publications
Tenue régulière du blog www.egeablog.net
Recensions
Colloques
Médias
Cours et encadrement
(B2) Quatre eurodéputés des Verts — Michèle Rivasi (France, co-fondatrice de la CRIIRAD, Tilly Metz (Luxembourg), Molly Scott Cato (Royaume-Uni) et Thomas Waitz (Autriche) — lancent un appel, « Pour une Europe, et un monde sans armes nucléaires! »
Une initiative diplomatique de l’UE nécessaire…
L’Union européenne doit de toute urgence proposer une initiative diplomatique de désarmement nucléaire, ouverte à tous les acteurs souhaitant entamer une désescalade nucléaire, afin de mettre un terme à une course aux armements qui pourrait être très préjudiciable à la sécurité, à la stabilité et à la paix en Europe. Cela est particulièrement pertinent à un moment où le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) est mis à mal par les présidents Trump et Poutine.
… pour assurer la médiation entre USA et Russie
L’UE doit être en mesure d’engager un processus de médiation entre les États-Unis et la Russie pour utiliser de manière urgente les six mois à venir du traité INF. Les Européens doivent engager, sous les auspices de la Commission spéciale de vérification du Conseil de sécurité des Nations unies ou d’autres instances compétentes, un examen urgent des plaintes et une aide pour déterminer les prochaines étapes amenant les parties à se conformer pleinement aux exigences et assurant que le traité ne soit pas sujet à d’autres violations ou atteintes.
Pour être crédible, l’Europe doit montrer l’exemple
Nous croyons que l’Europe doit montrer l’exemple pour être crédible et faire progresser un monde exempt d’armes nucléaires auquel tous les États européens doivent s’engager. Nous voulons un continent européen exempt d’armes nucléaires entre l’Atlantique et l’Oural. Dans cette zone, nous voulons le retrait et la destruction de toutes les armes nucléaires, qu’elles soient américaines, russes, françaises ou britanniques.
Mettre la question du désarmement nucléaire au cœur de l’agenda européen
Au niveau mondial, l’UE devrait jouer un rôle de paix proactif et crédible et lancer des initiatives pour faire progresser le désarmement nucléaire et le contrôle des armements. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’agir pour alerter l’opinion et mettre cette question du désarmement nucléaire au cœur de l’agenda européen.
Trois revendications
Les eurodéputés expriment trois revendications supplémentaires
1. Le retrait des bombes nucléaires américaines stationnées en Europe
Nous exigeons le retrait des bombes nucléaires américaines stationnées à Kleine-Brogel (Belgique), mais aussi en Italie, Pays Bas et Allemagne et parallèlement, le retrait des armes nucléaires tactiques russes de la partie occidentale de la Russie, notamment les missiles Iskander et 97M729.
Dans l’Union européenne, la France possède 215 armes nucléaires et le Royaume-Uni, 300. En outre, quatre États membres possèdent des armes nucléaires américaines: la Belgique, l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas. Les bombes USA B61 des années 1920 présentes en Belgique peuvent atteindre 340 KT, soit 23 fois la puissance d’Hiroshima. La Russie possède des armes nucléaires tactiques dans l’ouest du pays, des missiles Iskander à capacité nucléaire à Kaliningrad et un bataillon avec son nouveau missile 97M729 dans la région d’Ekaterinbourg.
Constatant que les armes nucléaires constituent toujours l’une des plus grandes menaces pour la planète, nous appelons l’Europe à devenir un continent qui ne participe plus à la stratégie de guerre nucléaire en refusant le dépôt d’armes nucléaires sur le sol européen. Le retrait de toutes les armes nucléaires tactiques d’Europe serait un premier pas important qui montre que les obligations en matière de désarmement nucléaire en vertu du Traité sur la non-prolifération sont prises au sérieux. Nous voulons une zone exempte d’armes nucléaires entre les montagnes de l’Atlantique et de l’Oural.
2. Signer et ratifier le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires
Nous demandons instamment aux États membre de signer et ratifier le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Ce traité des Nations unies a été ouvert à la signature le 20 septembre 2017 et a été signé à ce jour par 70 États dont 21 États sont devenus parties par ratification.
Dans l’Union européenne, l’Autriche l’a signé et ratifié et l’Irlande qui l’a signé va probablement le ratifier dans les prochains mois. Il est maintenant grand temps que tous les États membres rejoignent d’urgence l’Autriche et l’Irlande et signent et ratifient le traité.
Signer et ratifier signifierait que la France et le Royaume-Uni engageraient un processus menant à la destruction de tous leurs arsenaux nucléaires, y compris des activités connexes, et que l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et l’Italie cesseraient de participer aux accords de partage nucléaire de l’OTAN. Le désarmement ne met pas notre sécurité en péril mais, au contraire, la protège en renforçant le régime de non-prolifération.
3. Faire de l’Europe une zone exempte d’armes nucléaires (ZEAN)
Nous voulons que l’Europe devienne une Zone exempte d’armes nucléaires (ZEAN) (1) afin de devenir un acteur crédible pour un monde sans armes nucléaires. Le zéro global est notre objectif ultime. Les Nations unies définissent une zone exempte d’armes nucléaires comme un accord qu’un groupe d’États a librement établi par un traité ou une convention interdisant l’utilisation, la mise au point ou le déploiement d’armes nucléaires dans une région donnée et disposant de mécanismes de vérification et le contrôle nécessaire pour faire respecter ses obligations, ce que l’Assemblée générale des Nations unies reconnaît comme tel.
(Michèle Rivasi, Tilly Metz, Molly Scott Cato et Thomas Waitz)