La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé, jeudi 16 février, les opérations d’enrôlement des électeurs à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, faisant partie de la 3e et dernière aire opérationnelle.
Ces opérations démarrent dans cette province, où quelques territoires sont sous occupation des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.
« La Russie est ici à la demande du Mali », a déclaré le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale Abdoulaye Diop, au cours de la conférence de presse qu’il a animée avec son homologue russe Serguei Lavrov. En clair, Bamako lève le voile sur le sens de la présence russe au Mali. Si la déclaration de Abdoulaye Diop vaut son pesant d’or pour la Russie, elle a tout aussi le mérite du courage de Bamako, d’assumer ses choix de partenaires. Dès lors, il convient de se demander ce que pourra apporter la Russie de nouveau à la lutte anti-terroriste au Mali ? La Russie devra aller au-delà, obtenir des « résultats efficaces sur le terrain », selon le ministre Abdoulaye Diop et inscrire tout cela dans la durée.
Bamako attend beaucoup de Moscou. Et Moscou attend également beaucoup de Bamako. La Russie ne va pas opter pour un partenariat aussi d’envergure avec le Mali, si elle n’y entrevoit pas d’intérêts pertinents. Ce sera du donnant-donnant, du moins, un partenariat « gagnant-gagnant », qui va jalonner le renouveau dans la coopération avec la Russie, selon les autorités de la transition.
Au-delà de la coopération militaire, le développement…
Voilà l’autre attente du Mali, qui n’est pas la moindre : le « Développement ». Toutefois, la Russie sera-t-elle un partenaire de taille pour aider le Mali dans son essor économique, notamment dans les domaines porteurs comme les mines, l’énergie, l’agriculture, les infrastructures modernes ou la technologie ? En tous cas, au lieu de parler de « développement », on doit évoquer le concept du co-développement. Car il reste à savoir si la Russie, puissance militaire certes, a les mêmes côtes d’influence sur d’autres domaines de développement, sur lesquels elle est très attendue au Mali.
L’innovation et l’industrialisation, qui symbolisent la percée économique de tout pays, semblent un indicateur fiable pour jauger l’apport potentiel de la Russie au Mali, pour se développer. Selon le rapport 2022 Global Innovation Index qui est publié chaque année par l’Organisation mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), une agence spécialisée des Nations Unies, la Russie est classée 47ème sur 132 économies dans le monde. Cette présentation sur l’innovation dans le monde, classe le Mali au 126ème rang, juste devant pays que sont la Guinée, le Burundi, le Yemen, l’Angola et l’Iraq. Avec une Russie classée au milieu du tableau, derrière des pays économiquement timides comme la Hongrie 34ème, la Bulgarie 35ème, l’Israël 16ème, le Chypre 27ème, le Malte 20ème, la République de Corée 6ème, les Pays-Bas 5ème, la Grèce, la Slovaquie, la Malaisie, l’Autriche entre autres, elle apporte à l’image de ce classement, peu au progrès du monde et à la construction de demain. L’étude classe les économies mondiales en fonction de leurs capacités d’innovation et elle se compose de pas moins de 80 indicateurs, regroupés en intrants et extrants de l’innovation et vise à saisir les facettes multiples de l’innovation, tributaire de la pertinence du secteur privé de tout pays, du développement et de l’essor économique.
Ainsi, si la Russie a une assise indéniable au concert des nations grâce à sa puissance nucléaire et militaire dont le Mali a besoin, il sied de voir entre guillemets qu’elle est loin des Etats Unis, de l’Allemagne, voire de la Suisse, de l’Estonie, ou de la nouvelle Zélande, en matière de solutions qui font bouger la planète et facilitent la vie. Alors que le monde de demain appartient à l’innovation, l’économie de demain reposera indubitablement sur l’innovation dans les mines, l’agriculture, la santé…
Un partenariat, des coûts
Le Mali, en assumant le renouveau de sa coopération avec la Russie, tape assez fort sur la scène diplomatique mondiale. Il assume grandement et avec fierté une responsabilité historique. Un choix, qui ne sera pas sans conséquences. L’orientation du Mali va certainement bouleverser des intérêts traditionnels notamment ceux de la France, au-delà, d’autres pays comme l’Allemagne, dont l’annonce du retrait des soldats de la MINUSMA a ouvert la voie à la venue de la Russie au Mali. La livraison, la semaine passée, des chars allemands à l’Ukraine, est pleine d’évocations qui donnent plus de lucidité sur la position de Berlin vis-à-vis de la Russe actuelle. Faut-il le rappeler, l’Allemagne est le premier pays à reconnaître le Mali indépendant. Le choix ou la confusion qu’a semée la présence d’instructeurs russes au Mali, n’a pas été sans conséquences pour Berlin, qui a annoncé un retrait sans « bruit » de ses soldats du Mali.
S’il faut reconnaître une nette évolution des offensives militaires sur le théâtre, le choix de la Russie aura des coûts pour le Mali. Pourvu que le rendement soit plus significatif que l’investissement alloué à ladite coopération. N’évoquons pas ici l’investissement en termes de coût « financier », mais parlons du coût stratégique ou géopolitique, que ce partenariat va coûter. La lutte contre le terrorisme en elle-même est couteuse et n’est jamais gratuite, que ce soit avec la France, la Russie ou les Etats-Unis. Barkhane au Sahel côutait « 2 millions d’euros par jour à la France ». Mais pour quelle raison ? Surtout pour peu de résultats, en deçà de la somme injectée. Le partenariat avec le Kremlin sera coûteux à plusieurs égards. La Russie d’aujourd’hui, avec la guerre en Ukraine, est loin d’être une position soutenue ou partagée à l’occident notamment des américains, français, allemands.
Nouer un partenariat avec une puissance qui ne partage pas la même vision que ces puissances, revient à s’approcher d’une puissance tout en s’éloignant d’autres. Cela n’est pas une balance qui tient les intérêts de notre pays équilibrés, voire sauvegardés.
La Russie pourrait beaucoup apporter au Mali. Mais il ne faut pas se donner le privilège d’ignorer la marche du monde, qui est indubitablement de poser les jalons d’une coopération plurielle, une coopération avec tous. Les coopérations doivent s’inspirer, se renforcer, se compléter pour le meilleur et non de se substituer au risque d’ouvrir des boulevards de risque dont seul l’avenir pourrait déterminer l’issue.
Le paradoxe d’un « made in Mali »
Déconstruire sur le chantier du Mali-koura, la mentalité d’éternel assisté, qui intègre ou adosse nos attentes et responsabilités à des tierces puissances, serait la meilleure voie à suivre. La Russie sera aux côtés du Mali, non seulement sur le plan du « développement économique » mais aussi de « l’aide humanitaire ». Voilà la donne ou l’orientation qui fait peur et qu’il faille changer, car elle annonce un remake des partenariats traditionnels avec l’Occident. Le nouveau partenariat ne doit pas intégrer de l’aide ou de l’assistance humanitaire continue à notre pays, mais doit plutôt s’adosser sur des transferts de compétences et de technologies propres aux besoins de développement du Mali. Si la Russie est prête à donner des millions de tonnes de blé au Mali, le partenariat lucide voudrait qu’on renonce au blé, mais qu’on accède à la mécanisation russe, ses technologies, pour permettre au Mali de produire du blé chez nous, surtout avec les millions de terres disponibles et propices à cette culture à Djiré, Goundam et ailleurs. Il faut que la coopération militaire promette le Mali à la production d’armes, ou du moins, positionne le pays à assurer sa propre défense, voire celle de ses voisins. Ce qui va permettre à la Russie de se démarquer des autres coopérations peu ou prou contributives.
Soutenir le Mali éternellement pour sa sécurité, est contraire au vent de l’indépendance, éloigne même l’esprit nationaliste et l’espoir souverainiste de voir émerger un « Made in Mali », tant attendu par les populations. Tout compte fait, il urge de sauver le Mali. Si la manière importe peu en ces heures qui courent, la voie à suivre ne doit pas être un jeu de hasard.
Bienvenue à la « pierre » de la Russie pour l’édifice de la souveraineté du nouveau Mali. Le Président de la Transition Assimi Goita, s’est rarement trompé depuis qu’il est aux commandes de la transition. Ses choix sont assumés et mesurés. Il est peu loquace mais très efficace dans sa lecture des situations. Pourvu que sa clairvoyance guide les bons choix au bonheur des Maliens.
Ousmane Tangara
Source : Le Challenger
Ces propos assimilables à un appel à la belligérance entre fils d’un même pays, témoignent d’un mépris et d’une méconnaissance jamais révélés de la fonction de parlementaire au Mali. Ils témoignent surtout du mépris pour la vie des maliens, qui sont par ailleurs prêts à verser leur sang pour la défense et la sécurité du Mali, comme chanté dans notre hymne national.
Ces propos, en outre, occultent les efforts inlassables en cours pour un rapprochement des points de vue sur l’épineuse question de l’Accord d’Alger, dont toutes les parties signataires tiennent à la mise en œuvre dans un cadre de dialogue et de compromis respectueux de l’intégrité du territoire malien et du respect des spécificités du terroir. Pire, ces déclarations créent une grave confusion entre la montée en puissance des FAMAS, pour la défense et la sécurité du Mali et la volonté des autorités de la transition de voir un Mali de paix, par la fin de la crise dite du nord, à travers des échanges entre maliens. Le Dr Maiga s’est-il souvenu que pour moins que ça et dans le plus grand mensonge, la Libye de Kadhafi a été bombardée par l’OTAN, raison principale de la déstabilisation du Sahel ?
Le Mouvement Tabalé, en sa qualité d’observatoire de la bonne gouvernance et de plateforme de veille citoyenne panafricaine, attire l’attention du Dr Maiga sur le fait qu’il est censé parler au nom du peuple malien, nonobstant qu’il soit, faut-il lui rappeler, au CNT par voie de nomination. Qu’il ne jette donc pas, de grâce, l’opprobre sur l’autorité qui l’a nommé et qui sait où aller et comment.
Le Mouvement Tabalé tient enfin à lui remémorer les réalités suivantes :
1- Malgré les difficultés auxquelles est confrontée l’application de l’Accord d’Alger, révélées d’ailleurs par les débats à son sujet au sein de l’opinion nationale, cet accord n’est toujours pas rompu entre ses différents signataires, tous soucieux de la paix au Mali.
2- De la signature de l’Accord d’Alger, de juin 2015 à nos jours, aucun mouvement armé signataire dudit accord n’est rentré en belligérance avec l’armée malienne et vice-versa, en vertu justement du même accord.
3- La reprise des hostilités entre les FAMAS et les mouvements armés de la CMA, comme il l’appelle de tous ses vœux, ne contribuera qu’à détériorer davantage, non seulement la situation sécuritaire dans tout le nord du Mali, mais à fragiliser la transition en cours dont le Mouvement Tabalé est un soutien fervent, fût-il vigilant et critique.
4- Le grand peuple malien est loin d’avoir épuisé ses ressources humaines et culturelles intarissables pour trouver une solution au problème dit « du nord du Mali » par la voie pacifique.
5- De nobles et fraternelles initiatives manifestes et latentes, nationales, sous régionales et internationales déjà engagées, qu’ignore peut-être le parlementaire Maiga, sont en passe d’éviter à notre pays des affrontements fratricides dont les populations civiles payeront encore une fois, le plus lourd tribut.
Par conséquent, le Mouvement Tabalé, étant une composante du peuple malien et africain, si modeste soit-elle, se désolidarise intégralement des propos du Dr Amadou Albert Maiga, premier vice-secrétaire parlementaire du Conseil National de la Transition (CNT).
Le Mouvement Tabalé demande au Gouvernement et au CNT d’en faire autant pour rassurer toutes les parties prenantes à l’Accord d’Alger, que les propos du Dr Maiga n’engagent que sa personne et ne reflètent pas le point de vue des deux institutions. Le faire sera un signal fort pour l’apaisement. Ne pas le faire, laissera la porte ouverte à toutes les formes d’interprétations et risquera de fragiliser la position de l’Etat dans le processus du dialogue pour la paix et la réconciliation.
Bamako, le 13 février 2023
Le Coordinateur Général du Mouvement Tabalé
Seydou Traoré, Ancien Ministre
Source : Le Challenger
Le Premier ministre en visite dans la région de Gao
Sauf report de dernière minute, le Premier ministre, chef du gouvernement de la transition, Dr Choguel Kokalla Maïga entamera ce vendredi 17 février une visite de quelques jours dans la région de Gao. Le Premier ministre se rendra à Ansongo puis à Bourem avant de présider certaines activités dans la cité des Askia.
Ce déplacement est le premier d’un haut responsable de la Transition depuis la phase dite rectification intervenue en mai 2021.
Cette visite de Dr Choguel Kokalla Maïga, qui intervient sur ses terres natales après plusieurs années d’absence, va réconforter les populations locales qui subissent les affres des groupes armés radicaux.
Sécurité et Protection civile : un aperçu sur quelques acquis de 2022
Le ministre de l’intérieur, Daoud Aly Mohamed
Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, sous le magistère du Général Daoud Ali Mohammedoune, a obtenu d’énormes acquis au cours de l’année 2022.
Au titre des moyens roulants, 200 véhicules Pick up simple cabine ont été acquis pour renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité. 19 ambulances médicalisées et 45 véhicules de secours aux asphyxiés et aux blessés sont venus augmenter la capacité d’intervention des sapeurs pompiers. Ce n’est pas tout. On note aussi l’acquisition de 20 camions-citernes feux de forêt (CCF) de 5000 litres de capacité Sinotruk, 5 camions-citernes feux de forêt (CCF) de 6000 litres, 02 citernes à carburant, 2 citernes à eau, 2 camions purificateurs d’eau, 02 camions à benne basculante 10 roues, 01 camion avec pelle mécanique, 01 camion chargeur, 05 citernes d’appui, 01 camion de vidange de 15 000 litres, 05 véhicules d’intervention divers et 05 véhicules double cabine. Il faut rappeler que cette liste n’est pas exhaustive.
En dressant un tableau récapitulatif des infrastructures réalisées, on retient la construction de 04 commissariats de police, de 40 postes de sécurité dans le district de Bamako au profit de la direction générale de la Police, de 02 pelotons et du logement du chef de peloton, 03 brigades de gendarmerie ; un siège de la direction de l’office central des stupéfiants ; un centre de secours, un dortoir de 200 places et un camp de la Forsat, des effets d’habillement.
Il s’agit là d’une partie des acquis obtenus en 2022 par le ministre de la sécurité et de la protection civile et son équipe. Ces différents marchés ont été passés dans les règles de l’art au niveau de la direction des finances et du matériel avec le souci permanent d’optimiser la gestion des ressources financières de l’Etat. Le directeur des finances et du matériel, Colonel Joseph Coulibaly a assuré un suivi régulier des différents chantiers en se rendant personnellement sur le terrain.
Le Directeur général du commerce en mission à Bougouni, Sikasso et Koutiala
La mission que le directeur général du Commerce, de la consommation et de la concurrence effectue dans les régions de Bougouni, Sikasso et Koutiala prend fin ce jeudi 16 février 2023 sur une note d’espoir. A Sikasso, en plus de l’évaluation du dispositif de surveillance de l’application de la mesure de suspension à l’exportation des céréales, Boukary Doumbia a visité le centre de conservation de la pomme de terre en chambres froides. Le premier responsable de la DGCC a effectué le déplacement au poste frontalier de Zégoua afin de s’assurer de la bonne application des mesures de suspension de l’exportation de la graine de coton, du tourteau de coton, du mil, du sorgho, du maïs et du riz local
Dans la capitale de l’or blanc, il a visité des huileries bénéficiaires de la suspension du paiement de la TVA à l’achat et l’importation de la graine de coton
Source : Le Challenger
Mais, à Dogofry, Kouakourou et Farabougou, dans le centre du pays, les populations vaquent aujourd’hui normalement à leurs occupations, soulignent des sources locales. Toutes les activités qui étaient suspendues notamment la foire hebdomadaire et les travaux champêtres ont repris depuis un moment. Toutefois les attaques continuent, précisent les mêmes sources.
Recrudescence de l’insécurité au Nord et au centre : la population exprime son “ras-le-bol”
Cinq civils ont été tués et quatre autres blessés ce lundi 13 février à Soumouni, dans la commune de Macina, région de Ségou. De sources locales, l’incident a eu lieu après le passage d’une patrouille militaire dans la zone.
Les populations ont « besoin d’assistance humanitaire »
La situation humanitaire à Tessit est « préoccupante », c’est du moins ce qu’affirme Ismail Ag Mohamed, adjoint au maire de la commune. Il affirme que les ressortissants de la localité ont acheminé des vivres aux populations assiégées sous escorte militaire.
Ismail Ag Mohamed, Adjoint au maire de Tessit :
Source : Studio Tamani
La grippe sévit depuis plusieurs jours dans la ville de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Selon le médecin épidémiologiste Jean-Pierre Sumba, cette grippe se manifeste par la fièvre, un peu de toux, le chatouillement à la gorge, la fatigue et le rhume. Sans donner les statistiques des malades atteints, il affirme que c’est la grippe saisonnière.
Longue de 200 kilomètres, la route nationale numéro 6 (RN6), reliant les provinces de la Mongala et du Nord-Ubangi par les villes de Lisala et Businga, risque d’être rayée de la carte, a constaté mardi 14 février, le reporter de Radio Okapi.
Babani Koné est une chanteuse malienne née le 6 février 1958 à Bamako. Elle est l’une des grandes voix de la musique mandingue et a connu une carrière internationale depuis les années 1980.
Cependant, depuis quelques années, Babani Koné a été discrète sur la scène musicale malienne et internationale. Il n’y a pas beaucoup d’informations disponibles sur ce qu’elle fait actuellement ou sur son état de santé. Certaines sources ont rapporté qu’elle aurait pris sa retraite de la musique, mais cela n’a pas été confirmé.
Il convient de noter que la scène musicale malienne a été confrontée à de nombreux défis ces dernières années en raison de la crise politique et sécuritaire que traverse le pays. Certains artistes maliens ont été forcés de suspendre leur carrière en raison de la situation instable dans le pays. Cependant, de nombreux artistes continuent de travailler malgré les défis et de promouvoir la musique malienne dans le monde entier
L’objectif de l’accord est de mettre fin au conflit qui a éclaté en 2012 dans le nord du Mali, lorsque les groupes rebelles ont pris le contrôle de vastes portions du territoire malien. Depuis lors, le gouvernement malien et les groupes rebelles ont été engagés dans des pourparlers de paix pour tenter de résoudre le conflit.
L’accord d’Alger prévoit la décentralisation de l’administration du Mali et la création de régions administratives dotées d’un pouvoir élargi. Il prévoit également la réinsertion des combattants rebelles dans la vie civile et la mise en place d’un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration. De plus, l’accord garantit la protection des droits des minorités et la promotion de l’identité culturelle des Touaregs.
Cependant, depuis la signature de l’accord, sa mise en œuvre a été lente et a rencontré de nombreux obstacles. Les groupes rebelles ont continué à exiger davantage de concessions de la part du gouvernement, tandis que les autorités maliennes ont accusé les rebelles de ne pas respecter leurs engagements. Le processus de paix est donc toujours en cours et reste fragile, avec des affrontements occasionnels entre les groupes armés et l’armée malienne.
La mise en œuvre de l’accord d’Alger au Mali a été confrontée à de nombreux défis et difficultés depuis sa signature en 2015. Voici quelques-unes des principales difficultés :
La junte militaire qui a pris le pouvoir au Mali en août 2020, lors d’un coup d’État, a exprimé son engagement à respecter l’accord d’Alger. Cependant, la junte a également soulevé des préoccupations quant à la mise en œuvre de l’accord et a appelé à son examen et à sa révision.
Depuis la prise de pouvoir de la junte, il y a eu des discussions entre les autorités maliennes et les groupes rebelles sur la poursuite du processus de paix et de la mise en œuvre de l’accord d’Alger. La junte a également engagé des discussions avec les partenaires internationaux du Mali, tels que la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU, pour tenter de trouver une solution politique durable à la crise malienne.
Cependant, il reste des incertitudes quant à la capacité de la junte à appliquer l’accord d’Alger dans son intégralité, notamment en ce qui concerne la mise en place des régions administratives dotées d’un pouvoir élargi et la réinsertion des combattants rebelles dans la vie civile. Il est donc important de surveiller la situation au Mali pour voir comment les nouvelles autorités gèrent le processus de paix et la mise en œuvre de l’accord d’Alger.
Les perspectives de la mise en œuvre de l’accord d’Alger au Mali restent incertaines, mais il y a des raisons d’être optimiste.
D’une part, la junte militaire qui a pris le pouvoir en août 2020 a montré un certain engagement en faveur de la poursuite du processus de paix et de la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Elle a mené des discussions avec les groupes rebelles et les partenaires internationaux du Mali pour tenter de trouver une solution politique durable à la crise malienne.
D’autre part, la communauté internationale continue de soutenir le processus de paix au Mali. La CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU ont tous exprimé leur engagement à soutenir le Mali dans ses efforts pour mettre en œuvre l’accord d’Alger.
Cependant, il y a encore des défis à surmonter pour que la mise en œuvre de l’accord d’Alger soit réussie. La mise en place des régions administratives dotées d’un pouvoir élargi, la réinsertion des combattants rebelles dans la vie civile et la sécurité dans le nord du Mali sont des questions importantes qui doivent être résolues pour que la paix soit durable.
En fin de compte, le succès de la mise en œuvre de l’accord d’Alger dépendra de la volonté et de l’engagement des autorités maliennes, des groupes rebelles et de la communauté internationale à travailler ensemble pour résoudre les problèmes et construire un avenir pacifique et prospère pour le Mali.
la redaction
La nouvelle société civile congolaise des Hauts plateaux d’Uvira se dit inquiète de la présence à Luhwindja, dans le territoire de Mwenga (Sud-Kivu), de la Force de défense nationale du Burundi (FDNB), l’armée burundaise. La nouvelle société civile demande par conséquent aux FARDC des explications sur la présence et la mission des soldats de l’armée burundaise dans cette région.
Ces éléments de la FDNB sont signalés depuis samedi 10 février autour de l’usine d’or de Twangiza mining à Luhwindja.
La Cour d’appel de Kinshasa Gombe a rejeté, mercredi 15 février, encore une fois de plus la demande de liberté provisoire de la prévenue Kiseme Mutuale Charlotte. Cette dernière est accusée d’avoir participé au détournement présumé de 7 millions USD destinés à l’achat des compteurs à prépaiement de la Société nationale d’électricité (SNEL).
Le boxeur Congolais Junior Ilunga Makabu va défendre son titre de champion du monde World Boxing Council, (WBC) face au Suédois Badou Jack, dans un combat des lourds-légers en 12 rounds, prévu le dimanche 26 février 2023 au Diriyah Aréna en Arabie Saoudite, a annoncé à Radio Okapi, le manager du boxeur Makabu, Tarik Saadi.
Ce dernier precise que Ilunga Makabu séjourne à Manama, capitale de Bahreïn où il prépare ce combat.
Les images ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux et des médias. D’après RMC, Ramos s’est excusé de lui même auprès du photoreporter de nationalité allemande. Un échange a eu lieu entre les deux hommes ce mercredi, à l’initiative du joueur, sans doute tourmenté par les vidéos qui tournaient en boucle à ce sujet.
Source : Foot Mercato
Dans cette courte vidéo, la Colombienne de 46 ans reprend ostensiblement les paroles du titre «Kill Bill» de la chanteuse SZA. «Je pourrais tuer mon ex, même si ce n’est pas la meilleure idée. Sa nouvelle petite amie est la prochaine, comment suis-je arrivée ici ?», peut-on entendre dans le titre. Une vidéo devenue virale et interprétée par la toile comme une attaque directe envers Gerard Piqué et sa nouvelle petite amie. La guerre ne fait que commencer entre les ex-tourtereaux.
Source : Foot Mercato