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Afrique

Maurice, porte d'entrée de l'Afrique

Jeune Afrique / Finance - Wed, 12/12/2012 - 12:20
Pour investir sur le continent, un nombre croissant d'Europ�ens, d'Asiatiques et m�me d'Africains utilisent l'�le comme plateforme. Un r�le que le pays ne doit pas qu'� son statut fiscal privil�gi�.
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Thierry Tanoh : "Nous devons être les plus rapides et les plus innovants"

Jeune Afrique / Finance - Mon, 10/12/2012 - 11:31
� la t�te du groupe panafricain depuis octobre, le financier ivoirien fonde sa strat�gie sur trois piliers : service aux clients, satisfaction des actionnaires et fiert� des employ�s. Autant d'axes majeurs pour hisser la banque au rang des plus grandes institutions du continent.
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Brève : Exercice Akwaba - VLRA ivoirien

Afrique-défense (Blog) - Sat, 01/12/2012 - 23:20
Le site du ministère de la defense annonce la  fin de l’exercice Akwaba. "Le 23 novembre 2012, l’exercice Akwaba s’est achevé au camp de Lomo Nord, en République de Côte d’Ivoire (RCI), après une manœuvre offensive menée par 600 militaires des forces françaises au Gabon (FFG), de la force licorne et des forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). "
Une des photos mise en ligne nous montre un VLRA de l'armée ivoirienne. Celui-ci provient peut être de l'importante commande  passée auprès de ACMAT. il s'agit du modèle ALTV.







photo ministère de la défense
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Adoboli , chute d'un trader "modèle"

Jeune Afrique / Finance - Fri, 30/11/2012 - 17:01
On lui pr�tait toutes les qualit�s. Las, Adoboli a mis la banque UBS � deux doigts de la faillite. Le verdict est tomb� : sept ans de prison.
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Le dollar américain et le rand sud-africain en baisse, le franc suisse en hausse face au franc CFA

Panapress (FR) - Wed, 21/11/2012 - 09:06
Libreville, Gabon (PANA) - Le dollar américain et le rand sud-africain sont en baisse et le franc suisse en hausse face au franc CFA, selon les cours de change publiés mercredi par la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC)
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Le Tchad dans mission de la CEDEAO pour le Mali ?

Afrique-défense (Blog) - Wed, 14/11/2012 - 18:29

















Les tchadiens confirment leur participation à la force de la CEDEAO

Le général Konaté, reçu par le président tchadien a déclaré que "L'armée tchadienne est à la disposition de l'Union africaine" pour l’opération au Mali. selon le journal du Tchad: Le Général Sékouba Konaté, ancien président de la transition en Guinée poursuit ainsi son périple pour faire face à l'occupation du Nord mali par une «horde» d'islamistes.

Selon Jeune Afrique : des sources militaires, ont précisé que les troupes d’élite de l’unité anti-terroriste, formées dans le cadre de la coopération avec les États-Unis, devraient former la tête de pont du détachement tchadien.
Le journal algérien la Liberté rappelle que l’Algérie souhaite toujours un règlement politique à la crise et a averti qu’elle fermera sa frontière si l’intervention militaire est déclenchée.
L’Europe a une carte à jouer
Selon le journal du Cameroun, la mission de formation européenne qui pourrait être baptisé (EUTM-Mali) est prévue pour compter entre 200 et 400 militaires européens. Elle pourrait être opérationnelle dès janvier, selon des sources françaises.
Dans le point de presse du 14 novembre 2012, le ministère des affaires étrangères annonce que pour la première fois, les ministres des affaires étrangères et de la défense de la France, de l'Allemagne, de la Pologne, de l'Italie et de l'Espagne se réuniront demain dans le cadre du groupe «Weimar +».
Les ministres entendent ainsi contribuer, par une nouvelle initiative concrète, aux travaux sur la relance de l'Europe de la défense. Ils aborderont sans nul doute la question du Mali. Selon le même communiqué, la nécessité d'une forte mobilisation européenne sur le Sahel, devrait être rappelée à l'occasion du prochain Conseil des affaires étrangères du 19 Novembre.
photo: defense gouv fr
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La CEDEAO à l'offensive

Afrique-défense (Blog) - Sun, 11/11/2012 - 21:43
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Lancement de la Mission internationale de soutien au Mali  (Misma)
Les représentants des 15 pays de la CEDEAO se sont réunions une nouvelle fois ce dimanche pour finaliser le projet d’intervention militaire au nord du Mali. Les membres de la CEDEAO se sont engagés à réunir 3 300 soldats pour l’intervention au Mali dont le nord du territoire est occupé depuis avril. L’opération est planifiée pour une durée d'un an.
Le chef de l'Etat ivoirien, président en exercice de la CEDEAO a présenté les conclusions des travaux de l’organisation régionale. Les dirigeants africains ont "adopté" un plan appelé "concept harmonisé des opérations pour le déploiement de la force internationale conduite par l'Afrique"
Dès l'ouverture du sommet, le président nigérian Goodluck Jonathan avait réaffirmé que l'option militaire était nécessaire au Mali pour éviter des "conséquences dommageables à l'Afrique". Le plan détaillé doit être transmis à l'ONU avant la fin novembre, via l'Union africaine. Les troupes pourront être déployées dès que l'ONU aura donné son feu vert au plan militaire rédigé par les experts africains, européens et onusiens.
La situation au Mali n’est pas simple et le paysage politique malien est actuellement agité à Bamako. L’organisation par le gouvernement de concertations nationales, dont les documents prévoient la refonte de la constitution et des institutions en place, et le passage à une nouvelle République, divise la classe politique.
Néanmoins, le Mali cherche toujours a reconstituer une armée viable en mesure de reprendre le nord du pays. Voici quelques exemples du marché auquel se livre actuellement le pays.


Lors de la conférence de presse M. Ouattara a déclaré que les dirigeants africains avaient parlé de la formation de 5.000 personnes au Mali. Concernant le soutien à l'armée malienne, les ministres français, allemands, italiens, polonais et espagnols doivent se réunir jeudi à Paris pour discuter de la mise sur pied d'une mission européenne de formation dont l’effectif pourrait compter au moins 200 membres.
sources Agences de Presse 


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Côte d'Ivoire : adieu fardeaux, adieu fleurons !

Jeune Afrique / Finance - Wed, 31/10/2012 - 17:12
Alors qu'Abidjan pr�pare une nouvelle vague de privatisations, Jeune Afrique fait la lumi�re sur un processus qui, pour l'instant, ne brille pas par sa transparence. Premi�res concern�es : les banques.
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Le Somaliland n’est pas reconnu par la communauté internationale mais par les compagnies pétrolières

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Wed, 31/10/2012 - 12:14


La République du Somaliland n’existe pas. Et pourtant, elle a une population, un gouvernement, un port, des banques, des écoles, une monnaie, une police, une armée et tout ce qui constitue une vraie nation.

Cette région nord-ouest de la Somalie a fait sécession en 1991 et s’est organisée en Etat avec un système original qui conjugue les règles claniques et la démocratie.
 Ce système a fait de ce petit pays illégal un îlot de stabilité de développement au cœur d’une Corne d’Afrique pourtant instable et misérable. 

C’est ici que trois sociétés pétrolières ont entrepris des activités d’exploration. Genel Energy et Ophir Energy, cotées à Londres, et Jacka Resources, cotée à Sidney, ont décidé de tenter leur chance et de faire confiance en Hussein Abdi Dualeh, « ministre » du Pétrole du Somaliland.
 Avec un partenaire local, ces trois compagnies se partagent 7 des 24 blocs que le pays a délimités. 
 « Nous avons le contrôle total du territoire depuis 21 ans. Nous avons la stabilité et l'accès au port. Nous avons ce que tout investisseur aimerait avoir » affirme Hussein Abdi Dualeh . 
Ophir et Genel ne sont pas des explorateurs conventionnels. Le premier a signé des blocs avec le Sahara Occidental, au grand dam du Maroc, et le second est actif au Kurdistan irakien. 
Quant à Jacka, il fut le premier à croire en sa bonne étoile en explorant en Ouganda et en découvrant les gigantesques réserves du Lac Albert. 
Ces aventuriers se sentiront sans doute de moins en moins seuls. Coca Cola vient d’y investir 17 millions de dollars dans une usine et Bolloré envisage un investissement de 500 millions de dollars dans la mise à niveau du port du Berbera. 
Article de l'agence Ecofin



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L'Unesco otage du Proche-Orient

Jeune Afrique / Finance - Fri, 19/10/2012 - 19:50
Priv�e des subsides am�ricains depuis qu'elle a accept� la Palestine comme �tat membre, l'organisation est dans une situation financi�re dramatique.
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France : Hollande, ou l'amère pilule du lendemain

Jeune Afrique / Finance - Wed, 17/10/2012 - 10:46
Cinq mois apr�s son �lection, l'euphorie est retomb�e. Marqu�e par trop d'incoh�rences et de cafouillages, la politique de Fran�ois Hollande passe mal dans l'opinion. Son image de "pr�sident normal", en revanche, reste bonne.
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IHEDN :Conférence " Soudan – Corne de l’Afrique" le lundi 22 octobre 2012

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Mon, 15/10/2012 - 20:34
8h45 : Accueil.
9h : Ouverture par Georges-Henri Soutou, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, professeur émérite à l’Université Paris-Sorbonne, président de l’Association des Internationalistes.


PANEL 1 : LE SOUDAN
Présidé par Pierre Michel Eisemann, professeur à l’Ecole de droit de la Sorbonne (Université Paris I), vice-président de l’association des internationalistes
9 h 15 : Roland Marchal (économie)
Chargé de recherche CNRS, enseignant à l’IEP de Paris et à Columbia University : « La partition du Soudan dans le contexte régional ».
9 h 35 : Gérard Prunier (histoire)
Chargé de recherche au CNRS, ancien Directeur du Centre français d’études éthiopiennes à Addis-Abeba : « Y a-t-il deux Soudan ou trois ? ».
9 h 55 : Géraldine Giraudeau (droit)
Maître de conférences à l’Université d’Orléans : « La sentence Abyei du 22 juillet 2009 (Gouvernement du Soudan / Mouvement/Armée populaire de libération du Soudan) ».
10 h 15 : Marc Lavergne (géographie)
Directeur de recherche au CNRS, ancien directeur du Centre d’Etudes et de Documentation Juridiques, Economiques et Sociales (CEDEJ) Egypte-Soudan : « La partition du Soudan : une page de tournée ou un incident de parcours ? ».
10 h 35 : Débat.

*10 h 55 : pause café*
PANEL 2 : LA CORNE DE L’AFRIQUEETHIOPIE-ERYTHREE, SOMALIE
Présidé par Michel Foucher, Directeur de la formation, des études et de la recherche de l’IHEDN, vice-président de l’Association des internationalistes
11 h 10 : Alain Gascon (géographie)
Professeur émérite, Institut français de géopolitique, Université Paris 8,
Ancien chargé de cours à l’INALCO : « Erythrée-Ethiopie : la permanence des frontières coloniales en dépit d’une histoire et d’une culture communes ».
11 h 30 : Sonia le Gouriellec (science politique)
Doctorante en Science Politique à l’Université Paris Descartes-Sorbonne-Paris-cité : « Trajectoires sécessionnistes dans la Corne de l’Afrique : l’Erythrée et le Somaliland ».
11 h 50 : Jean-Nicolas Bach (science politique)
Docteur en Science politique, Membre associé au Centre de recherche « Les Afriques dans le Monde », ATER à l’Institut d’études politiques de Bordeaux : « Ethiopie et Corne de l’Afrique : influences mutuelles ».
12 h 10 : Abdulqawi Yusuf (droit)
Juge à la Cour internationale de Justice : « Corne de l’Afrique : fragmentation ou intégration ? »
12 h 30 : Débat.
12 h 45 : Conclusion générale de Serge Sur, professeur à l’Université Panthéon-Assas (Paris II), secrétaire général de l’Association des Internationalistes.
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 07/10/2012 - 20:27

Prise de Kismaayo  par les armées Kénayane et Somaliennes
 












Après plusieurs mois d'attente, l'offensive contre la ville de Kismaayo a eu lieu. L'action a été conduite par l'armée Kenyane et la nouvelle armée Somalienne (SNA). L'assaut aurait eu lieu par voie terrestre sur plusieurs directions et par voie maritime. La marine Kenyane a donc conduit une opération amphibie avec des moyens importants , bombardant des positions au sol avec son dernier patrouilleur.
Depuis un an, l'armé kényane a engagé son armée  et l'ensemble de son arsenal dans la lutte contre les shébabs. Sur les documents photographiques, on note la présence de véhicules Hummer données par les États-Unis, de char britannique Vickers Mk3 et d'automitrailleuses Panhard AML-90. Les kényans ont aussi utilisé des canons de 105mm et des mortiers de 81mm .
L'offensive de l'AMISOM  a sans doute été contrariée  par la perte des hélicoptères ougandais lors de leur transit vers la zone d'opérations.

Après l'entrée dans la ville portuaire, l'armée somalienne  a entrepris de fouiller la localité pour débusquer les membres des milices Al-Shabaab . Depuis le départ des shébabs, au moins trois civils, dont un chef traditionnel, ont été tués dans ce qui apparait comme des règlements de compte, ont rapporté des habitants.
Retour à la normalité Depuis le départ des islamistes on note le retour au marché de Kismayo du "khat", cet arbuste originaire des hauts plateaux d'Abyssinie et dont les feuilles, une fois mâchées, sont très prisées dans toute la Corne de l'Afrique pour leur effet stimulant et euphorisant. 
La situation reste encore fragile dans cette région car les forces  d'Al-Shabaab peuvent se regrouper et constituer une menace sur les "arrières " de l'AMISOM.  La communauté internationale va sans doute continuer à soutenir les pays engagés dans cette lutte. 
 lien avec document Pdf




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ONU: La Somalie évoque les défis qui l’attendent

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Sat, 29/09/2012 - 11:32
C’est sans doute le dernier discours d’Abdiweli Mohamed Ali devant les Nations Unies en tant que Premier Ministre de la Somalie.

Lors de son allocution, jeudi, il a annoncé que le nouveau président somalien  Hassan Sheikh Mohamud, élu le 10 septembre dernier, nommerait son Premier Ministre et son gouvernement dans les semaines à venir. L’occasion de rappeler les évolutions décisives qui ont eu lieu ces derniers mois en Somalie. Mais aussi de souligner les défis qui restent à relever.

Abdiweli Mohamed Ali, Premier Ministre somalien :«  Le défi le plus urgent est de restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire somalien. Nos forces, avec l’aide de nos alliés de l’Union Africaine, font de réels progrès sur ce point. Mais on ne pourrait pas obtenir la paix par la seule voie des armes. Nous devons mettre en œuvre des politiques d’inclusion et un gouvernement représentatif, crédible et capable : un gouvernement du peuple pour le peuple  ».
Abdiweli Mohamed Ali a affirmé que cette politique d’inclusion que mènera le futur gouvernement serait ouverte aux Shebabs qui baisseraient les armes.
Abdiweli Mohamed Ali, Premier Ministre somalien :« Les Shebab forment un mouvement complexe et hétérogène : la plupart de ses membres sont des citoyens ordinaires, qui ont rejoint les shebabs par peur ou volonté d’opposition. A ceux-là, nous devons prouver qu’il y a une meilleure voie. Ceux-là, nous continueront de leur dire « Frères et sœurs, baissez vos armes et discutons ».
Depuis plusieurs mois, les islamistes Shebab perdent du terrain face aux forces de l’Amisom, les troupes de la Mission de l’Union africaine en Somalie. Ils restent néanmoins une menace pour la stabilité du pays, d’autant qu’ils s’allient à d’autres groupes islamistes de la région.
Abdiweli Mohamed Ali, Premier Ministre somalien : «  A cette poignée d’extrémistes idéologiques qui se trouvent dans les rangs des Shebabs et qui ne se consacrent qu’à l’usage de la terreur et au meurtre d’innocents pour atteindre leur but, nous disons : il n’y a pas de place dans la société somalienne, ni à l’étranger, pour vous et vos croyances violentes. Nous vous combattrons jusqu’à ce que la Somalie soit de nouveau une nation fondée sur la paix, la tolérance, et la gouvernance, qui constituent le véritable esprit de la grande religion qu’est l’islam  ».  
Le 1er août 2012, une nouvelle Constitution somalienne a été adoptée, avant la mise en place d’un parlement le 20 août. Des avancées significatives, dont  Abdiweli Mohamed Ali s’est félicité.

Par Jihane Boudraa , journaliste AlQarraTv
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Chine : adieu, la croissance à 2 chiffres !

Jeune Afrique / Finance - Fri, 07/09/2012 - 13:30
Depuis quelques mois, la Chine, locomotive de l'�conomie mondiale, s'essouffle. Elle devrait bient�t repartir, sur un rythme plus mod�r�. C'est tout sauf une mauvaise nouvelle.
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Afrique-défense (Blog) - Tue, 04/09/2012 - 20:45

La MICOPAX va intégrer les Forces Armées Centrafricaine
La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a annoncé il y a quelques jours à Libreville le retrait progressif et imminent de ses troupes stationnées en Centrafrique depuis 5 ans dans le cadre de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX).
L’accord a été signé à l’issue de la réunion des ministres de la Défense de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) La communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a été créée le 18 octobre 1983 et fédère dix états . Selon RFI, « La MICOPAX est la première expérience militaire de la CEEAC et regroupe dix Etats d’Afrique centrale, ce qui représente actuellement près de 800 soldats venus des deux Congo, du Cameroun, du Gabon, du Tchad, de la Guinée équatoriale et du Burundi ».
L’intégration des Forces armées centrafricaines (FACA) se fera d’ici à fin décembre 2013, date du retrait de la Mission du conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale et conformément à un accord signé, à Libreville. Les Forces armées centrafricaine (FACA) seront progressivement incorporés à la MICOPAX en deux rotations de deux bataillons de 1200 soldats. Le premier chronogramme prévoyait que le retrait de la force devait prendre fin en mai 2013. Compte tenu des difficultés, du contexte qui évolue à tout moment, nous sommes convaincu qu’à l’horizon 2013, le retrait sera terminé», a déclaré le chef d’Etat major des armées tchadiennes, Abel Yambaye Massyra qui a dirigé les travaux de Libreville au nom de son pays.
L'armée centrafricaine bénéficiera d’une expertise technique et opérationnelle pour sécuriser le pays. L'objectif est de retirer les troupes étrangères alors qu'au même moment les FACA montent en puissance. D'un commun accord les nations contributrices vont retirer progressivement leurs soldats et ne garder qu’un effectif de 55 hommes (40 militaires et 15 policiers) par Etat. Les ministres de la Défense de la CEEAC qui était à Libreville ont mis en place un comité de pilotage pour suivre régulièrement le déroulement du déploiement. L’union européenne assure une grande partie du financement de la mission. La France appuie la MICIOPAX en fournissant à ses membres un soutien logistique important. La France déploie aussi  un dispositif militaire de près de 200 personnels qui constitue une force de dissuasion indispensable dans ce pays ou de  nombreux groupes menacent la paix. Si la FOMAC n'a pas empêché François Bozizé de prendre le pouvoir le 15 mars 2003, elle s'est trouvée une utilité certaine en luttant contre les coupeurs de routes qui sont un fléau dans ce pays. Selon RFI , la CEEAC étudierait  la mise en place d’une mission dans l’est du Congo. Sources RFI, photos ministère de la défense


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Etats-Unis : Un tribunal fédéral condamne l'ex-Premier-ministre et Général des armées de Syad Barré

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Tue, 28/08/2012 - 23:30
Ce jugement pourrait être perçu comme un clin d’œil à la situation actuelle en Somalie, à la veille d'un tournant majeur pour sortir de la crise politique qui a perduré une vingtaine d'année, Mohamed Ali Samatar l'ex-Premier-Ministre et général des armées du régime du dictateur Syad Barré a été condamné ce mardi 28 août 2012 par la Court de justice du district de Fairfax en Virgnie.
Général Samatar à la droite du dictateur Syad BarréEn effet, sept somalis avaient intenté un procès devant un tribunal fédéral d'Alexandrie contre Samatar, qui était l'ex-Premier ministre et général du régime du dictateur Syad Barré  et qui vit aujourd'hui en Virginie
 
Par conséquent, le juge américain a pris la décision de l'octroi d'indemnités compensatrices de 21 millions de dollars par l'ancien Premier ministre de la Somalie à sept personnes qui avaient intenté une action contre lui , affirmant qu'il avait torturé et tué son propre peuple.
Ce jugement de Fairfax contre Mohamed Ali Samatar  arrive à la fin d'une bataille juridique de huit années  qui avait même atteint la Cour suprême américaine pour décider du jugement délicat sur le territoire somalien. 
Par ailleurs, ce procès avait pris une autre dimension lorsque plusieurs associations et mouvances israéliennes s'étaient opposés à ce procès craignant l'ouverture probable d'autres procès et poursuites contre certains de leurs ressortissants sur le sol américain pour des faits commis en Palestine par exemple.


La poursuite a ainsi donc convaincu la court de justice que Samatar avait personnellement ordonné les massacres et la torture de membres de clans minoritaires en Somalie et commis des crimes de guerres.

les plaignants à la sortie de la court de JusticeLors du procès, Mohamed Ali Samatar avait reconnu devant la Court de Justice les allégations de crime de guerre intentés contre lui et avait plaidé la maladie pour avoir la relax.
L'heure est peut être arrivée aux ex-dirigeants somaliens de solder les crimes commis pour permettre à la Somalie d'entamer une nouvelle ère ?
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Le cheikh était en bois

Jeune Afrique / Finance - Tue, 28/08/2012 - 11:33
Class� parmi les plus grandes fortunes de la plan�te, Mohamed Ibn Issa Al Jaber dirige un empire sur le d�clin. Cela ne l'a pas emp�ch� de promettre monts et merveilles au pr�sident tunisien.
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Quelles seront les implications régionales du décès de Mélès Zenawi ?

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Fri, 24/08/2012 - 07:00


L'évolution des événements aux cours des prochaines semaines en Ethiopie ont le potentiel d'affecter  l’environnement politique, économique et de sécurité des pays de la Corne de l’Afrique et cela pour les années à venir.
Le décès de Mélès place  d’abord l’Ethiopie dans  une phase de transition politique problématique. Pour Patrick Ferras, directeur de l’Observatoire de la Corne de l'Afrique, il lui semble que   « Le système survivra à Meles Zenawi, parce que la Constitution précise clairement qui a les pouvoirs. L'opposition étant, soit à l'étranger, soit pratiquement inexistante sur le plan parlementaire, le système va rester tel quel et fonctionner de la même manière jusqu'à 2015, aux prochaines élections ».http://www.rfi.fr/emission/20120822-patrick-ferras-directeur-observatoire-corne-afrique
Les inquiétudes régionales sont nombreuses Au-delà de la politique intérieure éthiopienne ,  la question qui se pose aussi est le rôle  et le leadership que pourrait endosser son successeur à l’échelle régionale en Afrique de l’Est.
En effet, cela soulève d'intéressantes perspectives, notamment en termes de relations avec les voisins clés de l'Ethiopie , par rapport à ses interventions en Somalie ou de ses négociations avec l'Egypte et le Soudan concernant l'utilisation des eaux du Nil.

Cependant, une transition de leadership à Addis-Abeba représente une opportunité pour l'engagement international pour promouvoir la réconciliation entre l’Ethiopie et l’Erythrée au sujet des problèmes de  frontière entre les  deux pays . Mais aussi, il y’a le risque que l'Érythrée considère que ses intérêts seraient  mieux servis en attisant une instabilité au cours de cette phase de transition de l'Ethiopie, ou à l’inverse  qu'Addis-Abeba cherche à anticiper un tel mouvement pour  intervenir en Érythrée.

A l’échelle internationale
L'absence diplomatique de Meles se feront également sentir au sein de l'Union africaine, où il avait eu une présence clé dans les négociations multilatérales dans la région et internationale, par exemple, entre le Soudan et le Sud-Soudan, ou au-delà, par exemple sur le changement climatique ou du rôle d’intermédiation entre l'Afrique et le G8 ou le G20.


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Afrique-défense (Blog) - Wed, 15/08/2012 - 11:05
Retour de vacances Durant ces quelques semaines l'actualité africaine s'est focalisée sur la crise au Mali avec l'envoi hypothétique d'une force de la CEDEAO.  La Somalie est toujours présente et Le Congo a  connu des soubresauts à sa frontière est dans la région de Goma.
Première partie Situation au Mail-on ne peut que constater le blocage
LA CEDAO prépare depuis plusieurs mois une intervention militaire censé rétablir l'intégrité de l'état malien. La Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA) a été créée le 26 avril 2012 au terme d’un Sommet extraordinaire des chefs d’État de l’organisation.
La mission de la CEDEAO au Mali a initialement pour objectif de « sécuriser les organes de la transition et le gouvernement intérimaire en attendant que le processus arrive à son terme » et de « parer à toute éventualité dans l'hypothèse de l'usage de la force pour le recouvrement de l'intégrité territoriale du Mali ».
Les chefs d'état-major se sont réuni en de nombreuses occasions pour donner vie à cette initiative ; la dernière réunion s'étant achevée le 14 aout 2012. Une mission d'évaluation de la CEDEAO a effectué une reconnaissance au Mali et le processus de planification militaire a été conduit jusqu'à son terme. La conférence de planification finale pour le déploiement de la MICEMA s'est tenue du 8 au 11 août 2012.
Les chefs d'état-major de la CEDEAO se sont réunis à Bamako les 13 et 14 pour valider les conclusions des travaux de planification sur le concept de la MICEMA.
la réunion extraordinaire du Comité des chefs d'État-major de la CEDEAO, qui s’est tenue à Bamako du 13 au 14 aout 2012 n’a pas atteint tous ses objectifs.
Le concept tel qu'il était initialement prévu n'a pas été validé en l'état. La partie malienne a présenté de nouvelles propositions et les chefs d'état-major ont estimé que ces propositions devaient être soumises au sommet des chefs d'État pour décision.
Selon la partie malienne, la sécurisation des organes de la transition ne peut pas être assurée par des soldats de la CEDEAO ; Il s'agit d'une affaire nationale.
La deuxième phase du plan parle de la formation de troupes maliennes n'a pas appelé de commentaires significatifs.
Au regard de la question de la reconquête du Nord du Mali, le chef d'état-major général des armées du Mali, le colonel-major Ibrahima Dahirou Dembélé a affirmé: "nous sommes également de même avis, bien qu'il ait un travail de négociation en amont, mais ce sont les troupes maliennes qui seront devant, personne ne fera cette guerre à la place du Mali, les autres viendront en appui, surtout en avions et en logistiques".
Le Chef d'état-major estime les besoins à deux ou trois bataillons sur le territoire malien pour la reconquête du nord.
Cette déclaration du colonel-major Dembélé traduit toute les difficultés entre les autorités militaires maliennes et celles de la CEDEAO à trouver un accord quant au déploiement de la force en attente au Mali.
Le déploiement de la MICEMA ne dépend plus que du feu vert des Nations unies après une requête formelle du Mali. Le 10 aout le président du conseil de sécurité, ambassadeur français Gerard Araud a demandé à l'organisation régionale de préciser les détails de l'opération envisagée. Selon Rfi, l'ONU a demandé à la CEDEAO de définir les problématiques du terrain et les besoins d'une force militaire. Le 04 aout, Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que la France appuiera une intervention africaine au Mali mais qu’elle n'en prendra pas l'initiative. 
Organisation du commandement Il existe de nombreuses divergences entre les autorités maliennes et la CEDEAO concernant les missions et bien sûr , le commandement de cette force.  L'armée malienne dispose de son commandement et la force en attente d'appui aura sa propre chaine hiérarchique. L'idée d'un commandement intégré pour superviser l 'ensemble est difficilement acceptable pour le Mali .
L'action de CEDEAO est mal perçue au Mali qui a dénoncé l'attitude de l'organisation après le blocage d'armes visant à renforcer l'armée malienne, en Guinée et au Sénégal
Alors que le président par intérim Dioncounda Traoré tente de former un nouveau gouvernement d'unité nationale, l'intervention de la CEDEAO est de facto reportée de quelques semaines au minimum. ces reports successifs donne encore du temps à l'action diplomatique sous la houlette de la médiation du Burkina.
photo : présidence RCI
A suivre la situation en Somalie
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