RFI (Europe)

L'offensive surprise des forces armées ukrainiennes se poursuit dans la région russe de Koursk. Les affrontements sont toujours en cours. Les unités ukrainiennes poursuivent leur incursion en territoire russe. À Moscou, les autorités se veulent rassurantes, mais la situation sur le terrain semble compliquée.

C'est un choc pour les dizaines de milliers de fans attendus en force à Vienne : la star américaine Taylor Swift a annulé ses concerts prévus cette semaine dans la capitale autrichienne après la révélation par la police d'un projet d'attentat islamiste.

Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, l'état d'urgence dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, a été annoncé. Selon Moscou, les forces de Kiev ont pénétré, mardi 6 août, dans cette région avec jusqu'à un millier de soldats et des dizaines de chars et de blindés. La situation est assez grave pour que Vladimir Poutine lui-même prenne la parole. Du côté de Kiev, il n'y a pas eu de commentaire, mais tout le pays suit ces opérations avec attention.  

« Vive la Catalogne libre ! » : le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont est réapparu, après sept ans d'exil en dehors de l'Espagne, jeudi 8 août, à Barcelone, où il a pris la parole lors d'un rassemblement organisé près du Parlement devant des milliers de sympathisants. Toujours visé par un mandat d'arrêt, Carles Puigdemont devrait, selon toute vraisemblance, être arrêté très prochainement. Mais juste après son discours, le dirigeant indépendantiste s'est volatilisé de la foule et reste introuvable.

Le 29 juillet dernier à Southport, dans le nord de l'Angleterre, un adolescent de 17 ans armé d'un couteau a fait irruption dans un cours de danse, provoquant un carnage. Trois fillettes âgées de 6 à 9 ans ont été tuées, et dix autres personnes, dont plusieurs enfants dans un état critique, ont été blessées. Rapidement, des rumeurs se sont répandues sur les réseaux sociaux concernant l'origine et la religion du suspect, désigné notamment comme musulman. Des émeutes orchestrées par l'extrême droite ont éclaté dans plusieurs villes du pays, ciblant mosquées et hôtels hébergeant des migrants. Le gouvernement, confronté à sa première véritable crise quelques semaines seulement après le retour au pouvoir des Travaillistes, promet de lourdes sanctions. Entretien avec Dominic Grieve, ancien député conservateur et ancien ministre de la Justice, président de la Franco-British Society.

Plus d’une centaine de rassemblements d’extrême droite sont redoutés ce mercredi 7 août dans la soirée en Angleterre, en Irlande du Nord et au Pays de Galles, devant des centres d’aide aux migrants. Depuis une semaine, des émeutes secouent le Royaume-Uni, envenimées par des fake news, après le meurtre de trois petites filles. Une semaine après le début des débordements, les condamnations commencent à tomber.

L'armée russe a fait état ce mercredi de combats qui « se poursuivent » près de Koursk. Cette région frontalière est le théâtre depuis la veille d'une incursion de troupes ukrainiennes. Elle a aussi été visée par des frappes qui ont fait au moins cinq morts et 28 blessés civils, selon les autorités locales. « Jusqu'à 1 000 » soldats ukrainiens participent à cette incursion, avance l’état-major russe, tandis que Kiev garde en grande partie le silence sur cette opération.

Plus d'une semaine que des émeutes ont lieu à travers le Royaume-Uni, sur fond de racisme et de fake news, suite au meurtre de trois fillettes par un jeune Britannique dont les parents sont originaires du Rwanda. Des événements commentés par la classe politique en France, en particulier par l'extrême droite.

Les pays baltes, dans le nord de l’Europe, se trouvent être la cible de campagnes de désinformation, principalement orchestrées par la Russie, voisine immédiate. Quel est le contenu de ces campagnes ? Comment est-il produit ? Notre correspondante à Vilnius nous livre quelques pistes de réponses.

Dans un Royaume-Uni secoué par des violences imputées à l'extrême droite, le gouvernement a annoncé, mardi 6 août, la mobilisation de 6 000 policiers spécialisés et plus de 500 places de prison disponibles pour y écrouer des émeutiers. Plus d’une semaine après l’attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes dans le nord-ouest de l’Angleterre, la soirée de lundi a encore été émaillée d'incidents violents.

En Allemagne, sur le marché de la voiture électrique, les ventes ont une nouvelle fois chuté de 37% le mois passé, selon une enquête mensuelle de l’Institut économique allemand publiée le lundi 5 août. C’est la plus forte baisse depuis décembre. De son côté, le constructeur allemand Infineon, qui produit, entre autres, des semi-conducteurs pour ces voitures électriques, a annoncé des coupes dans ses effectifs.

L'Ukraine rejette les accusations de soutien au terrorisme international lancées par le Mali. Dimanche soir, Bamako annonçait « la rupture avec effet immédiat de ses relations diplomatiques » avec Kiev, accusant son gouvernement d'être directement responsable de l'attaque menée par les groupes rebelles du CSP et des djihadistes du JNIM contre l'armée malienne à Tinzaouatène, dans le nord du pays.

Depuis vendredi dernier, en Turquie, les autorités bloquent l'accès au réseau social Instagram. Si aucune raison officielle n'a été clairement avancée, cette interdiction est intervenue après des accusations de censure portées par Ankara contre la plate-forme américaine à la suite de l’assassinat par Israël du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Ce lundi 5 août, dans un discours, le président turc Erdogan a semblé confirmer les motivations politiques derrière cette décision. Il a critiqué les plateformes de réseaux sociaux, les accusant de « museler le peuple palestinien ». Une décision qui provoque la colère de nombreux utilisateurs.

TikTok s’engage à retirer définitivement de l’Union européenne son application TikTok Lite, qui récompense en monnaie virtuelle les utilisateurs pour le temps passé sur le réseau social chinois. La nouvelle a été annoncée ce lundi 5 août par la commission européenne et c’est un premier résultat significatif pour le règlement européen sur les services numériques.  

Condamnations « rapides », envoi de policiers spécialisés, le Premier ministre britannique Keir Starmer a promis ce lundi 5 août une réponse ferme pour mettre un coup d'arrêt aux violences d'extrême droite qui se sont propagées à travers le Royaume-Uni pendant le week-end. 

Un Sicilien de 30 ans, Elia Natoli, qui s’est fracturé le péroné, a eu sa jambe droite immobilisée à l’aide de cartons. L’hôpital public de la province de Messine, où il a été pris en charge, n’avait pas d’attelles en plâtre. Cette situation illustre la dégradation du système public de santé italien.

C'est la finale que l'on attendait le plus, ou plutôt le remake de la finale, celle de la présidentielle américaine de 2020, Joe Biden contre Donald Trump ! Le second s'est bien qualifié, investi par les Républicains, mais ce sera finalement sans le premier et actuel chef de l'État, Joe Biden, lui, s'est finalement retiré il y a deux semaines, cédant aux pressions de son camp qui le trouvait trop âgé pour gouverner. Et c'est sa vice-présidente, Kamala Harris, qui le remplace au pied levé. Elle a reçu ce week-end le soutien de plus de la moitié des délégués du parti démocrate lors d'un vote en ligne, il lui faut maintenant attendre la convention du parti prévue mi-août (ça ressemble à une simple formalité)  et elle acceptera alors officiellement cette investiture. Mais aux côtés de quel colistier ?Et qu'attendre de cette campagne, quelle dynamique ? Axel Krause, ancien chef correspondant et rédacteur en chef de l’International Herald Tribune à Paris et ancien chef correspondant à Moscou et Washington est notre invité. 

Il y a pile un mois, le travailliste britannique Keir Starmer devenait Premier ministre. Moins de cinq semaines plus tard, il traverse sa première crise gouvernementale : depuis six jours, les émeutes se multiplient à travers le pays. Elles font suite au meurtre au couteau de trois fillettes à Southport le 29 juillet et à l’explosion de fake news en ligne, exploités par l’extrême droite.

Le gouvernement britannique pourrait mettre en place des tribunaux 24h/24 pour juger les émeutiers et enrayer la violence des derniers jours. Plus d’une dizaine de manifestations organisées dans la foulée d’une attaque au couteau, perpétrée sur des enfants lundi 29 juillet, ont dégénéré.