2015 verabschiedeten die Vereinten Nationen die Agenda 2030 zur nachhaltigen Entwicklung. Darin ist auch ein Gesundheitsziel enthalten: Gesundheit und Wohlbefinden für alle Menschen in jedem Alter und an allen Orten. In einer Welt, in der Menschen so mobil sind wie noch nie, in der Krankheitsrisiken und Gesundheitschancen ungleich verteilt sind und internationale Finanz- und Warenströme gesundheitliche Auswirkungen haben, können Gesundheit und Wohlbefinden nicht mehr nur auf nationaler Ebene und durch staatliche Akteure allein gesichert werden. Eine Reihe von Entwicklungen – nicht zuletzt die laufende Überarbeitung der deutschen Strategie zur globalen Gesundheit von 2013 – eröffnet Deutschland die Chance, sich strategisch neu auszurichten, die sich wandelnden Herausforderungen bei der Sicherung und Förderung nationaler wie globaler Gesundheit kohärent anzugehen und international sichtbar neue Prioritäten zu setzen.
Dans le programme de Jair Bolsonaro sont affirmées des positions très franchement pro-déforestation. Quels sont les rapports de force économique et politique sous-jacents à ces choix ?
Jair Bolsonaro a un programme très clair par rapport à la question de la déforestation et entretient une relation étroite avec le lobby de l’agro négoce très puissant au Brésil.
Lobby qui pèse de tout son poids dans l’économie puisqu’il s’agit du secteur de l’exportation des matières agricoles, en particulier de viandes et de soja qui sont l’enjeu spécifique de la question amazonienne en termes de déforestation.
En effet, Bolsonaro propose de relayer les exigences de ce lobby qui est d’ores et déjà fortement représenté au Congrès avec un groupe parlementaire transpartis qui ne défend pas des intérêts partisans mais directement les intérêts de l’industrie agroalimentaire. Or, Bolsonaro s’est fait leur porte-parole et leur promet plusieurs choses.
La première, c’est qu’il leur promet d’enlever toute entrave à l’exploitation des sols de l’Amazonie afin de les utiliser pour la culture de soja et aussi pour la viande. Il promet également de mettre de côté toutes les réglementations environnementales qui ont été durement acquises au cours de ces dernières années au Brésil. Il propose encore de supprimer le ministère de l’Environnement pour l’intégrer au ministère de l’Agriculture qui représente les intérêts du groupe ruraliste.
Si M. Bolsonaro mettait effectivement en acte ce qu’il promet, le Brésil, qui portait jusqu’à présent dans les cercles multilatéraux une grande attention à la question climatique, pourrait-il porter le coup fatal aux objectifs internationaux de réduction d’émissions fixés par les accords de Paris ?
La menace est réelle. Le Brésil est le sixième émetteur, au niveau mondial, de carbone, bien qu’il reste loin derrière la Chine ou les Etats-Unis en matière d’émissions. Il est clair que le projet de Bolsonaro de sortir de l’Accord de Paris a un objectif : permettre de déforester l’Amazonie pour augmenter les rendements et les profits du secteur de l’agro business. Bolsonaro va également chercher de nouvelles alliances géopolitiques pour complaire à Donald Trump.
Bolsonaro estime que les droits environnementaux et les droits humains qui ont été renforcés en faveur des populations indigènes sont une entrave au potentiel économique brésilien et donc selon lui au bien être de la population brésilienne.
En tant que tel, le programme environnemental de Bolsonaro n’est pas une véritable rupture. Il y a toujours eu un choix à faire pour les gouvernements : favoriser l’agroalimentaire pour relancer croissance économique en vue de créer des richesses ou s’y opposer totalement.
Sous le PT, il y a eu beaucoup de conflits mais également des compromis pour limiter l’avancée du lobby agroalimentaire sans le remettre en question. Bolsonaro, lui, veut aller bien plus loin en exploitant pleinement les ressources sans tenir comptes des protestations.
Au cœur de la question de la déforestation figurait jusqu’à présent une interrogation constante sur le sort réservé aux indigènes amazoniens. Peut-on imaginer que la brutalité que promet Bolsonaro à leur égard en vienne à faire de la protection et de l’accaparement de la forêt amazonienne un sujet explosif dans un pays déjà marqué par la violence ?
Il faudra voir ce que Bolsonaro fait s’il est élu, mais il aura face à lui une importante résistance émanant de la société civile, d’associations… Groupes qui ne se laisseront pas faire, il faudra donc voir qui prend le dessus dans cet « affrontement ».
Mais le risque c’est évidemment de voir l’Amazonie perdre toujours un peu plus vite ses capacités respiratoires et d’accélérer la machine du réchauffement climatique.
François Gemenne est spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement, chercheur à l’université de Liège et à Sciences-Po Paris. Il répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 28 et 29 septembre 2018 :
– Quelles sont les implications de la dépolitisation de processus de lutte contre le changement climatique ?
– La lutte contre le changement climatique peut-elle se poser passer des Etats-Unis ?
– L’action des villes américaines permet-elle de dépasser le retrait décidé par l’administration ?
Der neue Landtag nach der Wahl am vergangenen Sonntag hat ein großes Defizit. Rund 13 Millionen Einwohner hat Bayern. Die Hälfte sind Frauen. Ausgerechnet in diesem Jahr, in dem wir zum 100. Mal das Frauenwahlrecht feiern, sinkt im neu zu konstituierenden Landtag die Quote der dortigen Frauen auf rund 27 Prozent. Das ist der niedrigste Stand seit 1998, also seit 20 Jahren. Woran liegt’s? Wir haben mit der Vorsitzenden der Hanns-Seidel-Stiftung, Ursula Männle, nach der Landtagswahl über mögliche Ursachen für den geschrumpften Frauenanteil und die Herausforderungen gesprochen, die sich daraus ergeben. Männle ist seit 1964 politisch aktiv, war Bundestags- und Landtagsabgeordnete sowie Staatsministerin und ist nach wie vor vielfältig gesellschaftlich engagiert. Eine homo politicus, könnte man sagen.
Suite à la remise du rapport sur la mission de préfiguration du Health Data Hub ce vendredi 12 octobre à la Ministre de la santé et des solidarités, David Gruson répond à nos trois questions sur l'avenir du traitement des données de santé en France, et la libéralisation de leur accès.
Dans son rapport publié en septembre 2018 sur…