Seewege sind beim Transport von Agrarprodukten von zentraler Bedeutung. Kommt es hier zu Störungen, kann das weltweit massive Auswirkungen haben.
Die EU hat seit 2010 in einer Reihe sich überlappender Krisen weitreichende Instrumente in- und außerhalb der EU-Verträge eingeführt, die ihre Verantwortlichkeiten ausgeweitet haben. Diese Instrumente haben oft strukturbildenden Charakter und / oder dienen als Präzedenzfälle in nachfolgenden Krisen. Analysiert man die Entscheidungsprozesse zu drei zentralen Kriseninstrumenten während der Covid‑19-Pandemie – zur Impfstoffbeschaffung, dem Kurzarbeitsgeld-Programm SURE und dem Wiederaufbaufonds NGEU –, zeigen sich Defizite in der demokratischen Legitimation der EU‑Krisengovernance. Der bei allen drei Kriseninstrumenten genutzte ›Notstandsartikel‹ 122 AEUV schließt eine Beteiligung des Europäischen Parlaments weitgehend aus. Da NGEU mit dem regulären EU-Finanzrahmen verknüpft wurde, wurde das EP zwar beteiligt, politisch von den Mitgliedstaaten im Rat aber trotzdem an den Rand gedrängt. Weil reguläre EU-Verfahren genutzt wurden, war der Deutsche Bundestag in allen drei Fällen stets informiert und konnte sich sogar umfangreichere Informationsrechte sichern als das EP. Das kann eine europäische parlamentarische Kontrolle aber nicht ersetzen. Was die Handlungsfähigkeit in den Entscheidungsprozessen angeht, ermöglichte Artikel 122 AEUV mit Mehrheitsentscheidungen bei der Impfstoffbeschaffung und SURE sehr schnelle Entscheidungen, nicht aber bei NGEU. Dieser eignet sich daher nicht als Vorbild für Kriseninstrumente. Deutliche Mängel gibt es bei der Transparenz der Entscheidungsprozesse und der Zuordnung von politischer Verantwortung. Kurzfristig sollte die EU die Transparenz bei Kriseninstrumenten erhöhen, langfristig eine klare Notstandsdefinition mit entsprechenden Begrenzungen in den EU-Vertrag aufnehmen und dabei die Rolle des EP stärken.
Selon la dernière enquête d'opinion, le parti Nouvelle Démocratie du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis arriverait en tête des élections législatives du 21 mai avec 35,6% des suffrages, devant la Coalition de la gauche radicale-Alliance progressiste (SYRIZA), de l'ancien Premier ministre Alexis Tsipras. Les élections auront lieu à la proportionnelle intégrale pour la première fois depuis 33 ans, ce qui rend difficile la formation d'une majorité de gouvernement.
L'Europe a changé ...c'est ce que montre Le "Rapport Schuman sur l'Europe, l'état de l'Union 2023", qui analyse les profonds changements intervenus en Europe, accélérés par le choc de la guerre en Ukraine. Cette 17e édition parue aux éditions Marie B. comporte 19 contributions de personnalités de haut niveau, 30 cartes originales et un ensemble complet de statistiques commentées. L'ouvrage est disponible aux formats papier et numérique. Commandez le.
Afin de répondre aux conséquences économiques et sociales de la pandémie de Covid-19, l'Union européenne a mis en place un fonds de relance de 672,5 milliards €. Le 20 avril, l'Autriche et la Slovénie ont chacune reçu un premier versement, de respectivement 700 millions € et 50 millions €. Le 21 avril, la France a soumis une modification de son plan pour inclure un chapitre RePowerEU. La Fondation vous propose une carte interactive des plans pays par pays, pour en connaître les montants, les calendriers.
Les systèmes de retraite font régulièrement l'objet de débats dans les États membres et de discussions au niveau européen en raison de leurs poids sur les budgets et de l'évolution démographique de l'Europe. Alors que chaque pays dispose d'un système particulier, la Fondation propose un tableau comparatif pour mieux comprendre la situation de chacun et les enjeux qui en découlent.
La présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud-Basso, s'est rendue à Kiev le 21 avril pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et réaffirmer le soutien de l'institution à l'Ukraine. La BERD est le plus grand investisseur institutionnel en Ukraine avec son engagement d'investissement de 3 milliards € en 2022-2023. Dans un article pour le Rapport Schuman sur l'Europe, l'état de l'Union 2023, que la Fondation vient de publier, Odile Renaud-Basso rappelle que la première priorité de ces investissements est d'assurer un accès aux services publics essentiels pour les réfugiés ukrainiens dans les pays voisins.
Le 20 avril, Janez Lenarcic, commissaire européen à la gestion des crises, était en Ukraine pour signer un accord au nom de l'Union européenne accordant à l'Ukraine le statut de membre du mécanisme de protection civile de l'Union européenne, le cadre européen de solidarité qui permet d'aider les pays ne pouvant pas faire face à une catastrophe. Dans ce cadre, l'Union européenne a annoncé allouer 55 millions € supplémentaires d'aide humanitaire à l'Ukraine pour préparer l'hiver prochain.
Le 21 avril, Olena Zelenska, a rencontré la vice-présidente de la Commission européenne, Dubravka Suica, la ministre suédoise des services sociaux, Camilla Waltersson Grönvall et la vice-présidente du Parlement européen, coordinatrice pour les droits de l'enfant, Ewa Kopacz. Elles ont discuté de la création d'un bureau qui coordonnera la réforme du système d'éducation des orphelins et des enfants privés de soins parentaux, qui devrait être financé par la BERD. Le même jour, la Commissaire ukrainienne pour les droits de l'enfant, Daria Herasymchuk, a rencontré la délégation de la Commission européenne, du Parlement européen et de la Suède pour discuter de l'expulsion forcée d'enfants ukrainiens vers la Russie.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, s'est rendu à Kiev le 20 avril et a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a rappelé que l'Alliance était avec l'Ukraine, que les Alliés avaient fourni plus de 150 milliards € de soutien au pays et que sa place était dans l'Alliance.
Dès le 15 avril, la Pologne, la Hongrie , la Slovaquie la Bulgarie ont annoncé suspendre l'importation de produits agricoles, dont les produits céréaliers, en provenance d'Ukraine, qu'elles accusent de déstabiliser leurs marchés. Le 18 avril, l'Ukraine et la Pologne sont parvenus à un accord permettant le transit des produits agricoles ukrainiens. Le 19 avril, la Commission a proposé plusieurs mesures, dont un soutien financier agricole aux agriculteurs touchés, des mesures de sauvegarde exceptionnelles sur des produits et des mesures pour faciliter le transit des exportations de céréales ukrainiennes via les couloirs de solidarité. Ces mesures sont subordonnées à la levée par les États membres concernés de leurs mesures unilatérales.
Les 19 et 20 avril s'est déroulé à Kiev le Sommet international des villes et des régions. L'événement a réuni des représentants de l'Ukraine, du Conseil de l'Europe, de l'Union européenne et des gouvernements de chaque État membre, et d'États partenaires venus évoquer la reconstruction de l'Ukraine. Dans une déclaration commune, ils ont confirmé leur volonté de participer à la reconstruction de l'Ukraine et défini les principes directeurs de cette initiative. 11 accords ont été signés entre des régions, villes et communautés ukrainiennes et des partenaires étrangers.
La Commission a présenté, le 18 avril, sa réforme du cadre de l'Union européenne pour la gestion des crises bancaires et l'assurance des dépôts, qui devrait permettre aux autorités d'organiser la sortie du marché d'une banque défaillante grâce à de nouveaux outils.
Le 18 avril, la Commission a présenté une proposition de règlement sur la cybersolidarité visant notamment à créer un mécanisme d'urgence dans le domaine de la cybersécurité mais aussi un cyber bouclier européen, infrastructure composée de centres d'opérations de sécurité (SOC) nationaux et transfrontières dans l'Union européenne d'ici 2024.
Le Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, s'est adressé aux députés le 19 avril et a appelé l'Union européenne à rester ouverte et à lutter contre le protectionnisme et le populisme, mais aussi à rester unie face à "l'agression inacceptable de la Russie".
Les députés européens ont adopté, le 19 avril, un règlement sur la déforestation qui oblige les entreprises à vendre leurs produits dans l'Union européenne uniquement si elles déclarent qu'ils ne proviennent pas de terres déboisées et qu'ils n'ont pas causé de dégradation des forêts. Elles devront également vérifier que ces produits respectent la législation du pays de production y compris les droits de l'Homme. Ce règlement doit maintenant être approuvé par le Conseil.
Les députés européens ont adopté, le 18 avril, cinq textes dans le cadre de l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici 2030. Il s'agit de la réforme du système d'échanges de quotas d'émission, y compris pour l'aviation, de la création d'un nouveau mécanisme contre les fuites de carbone (MACF, mécanisme d'ajustement carbone aux frontières) et d'un Fonds social pour le climat.
Le 20 avril, les députés européens ont adopté le règlement sur les marchés de cryptoactifs (MiCA) permettant de tracer les transactions de cryptoactifs, lutter contre les manipulations de marché, prévenir le blanchiment de capitaux et le financement d'activités criminelles. Le règlement doit maintenant être adopté formellement par le Conseil.
Les députés européens ont adopté, le 20 avril, un mandat de négociation concernant le nouveau règlement sur le filtrage des ressortissants étrangers, celui relatif à l'asile et à la gestion des migrations, le règlement sur les situations de crise et la révision de la directive sur les résidents de longue durée. Un accord doit maintenant être trouvé avec le Conseil sur ces textes.
Le Conseil et le Parlement sont parvenus, le 18 avril, à un accord provisoire sur le règlement européen sur les semi-conducteurs (Chips Act). L'objectif est de doubler la part de marché mondiale de l'Union européenne dans les semi-conducteurs, de 10 % à plus de 20 % d'ici 2030, en créant de meilleures conditions pour le développement d'une base industrielle dans ce domaine. Cet accord doit désormais être formellement adopté par les deux institutions.
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