France

Guillaume Peltier, le premier vice-président de LR, s'est réjoui des annonces du chef de l'État. Une position minoritaire qui n'est pas passée inaperçue au sein de la direction.

CONTRE-POINT- Les mesures annoncées par le chef de l'État lundi devraient coûter plus de 10 milliards d'euros aux finances publiques. Une facture qui va faire basculer le déficit au-delà des 3% du PIB l'an prochain, et qui remet en cause la politique européenne d'Emmanuel Macron.

INTERVIEW - Le maire PS du Mans, et ancien ministre de l'Agriculture, déplore la vacuité des mesures annoncées par Emmanuel Macron pour répondre à la crise des «gilets jaunes», mais aussi le soutien des socialistes à la motion de censure des communistes.

La majorité rivalise d'idées pour financer les 10 milliards d'euros promis par Emmanuel Macron aux Français modestes.

De nombreux rassemblements lycéens se sont déroulés mardi, sans incident majeur, dans plusieurs villes de France. Quelque 700 établissements ont répondu à l'appel du "mardi noir" lancé par les principaux syndicats.

Face à la décision du gouvernement d'augmenter les frais d'inscription pour les étudiants extra-communautaires, les concernés se mobilisent. Les présidents d'université ont demandé lundi au gouvernement la suspension de la hausse.

Les députés socialistes, indispensables pour déposer la motion, ont approuvé à l'unanimité leur participation à l'initiative communiste et insoumise.

Le petit parti d'extrême gauche refuse l'union avec le Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a transmis leurs dossiers à la justice, qui a ouvert 15 enquêtes.

La sociologue, membre honoraire du Conseil constitutionnel, analyse "à chaud" la réponse présidentielle à la crise actuelle.

La question du financement des mesures annoncées par Emmanuel Macron lundi reste floue, alors qu'Édouard Philippe est intervenu, mardi après-midi, à l'Assemblée nationale. France 24 fait le point sur les solutions de trésorerie du gouvernement.

Pendant qu'Emmanuel Macron tentait de calmer la colère des gilets jaunes, le Sénat allégeait une taxe destinée à ralentir l'exil fiscal.

Le chef de l'État a déjeuné avec Nicolas Sarkozy vendredi, discutant de la défiscalisation des heures supplémentaires.

Par Alexis Brézet, directeur des rédactions.

Le chef de l'Etat a admis regretter certains de ses propos. Cas d'école avec l'horticulteur qui devait "traverser la rue".

Emmanuel Macron a annoncé le retour des heures supplémentaires défiscalisées. Des mesures critiquées dans le passé par plusieurs ministres du gouvernement.

Si la CGT reste en tête dans la fonction publique, la CFDT prend désormais la première place des syndicats, public et privé confondus.

Les oppositions des deux bords ont, pour diverses raisons, exprimé leur insatisfaction vis-à-vis des mesures annoncées.

Pour financner les mesures du chef de l'État, le président de l'Assemblée nationale a évoqué un creusement "temporaire" du déficit, ce mardi.

Sans surprise, à droite comme à gauche, les réactions aux annonces du président Emmanuel Macron destinées à calmer la contestation des Gilets jaunes sont plutôt négatives, jugeant les concessions insuffisantes et contre-productives.