Plus qu'une fête du travail traditionnelle, ce 1er Mai était surtout une treizième journée de contestation contre la réforme des retraites en France. Si l'on est loin du raz-de-marée attendu, l'appel à manifester a été suivi. La CGT revendique 2,3 millions de manifestants (800 000 selon le ministère de l'Intérieur). Et maintenant quelle suite donner au mouvement ? Comment le gouvernement peut-il renouer le dialogue ? On va plus loin avec Marc Sémo et Bruno Daroux
Une manifestation massive et festive, mais émaillée de violences, s’est déroulée à Paris lundi pour célébrer le 1er-Mai et poursuivre la contestation contre la réforme des retraites. Dans le cortège, la détermination des manifestants semble renforcée par leur colère à l'encontre d'un gouvernement jugé méprisant.
Les syndicats voulaient faire de ce 1er-Mai la plus grande mobilisation de l'histoire moderne française. Cette année, la fête du travail s'est transformée en cri de colère contre la réforme des retraites de l'exécutif. Au total, 2,3 millions de personnes ont manifesté dans toute la France, selon la CGT, dont 550 000 personnes rien qu'à Paris. Peut-on parler d'un 1er-Mai pleinement réussi pour les syndicats ? Quelle suite donner à ce mouvement de contestation contre la réforme des retraites ?
Un grand nombre de pays, dont les États-Unis mais également la Russie et l'Iran, ont appelé, lundi, la France à accroître ses efforts pour lutter contre les violences policières et les discriminations raciales, à l'occasion de l'examen de la situation des droits de l'Homme dans le pays par l'ONU.
À l’occasion du couronnement de Charles III prévu le 6 mai, "C'est en France" marche sur les traces de la famille royale britannique à Paris. De nombreux lieux sont dédiés à la couronne britannique : l'avenue George V, la place Edouard VII, l'avenue Victoria, la Villa Windsor ou bien le marché aux fleurs Reine Elizabeth II. Une histoire d'amour entre Paris et la "Royal Family" qui ne date pas d'hier : depuis la reine Victoria en 1855, chaque visite de souverain est célébrée en grande pompe.
Près de 800 000 personnes selon la police ont défilé lundi dans toute la France, 2,3 millions selon la CGT, lors d'un 1er-Mai très mobilisateur placé sous le signe de la contestation contre la réforme des retraites. À Paris, Nantes ou encore Lyon, de nombreux heurts ont éclaté entre manifestants radicaux et forces de l'ordre, qui déplorent plus d'une centaine de blessés dans leurs rangs.
Une mobilisation record est attendue le 1er mai en France, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs. Les organisations syndicales ont appelé à une journée de mobilisation "extraordinaire" pour demander le retrait de la réforme des retraites qui a été promulguée par le président de la République après la validation du Conseil constitutionnel.
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