Paisible hameau marqué par un essor fulgurant, Le Creusot est devenu le berceau de la révolution industrielle française et le cœur de l’empire Schneider. Si la ville bourguignonne n’a plus rien de la glorieuse cité prospère, elle continue de vivre au rythme de ses usines.
Il est des arrestations dignes du roman de Kafka, « le Procès ». Dans ce dernier, deux hommes viennent arrêter Joseph K. à son domicile pour un crime qu’ils refusent de lui révéler. Condamné à mort, le protagoniste ne connaîtra jamais la nature de son crime.
Sa tête a été mise à prix par le président Erdogan et pourtant, depuis son exil forcé en Allemagne, le journaliste Can Dündar continue de résister à l’autoritarisme de l’AKP. Il livre ses espoirs mais aussi ses craintes, à la veille du second tour de la présidentielle où s’affrontent l’opposition rassemblée et l’autocrate d’Ankara, prêt à tout pour conserver le pouvoir. Entretien.
Le 5 décembre 1933, après treize années d’interdiction, l’alcool est de nouveau légal dans la patrie de l’Oncle Sam. Inscrite dans une histoire mêlant conservatisme rigoriste et visées émancipatrices, la « noble expérience » n’aura pas mis fin à l’alcoolisme et aura instillé des effets pervers dans la société états-unienne.
L’État libéral ne se contente pas d’arroser les entreprises, il dorlote aussi les plus fortunés. Les ultrasriches ne payent quasiment pas d’impôt sur le revenu.
Le « maintien de l’ordre » a basculé dans une dimension ultramilitarisée, explique le journaliste Paul Moreira dans un documentaire en deux parties. Il y ausculte la violence croissante déployée dans le monde par les « forces de l’ordre » face à la contestation populaire, et questionne l’usage d’armes comme le lanceur de balles de défense (LBD).
C’est l’obsession maladive des plus riches : échapper au prétendu « matraquage fiscal ». C’est aussi le comble du cynisme libéral : faire croire aux autres que baisser leurs impôts améliorera significativement leurs conditions de vie. Ce mantra, Emmanuel Macron ne cesse de le décliner sur tous les tons. En recherche désespérée de popularité, il a annoncé, le 15 mai, une future baisse de 2 milliards de l’impôt sur le revenu pour les « classes moyennes ». Cette mesure, qui demeure extrêmement floue, n’aidera pas beaucoup le « pouvoir d’achat » des Français.