Le militant communiste libanais est emprisonné en France depuis 39 ans alors qu’il est libérable depuis 1999. Son avocat a fait une nouvelle demande pour qu’il puisse retourner dans son pays. Dimanche, une manifestation est organisée pour en finir avec ce harcèlement inhumain qui n’est autre qu’une vengeance politique.
Le sénateur PCF des Hauts-de-Seine Pierre Ouzoulias parraine le colloque « Les étrangers dans la Résistance : vers l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian », organisé au palais du Luxembourg le 18 février. Il nous explique les raisons de cette bataille pour la reconnaissance institutionnelle du héros de l’Affiche rouge.
Dans « l’Armée du crime », Robert Guédiguian narre l’épopée de Missak Manouchian et des FTP-MOI. Il souligne la portée considérable qu’aurait pour tous les immigrés l’entrée du résistant arménien au Panthéon.
Entre les e-mails à foison, les réunions qui s’enchaînent et le reporting incessant, de plus en plus de salariés sont soumis à une surstimulation mentale qui s’avère destructrice.
J’aimerais vous parler d’une femme. Elle est afghane. Elle a 26 ans. Elle vit dans une ville du nord de l’Afghanistan. Elle s’appelle Behishta Khairuddin. En 2021, déjà titulaire d’un brevet en technologie, elle avait envoyé son dossier d’inscription à la prestigieuse université indienne, l’Institut des études technologiques de Chennai. Sa candidature venait d’être acceptée et elle projetait d’aller s’installer dans le campus pour y étudier la chimie quand les talibans ont repris le pouvoir, en août 2021.
Le vocabulaire du combat politique contemporain est envahi de termes diffusés par la droite conservatrice pour lutter contre tout un ensemble de valeurs progressistes : «islamo-gauchisme», «wokisme», «cancel culture». Tous ont en commun d’être particulièrement mal définis, de s’appliquer à des réalités multiples et complexes, d’être brandis à tort et à travers, d’encourager des amalgames très peu explicatifs et parfois même de ne rien désigner du tout que les représentations mentales de ceux qui les utilisent.
Dans cette petite commune bretonne en proie à une forte crise du logement, les habitants ne désarment pas contre une intensification du tourisme qui se fait aux dépens des locaux.
Première ville touristique de France, Paris a été, avant les autres, confrontée aux locations saisonnières de type Airbnb. Ian Brossat, adjoint PCF au logement à Paris, auteur d’un livre sur le sujet, évoque le combat des collectivités pour obtenir le droit de les réguler.
Sainte-Geneviève-des-Bois, à 25 km de Paris. Ce samedi 15 juin 1963, ouvre, dans une atmosphère de fête, un supermarché Carrefour d’une surface aussi inédite que son audacieuse formule : « Tout sous un même toit ! » Les clients prennent d’assaut ce qui ne s’appelle pas encore « hypermarché ». Une révolution qui fait définitivement entrer la France dans l’ère de la distribution de masse.
Par Jean-Claude Daumas, professeur d’histoire émérite à l’université de Franche-Comté, membre honoraire de l’Institut universitaire de France
Depuis quelques années, elle a décidé de prendre parti. La philosophe Barbara Stiegler analyse les fondements idéologiques de la réforme des retraites et revient sur le traitement médiatique des intellectuels qui décident de s’engager dans le combat social. Entretien
Impressionnant et farfelu au premier abord, le recours aux ventouses est une alternative efficace pour lutter contre les pépins du quotidien. En améliorant la circulation sanguine, elles agissent contre certaines douleurs, l’arthrose ou encore les insomnies.
Dans les zones touristiques, résidences secondaires et baux saisonniers s’accaparent le parc locatif et entretiennent la hausse des prix, laissant les habitants sans solution de logement ou forcés de se rabattre sur un habitat dégradé. Mais, malgré les nombreux appels à plus de régulation, le gouvernement n’agit pas.