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Afrique

RDC : des nouveaux animateurs à la tête de la GECAMINES

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 28/02/2023 - 11:52

 



Le président de la République a nommé, par ordonnance présidentielle, un nouveau comité de gestion à la Générale des carrières et des mines, (GECAMINES). Cette ordonnance, signée samedi dernier, a été rendue publique lundi 28 février. 


Ainsi, le nouveau comité de gestion de la GECAMINES est constitué des personnalités suivantes:


Guy Robert Lukama Nkuzi, président du conseil d’administration


Placide Kala Basidiwa, directeur général(DG)

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In memoria : Sergent SAMBOHOUN Alain Tia

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/02/2023 - 11:30

Déja 10 ans !

28/02/2013 - 28/02/2023

« Oui, pour moi vivre c'est le Christ et si je dois mourir, j'y gagne » (Phil 1,21)
Le Sergent SAMBOHOUN Alain Tia, Précédemment en service au Bataillon des Transmissions des Armées

ALAIN REPOSE EN PAIX
AUPRÈS DE TON CRÉATEUR

MESSES À LA PAROISSE SAINT PIERRE DE GOUNGHIN

* le Mardi 28 février 2023 à 18h30

* le Dimanche 12 Mars 2023 à 9h

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Kindu : le MSC s’inquiète de l’insécurité qui s’installe dans le milieu politique

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 28/02/2023 - 10:53


 


Le parti politique Mouvement de solidarité pour le changement (MSC) s’est dit profondément préoccupé, lundi 27 février, par l'insécurité dans la ville de Kindu (Maniema). Au cours d’un point de presse, le président interfédéral du MSC, Radjabu Amisi Bin Musazi, a regretté que cette insécurité s’installe aussi dans la sphère politique.


 

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Kananga : début des travaux de construction de la morgue moderne de l’hôpital provincial

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 28/02/2023 - 10:32

 



Le gouverneur du Kasaï-Central, John Kabeya, a lancé, lundi 27 février à Kananga, la construction de la morgue de l’hôpital provincial aux normes modernes.


Les travaux seront exécutés par l’entreprise SAFRIMEX pour une durée ne dépassant pas six mois.

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Beni : le personnel de la mairie sensibilisé sur le danger des mines et engins explosifs improvisés

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 28/02/2023 - 09:31

 


  


Les agents de différents services de la mairie Beni (Nord-Kivu) ont été sensibilisés, lundi 27 février, sur le danger que représentent les mines et engins explosifs improvisés.   

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AVIS D'APPEL D'OFFRE POUR LA REALISATION DE MAGASIN DE STCOKAGE ET DE CONSERVATION DES PRODUITS AGRICOLES DE 100 T, 50T ET25T DANS LES LOCALITÉS DE TOUGAN, DI, BANFORA ET MOUSSODOUGOU

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/02/2023 - 09:30

N° BFVK-001-DAO-SNV-2023-ECDD

SNV est une organisation partenaire du développement global investie d'une mission, qui est ancrée dans les contextes et les sociétés où nous travaillons. En nous inspirant des principes transformationnels et des objectifs fixés par les ODD, nous nous engageons à développer des systèmes agroalimentaires résilients qui garantissent la sécurité alimentaire et une nutrition appropriée ; à accroître la fiabilité et la disponibilité des systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement pour atteindre une quantité et une qualité acceptables ; et à améliorer l'accès aux énergies durables et d'un coût abordable pour tou∙te∙s.

Actifs au Burkina Faso depuis 1970, nos projets couvrent l'ensemble du pays. Nous avons des bureaux à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Fada N'Gourma et Dédougou avec des équipes résilientes et pluridisciplinaires composées à plus de 90% de personnel national.

Le consortium SNV Organisation Néerlandaise de Développement et World Waternet (WWn), a acquis un financement de l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas (EKN) pour la mise en œuvre du projet de gestion intégrée des ressources en eau intitulé Eau, CLE du Développement Durable (ECDD). Le projet a une durée de quatre ans et couvre la période de décembre 2020 à décembre 2024. Il renforcera différentes institutions et organisations, chacune dans son rôle et dans son mandat, ainsi que leur capacité de collaborer et de faire participer la population.

Il a pour objectif global de contribuer à la résilience des populations dans les territoires cibles par l'accroissement des moyens de subsistance et l'accès aux services de l'eau, l'hygiène et l'assainissement et comme impact indirect de contribuer à la gestion durable des ressources en eau et à leur utilisation domestique et productive dans des zones fragiles des bassins versants du Burkina Faso.

SNV, agissant en qualité de Maitre d'Ouvrage lance le présent Avis d'Appel d'Offre pour la réalisation de magasin de stockage et de conservation des produits agricoles. Les réalisations sont réparties par les lots suivants. Les entreprises soumissionnaires ne peuvent postuler qu'à un seul lot :

1. La participation à la concurrence est ouverte à toute entreprise pour autant qu'il ne soit pas sous le coup d'interdiction ou de suspension et en règle vis-à-vis de l'administration du Burkina Faso ;

2. La durée de la réalisation est de 06 mois pour l'ensemble des ouvrages allant de mi-avril 2023 à mi-septembre 2023. La durée pour chaque lot sera préciser à la rencontre de cadrage avec chaque entreprise. SNV se réserve le droit de revoir la durée d'exécution de façon unilatérale à tout moment de l'exécution ;

3. Les soumissionnaires éligibles, intéressées sont invitées à télécharger le DAO et Annexes en suivant le lien https://urlz.fr/kX7W ou à le retirer au secrétariat de SNV, sise à Ouaga 2000, Sect. 54, Av. SARE Elie, Porte 437 01 BP 625 Ouagadougou 01- Burkina Faso, Tel : 25409263 ;

4. Les offres techniques et financières doivent être rédigées en français et présentées en un (01) original et deux (02) copies dans une enveloppe avec mention « REPONSE A L'APPEL D'OFFRE POUR LA REALISATION DE MAGASIN DE STOCKAGE ET DE CONSERVATIONS DE PRODUITS AGRILE DE 100T, 50T, 25T (PRECISER LE LOT ET L'INTTUTILE DU LOT) », conformément aux instructions aux soumissionnaires, et devront parvenir au secrétariat de SNV, au plus tard le 17 mars 2023 à 12HOO. En cas d'envoi par la poste ou autre mode de courrier, la SNV ne peut être responsable de la non réception de l'offre du soumissionnaire ;

5. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de 120 jours, à compter de la date de remise des offres ;

6. Les soumissionnaires ne prennent pas prendre part au processus de dépouillement, et le ou les entreprises retenues seront contactées directement pour la suite du processus ;

7. La SNV se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d'offres.

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Beni : lancement officiel de la 2e phase du projet THIMO de la voirie urbaine

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 28/02/2023 - 09:11


  


La deuxième phase du projet Travaux à haute intensité des mains d’œuvre (THIMO), du Fonds social pour la République, a été lancée, lundi 27 février à Beni (Nord-Kivu) par le maire de cette ville.   


Les travaux de cette deuxième phase du projet THIMO concernent la réhabilitation des rues et des avenues, le gravelage ainsi que l’entretien de certains caniveaux de Beni. 

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Décès de Mme OUEDRAOGO née SOULAMA ARAMATOU : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/02/2023 - 08:30

La Grande famille OUEDRAOGO, les familles alliées SOULAMA, HEMA, OUATTARA, SIRIMA

Monsieur OUEDRAOGO PEGWENDE CHEICK KADER

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fille, belle fille, Épouse, sœur

Mme OUEDRAOGO née SOULAMA ARAMATOU
survenu le 25 Février 2023 à Rabat au Maroc

Arrivée du corps le 1er Mars 2023 à 1h30 du matin à l'aéroport international de Ouagadougou.

Levée du corps et recueillement à partir de 9h au domicile familial à Tanghin le mercredi 1er Mars 2023 suivi de l'inhumation au cimetière Route de Kamboinsin à partir de 10h.

Union de Prière

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Le Potentiel : « Macron à Kinshasa : les mouvements citoyens dénoncent son rapprochement avec Kigali »

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 28/02/2023 - 07:55


Revue de presse du mardi 28 février 2023


La visite annoncée à Kinshasa du président français, Emmanuel Macron, est largement commentée par les journaux parus mardi 28 février.

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In memoria : GUERANDI née MAIWORE Elisabeth

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/02/2023 - 07:30

« Nul ne meurt si son souvenir demeure intact dans la mémoire des siens »

1er mars 2017 – 1er mars 2023

Voilà six (6) ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui sa servante :
Madame GUERANDI née MAIWORE Elisabeth

A l'occasion de ce triste anniversaire,

Les grandes familles SALKREO, GUERANDI au Cameroun ;

Les familles KOWE, DOUBOU, et CISSE au Burkina Faso ;

Prient ceux qui l'ont connue et aimée à s'unir à elles dans la prière et/ou en pensée pour le repos de son âme.

Que le Dieu tout puissant vous bénisse et vous récompense au Centuple de vos bienfaits.

UNION DE PRIERES !!!

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Bandundu : peine de mort requise contre le présumé bandit « Serpent »

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 28/02/2023 - 07:20


Le tribunal de grande instance de Bandundu a débuté lundi 27 février ses audiences foraines, opposant le ministère public au prévenu Tamuzi Gloria, alias « Serpent ». Le ministère public a requis la peine de mort contre ce jeune de vingt-cinq ans, accusé de plusieurs griefs dont les meurtres.

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Ir Paluku Kighoma recommande la consommation du miel du Nord-Kivu pour combattre la malnutrition

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 28/02/2023 - 06:07


Le miel du Nord-Kivu est un aliment simple, riche, qui ne subit aucune transformation chimique.  Sa consommation régulière peut permettre de réduire le taux de malnutrition actuellement élevé dans la province, recommande l’Ingénieur Alphonse Paluku Kighoma, au terme d’une enquête de onze mois portant sur la qualité du miel consommé à Goma et son rôle dans l’alimentation. 

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RDC : pas de signe du retrait de M23 des zones occupées comme le prévoit le chronogramme de l’EAC

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 28/02/2023 - 05:39


La réunion des chefs d'état-major des forces de défense de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), tenue à Nairobi le 9 février 2023, avait décidé que le retrait du M23 s'échelonnerait sur une période de 30 jours. C’est ce mardi 28 février que le mouvement de retrait des rebelles du M23 devrait débuter. Mais, sur le terrain, c’est tout le contraire qui s’observe.


En effet, au lieu de quitter les espaces occupés, les rebelles du M23 et l’armée rwandaise poursuivent plutôt l’occupation de nouvelles entités.

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FESPACO : « Il n'est pas question qu'on laisse notre culture entre les mains des autres, qui vont l'exploiter comme ils ont exploité nos ressources » (Pr Fatou Sow Sarr, commissaire CEDEAO)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 23:43

Présente à Ouagadougou dans le cadre du 28e FESPACO, le commissaire en charge du développement humain et des affaires sociales de la Commission de la CEDEAO, Pr Fatou Sow Sarr, a été reçue en audience, dans la soirée de ce dimanche 26 février 2023 par le ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, Olivia Rouamba. Au menu, l'actualité culturelle certes, mais également des questions politiques de l'espace communautaire CEDEAO.

La délégation dit être venue pour manifester la solidarité de l'institution communautaire, CEDEAO, au peuple burkinabè et à son gouvernement à cette période de FESPACO. « Cela traduit la résilience du pays qui a su, malgré toutes les difficultés, tenir cette manifestation importante pour l'Afrique ; parce qu'aujourd'hui, le FESPACO n'est plus une propriété du Burkina, il appartient à notre sous-région, il appartient à notre continent. Le FESPACO nous élève au niveau international et permet à l'Afrique d'être à la table des plus grands de ce monde dans le domaine du cinéma », a exprimé Pr Fatou Sow Sarr à sa sortie d'audience.

De l'avis de l'hôte, le cinéma, la culture d'une manière générale, est importante dans la marche du monde. « L'Afrique est l'avenir du monde, c'est l'Afrique qui doit définir le futur de la culture. Pour cela, nous attachons une importance capitale au FESPACO pour qu'il continue à exister et pour qu'il aille encore plus et beaucoup plus haut. Le FESPACO aidera nos pays à avoir la place qui leur revient sur la scène internationale ; parce que d'abord, c'est une question économique, mais en même temps une question politique. (…). Il n'est pas question qu'on laisse notre culture entre les mains des autres, qui vont l'exploiter comme ils ont exploité nos ressources. La culture est aujourd'hui un bien économique. C'est ce que le Burkina est en train de faire. Le Burkina est un pays qui nous est tous cher dans cette sous-région ; parce que Thomas Sankara, comme Kwamé Nkrumah, Cheick Anta Diop, continuent aujourd'hui d'être la boussole pour notre jeunesse. Pour cela, ce que le Burkina a produit nous appartient tous », a brandi le commissaire en charge du développement humain et des affaires sociales de la Commission de la CEDEAO.

« Il faut que nous ayons une communauté forte »

Pr Fatou Sow Sarr qualifie donc cette présence à Ouagadougou d'obligation, car convaincue que l'intégration doit être une réalité dans la sous-région. « Nous n'avons pas de choix que d'être unis, pour pouvoir vaincre les difficultés qui vont se présenter à nous. Nous avons un même destin, nous sommes une communauté de destin et la CEDAO travaille à cela. Ce qui touche un de nos pays membres ébranle l'ensemble des autres pays », déclare-t-elle.

Réagissant à une question sur les sanctions de la CEDEAO contre les dirigeants de la transition, elle a expliqué qu'elles procèdent des décisions de la Conférence des Chefs d'Etat, qui répond à une logique à son niveau. « Mais nous, pour le mandat que nous avons, c'est de nous activer dans le champ du développement, et c'est ce que nous faisons, par des bourses que nous octroyons, des appuis en cas de situations de catastrophe, les soutiens humanitaires, etc. », évoque le commissaire Fatou Sow Sarr, avant de confier qu'à son arrivée en août, le premier acte qu'elle a signé, a consisté en une aide financière à l'éducation au Burkina Faso.

Le chef de délégation dit avoir également échangé avec le ministre en charge de la famille sur des sujets liés à la cellule familiale. « Aujourd'hui, le problème de notre sous-région, c'est celui de la jeunesse. Or, la jeunesse, c'est d'abord la famille », pose-t-elle avant de relever la nécessité de travailler à recoudre les familles et à assurer la cohésion au sein d'elles, de sorte à donner de l'espoir à la jeunesse qu'il y a un avenir meilleur. « Nous avons les ressources, nous avons les compétences, il nous reste à faire un petit effort pour comprendre tout cela, pour l'internaliser et travailler de manière intelligente sur nos relations avec l'extérieur. Pour pouvoir le faire, il faut que nous ayons une communauté forte », étale Pr Sow Sarr, pour qui, il faut se battre, chacun, à l'intérieur de son propre espace pour cette vision commune. Mais c'est en se donnant la main, en se serrant les coudes, que cet objectif sera atteint, convainc Pr Fatou Sow Sarr.

Tout n'est donc pas peint en noir quand on évoque la question CEDEAO

Pour le ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, Olivia Rouamba, cette démarche « vient du coup rassurer » non seulement les populations burkinabè, mais aussi les autorités dans ce contexte de l'élargissement des sanctions de la CEDEAO contre les trois pays (Burkina, Guinée, Mali). « Cette présence rassure à plus d'un titre ; quand vous entendez le discours que madame le commissaire a tenu, qui est qu'elle va transmettre fidèlement le plaidoyer qui a été fait lors de nos échanges, et qui vise à rassurer nos peuples et à mettre en exergue l'aspect CEDEAO des peuples que l'aspect sanctions. Et elle l'a si bien relevé, c'est la Conférence des chefs d'Etat qui a justement pris cette décision de renforcement des sanctions. Encore qu'à ce niveau (et c'est une analyse que je mène de façon objective), elle ne fait pas l'unanimité », accueille le ministre Rouamba.

Elle apprend également qu'au cours des échanges, il a été question de LGBT, qui, de son avis, tend à brader les valeurs culturelles, « alors que la culture, c'est tout ce qui doit nous rester, même quand on a tout perdu ».

Elle loue aussi les échanges sur la question de la famille et des femmes qui, selon elle, constitue un pan très important au Burkina, surtout dans ce contexte sécuritaire difficile. « Je profite adresser des mots de remerciements …, parce qu'on a reçu une note du président de la Commission de la CEDEAO, qui a répondu favorablement à une requête qu'on avait envoyée et qui demandait un soutien pour les personnes déplacées internes (soutien humanitaire, sécuritaire…) », informe le ministre Olivia Rouamba, faisant observer que tout n'est donc pas peint en noir quand on évoque la question CEDEAO.

O. L
Lefaso.net

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Attaques terroristes : « Pendant que le FESPACO bat son plein à Ouagadougou, l'horreur s'est produit à Partiaga », affirment ses ressortissants

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 23:40

Les ressortissants de la commune de Partiaga, dans la province de la Tapoa, ont convoqué la presse dans l'après-midi de ce lundi 27 février 2023 pour parler d'une attaque terroriste qui a eu lieu le dimanche 26 février 2023 dans cette commune de la région de l'Est. Ils dénoncent le « silence des autorités » face à ce qu'ils qualifient « d'horreur ».

Les ressortissants de la commune de Partiaga à Ouagadougou montent au créneau contre les autorités, vingt-quatre heures après « l'attaque » survenue dans cette commune. Au moment où nous écrivions ces lignes, aucune autorité administrative, ni militaire n'a fait cas de ces attaques. Un silence qui agace les ressortissants de cette commune, sans nouvelles de leurs proches. « Que devons-nous faire, si nos parents ont été sauvagement assassinés dans la matinée de ce dimanche 26 février 2023 et que l'autorité s'est murée dans un silence des plus sordides », lancent-ils d'entrée.

Saïdou Sinini, porte-parole des ressortissants de la commune de Partiaga à Ouagadougou

Selon les conférenciers, le départ du détachement militaire et de la brigade territoriale de la gendarmerie de Partiaga a précipité cette attaque. Une attaque survenue malgré les différentes alertes adressées aux autorités administratives et militaires à travers les réseaux sociaux et les médias, disent-ils.

« Comme s'ils savaient ce qui allait arriver, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ne reviendront plus jamais jusqu'à ce que le pire survienne, c'est-à-dire l'attaque barbare du dimanche matin. Les terroristes ont donc profité de cette absence des hommes qui sont payés pour assurer la sécurité des populations pour se mobiliser et encercler la commune durant plus de quatre jours avant de lancer l'attaque finale », explique Saïdou Sinini, porte-parole des ressortissants de Partiaga.

Le présidium lors de ce point de presse

Ils reconnaissent tout de même que des frappes aériennes ont très souvent été menées par les forces armées nationales en réaction aux mouvements des groupes armés terroristes. « La veille du drame, des frappes aériennes ont été enclenchées sur quelques bases terroristes aux alentours de la ville », reconnaissent-ils.
Selon eux, les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) sont restés pour protéger la ville. Mais par manque de renforts, cela n'a pas été suffisant. « La mobilisation des VDP ne fera pas le poids face à ces groupes armés terroristes que même les professionnels du métier des armes redoutent et craignent », assure Saïdou Sinini, porte-parole des ressortissants de la commune de Partiaga à Ouagadougou.

C'est ainsi qu'au petit matin de ce dimanche 26 février 2023, aux environs de 5h30 s'est produit l'attaque. Ils assurent que les terroristes ont détruit tout sur leur passage, du massacre des populations civiles aux destructions des biens immobiliers et des vivres. « Une histoire que seuls les films d'horreur peuvent réaliser. Les forces terroristes ont détruit la plupart des bâtiments administratifs de la ville et ont sillonné les concessions pour y mettre le feu. Les hommes qui se sont retrouvés sur leurs chemins ont été tout simplement abattus. Même les fidèles chrétiens qui étaient à l'office religieux du dimanche n'ont pas eu la compassion de nos tueurs du jour », décrivent-ils.

La presse mobilisée pour relayer le cri d'alarme

« Une commune qui a demandé de l'aide depuis plus de deux semaines. Nous sommes déçus de cette façon de faire de nos autorités qui font la sourde oreille quand il s'agit de la vie des habitants de la région de l'Est et particulièrement de la commune de Partiaga. Nous sommes déçus des nouveaux dirigeants qui ont pourtant donné de l'espoir aux populations mais qui nous laissent mourir comme des animaux dans l'ignorance totale. Pendant que le FESPACO bat son plein à Ouagadougou, un film d'horreur s'est passé dans notre ville, Partiaga. Impossible de compter le nombre de morts et de faire un bilan des dégâts », regrettent-ils.

« Si vous ne souhaitez pas que nos populations pactisent avec l'ennemi pour vivre en paix, il est temps que vous nous considérez aussi comme les autres Burkinabè qui arrivent à vaquer à leurs occupations. Nous sommes aussi des Burkinabè », ont-ils prévenu.

Les participants à ce point de presse

Les ressortissants de Partiaga demandent aux autorités d'établir un bilan exact de l'attaque, de faciliter l'enlèvement des différents corps abandonnés afin de procéder à leur enterrement et d'organiser des funérailles, d'établir des couloirs humanitaires pour aider les rescapés, etc.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n'en a pas parlé »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 23:35

Depuis son renversement à la tête de l'Etat, Paul Henri Sandaogo Damiba, retiré au Togo, n'avait plus donné de nouvelles. A travers un entretien avec le journaliste de RFI Alain Foka, diffusé le dimanche 26 février 2023, l'ancien chef de l'Etat burkinabè a enfin rompu le silence, revenant ainsi sur certains axes majeurs de sa gouvernance. Au menu des échanges, l'épineuse question de la sécurité, le choix des partenaires dans la lutte contre le terrorisme, sa vision de la réconciliation, ses relations avec les chefs d'Etat du Mali et de la Guinée, son retour au bercail, lui qui dit avoir hâte de retrouver « le pays de ses parents et de ses grands-parents », etc. Les points saillants de l'entretien ci-après.

Le problème des Burkinabè, ce sont les Burkinabè

« Notre problème est majoritairement interne ». Telle est, selon Paul Henri Sandaogo Damiba, la raison de la persistance du phénomène du terrorisme au Burkina. « C'est vrai qu'il y a l'influence des groupes des grands réseaux extrémistes. Nous avons pu amoindrir l'influence de ces réseaux là sur nos groupes, mais le problème est majoritairement interne. Ceux que nous combattons sont majoritairement des Burkinabè de sang résidents au Burkina Faso et par moments, dans certaines portions hors de contrôle de notre pays », a-t-il renchéri.

Le Burkina courtisé par des sociétés militaires russes, sud-africaines…

La prise du pouvoir du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a suscité une ruée des partenaires militaires auprès du pouvoir pour proposer leurs offres de services dans la lutte contre le terrorisme. Selon ses dires, les offres sont venues de partout, seulement, il ne les a pas acceptées car il estimait que ce serait froisser la fierté des Burkinabè qu'il estimait capables eux-mêmes de se tirer d'affaire. « Nous avons été contactés par des sociétés russophones, sud-africaines et même des sociétés basées en Afrique de l'Ouest. Elles se proposent d'envoyer leurs personnels occuper une zone et nous aider. Bien sûr avec en contrepartie des paiements. Mais nous n'étions pas dans cette dynamique-là.

C'est ce qui m'a fait dire à Bobo que quand quelqu'un se bat pour quelque chose, ça devient sa chose. C'était une manière de dire que notre fierté nationale, notre intégrité, notre côté burkinabè serait mal vu. Tant qu'on peut trouver des solutions entre nous, pourquoi ne pas trouver ces solutions là au lieu de passer par un tiers. Si nous prenions aujourd'hui d'autres partenaires qui viennent, qui ne connaissent pas nos réalités, qui ne connaissent pas nos populations, qui ne connaissent pas nos habitudes, qui ne connaissent pas le mode d'action des groupes armés, comment ces partenaires peuvent être efficaces ? » a-t-il expliqué. Au sujet d'une éventuelle arrivée du groupe paramilitaire russe Wagner au Burkina, il répondra : « je n'ai pas rencontré Wagner ».

Rapports avec les forces françaises installées au Burkina

« A partir de janvier (2022, Ndlr) nous avons trouvé des forces étrangères, notamment françaises, stationnées au niveau de notre pays. Nous avons eu des échanges avec ces forces et nous leur avons demandé de nous accompagner pour qu'on puisse avoir des résultats, œuvrer à la stabilité » a laissé entendre Paul Henri Sandaogo Damiba, à la question de savoir quels étaient ses rapports avec les forces étrangères sur place. Aussi, contrairement à certains qui croient dur comme fer qu'il était un président à la solde de la politique française, l'ancien chef d'Etat explique que les relations du MPSR 1 avec les forces françaises n'étaient pourtant pas toujours au beau fixe. En effet, il estime que son pouvoir a été incompris de ces forces-là, qui attendaient d'être confortées dans l'idée qu'il est réellement là pour les intérêts du peuple burkinabé.

« Au tout début, il faut convaincre. Il faut convaincre pour que les gens comprennent la dynamique actuelle. Tant qu'on n'a pas convaincu un partenaire particulier, c'est difficile que le partenaire s'engage. Ce ne sont pas seulement eux qui n'avaient pas confiance, il y avait les groupes politiques et la communauté régionale. Ils attendaient de voir si ce sont des gens qui sont venus pour aider le pays où ce sont des gens qui sont avides du pouvoir. Il y a toujours un temps qu'on doit prendre pour convaincre et pour que les gens voient vers où vous voulez aller. Et à ce sujet, avec les forces françaises, on a senti qu'il y avait des incompréhensions. Dans les interactions, on a eu quelques contradictions sur le plan de la communication, aussi sur l'engagement opérationnel. Sur le plan opérationnel, nous leur avons demandé de nous soutenir dans la fourniture de renseignements.

En tout cas par moment, nous n'avons pas obtenu les renseignements souhaités. Cet état de fait, nous l'avons exprimé. On le leur disait et il y a des correspondances qui existent » a-t-il lâché.

En dépit de ces désaccords, le lieutenant-colonel Damiba reconnaît que les forces françaises ont appuyé les forces militaires burkinabè, à d'importants moments de leurs interventions sur le terrain. « Quand on a des évènements à certaines heures de la nuit, ils nous viennent en secours. Quand on a des blessés, ils nous appuient. L'ensemble des militaires qui ont opéré véritablement dans les contrées de notre pays peuvent attester que nous avons eu des soutiens pour relever nos blessés, évacuer nos corps, certains apports en renseignements, de l'appui-feu. Mais tout cela, c'est avec le temps que ça s'est installé. On était dans une dynamique de gagner ce qui était avantageux pour nous, pour l'intérêt du pays ».

L'approvisionnement des terroristes en armes

Au cours de l'entretien, Paul Henri Sandaogo Damiba est revenu sur les sources d'approvisionnement des groupes armés terroristes en armes. « Il y a des armes qui sont achetées dans la contrebande. Il y a des réseaux financiers extérieurs et internes aussi. Avant, on parlait de rançons, mais à force de durer sur le terrain, les groupes développent des économies telles que les vols de bétails, l'exploitation de l'or, etc. Ce sont des canaux qui leur permettent d'avoir de l'argent. Ils ont accès aux grands réseaux de contrebande, aux armes récupérées à certaines positions des FDS et à des réseaux extérieurs. Il y a aussi par exemple des convois qui peuvent passer légalement dans nos pays et ne pas arriver à bonne destination ».

A la question de savoir qui fabrique ces armes, il répondra : « il y a par exemple deux types d'engins explosifs. Les engins explosifs improvisés, fabriqués artisanalement et il y a ceux conventionnels, fabriqués dans des usines précises. Dans les années 2018, on a découvert des mines de fabrication qui ont quitté certaines zones de la Lybie et qui étaient arrivées au Burkina. Actuellement par exemple, la kalachnikov est l'arme la plus utilisée. Ce sont des armes du pacte de Varsovie. Beaucoup d'entreprises et beaucoup de sociétés produisent ces armes-là. Mais sur le terrain, ce qu'on retrouve ce sont des versions de Kalash, de fusils mitrailleurs et de RPG 7 ».

Ses relations avec ses homologues du Mali et de la Guinée

Pour Paul Henri Sandaogo Damiba, les pays sont libres d'opter pour un partenaire au profit d'un autre et ce qui était prôné durant ses huit mois de gouvernance, c'est la diversification des partenaires.

A la question de savoir s'il n'avait pas un parti pris pour la France, si fait qu'il avait maille à partir avec ses homologues du Mali Assimi Goïta et celui de la Guinée, Mamadou Doumbouya, l'ancien chef de l'Etat du Burkina s'est voulu clair : « nous n'avons pas choisi d'être avec la France, nous sommes venus trouver des Français. C'était de voir d'abord quels partenariats opérationnels pouvaient être maintenus et améliorer avec eux ». « Je n'avais pas particulièrement de mauvaises relations avec Assimi Goïta. On avait de très bons rapports. On avait décidé d'engager au niveau de la frontière des opérations militaires conjointes, mais en excluant les partenaires. C'est un problème commun au Burkina et au Mali. On avait dit que pour la question frontalière, ce sera entre nos unités. Pour le président Doumbouya, on avait des relations fraternelles », a-t-il confié.

Des acquis engrangés, quoiqu'on dise

Si pour beaucoup, le MPSR 1 a plus contribué à tirer le pays vers le bas plutôt qu'à le sortir de l'ornière, Paul Henri Sandaogo Damiba soutient que des résultats ont été obtenus et des acquis engrangés. « Contrairement à ce qui est raconté, nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n'en a pas parlé. Dès le mois de février, nous avons commencé à faire des opérations de ciblage. On ne peut pas mettre cela à la disposition du public, mais il y a des groupes de personnels qui travaillaient sans relâche 24h sur 24 pour désorganiser les réseaux terroristes. On a comptabilisé pas moins de 170 à 175 sorties d'opération de ciblage.

Chacune de ces opérations a visé et détruit des éléments armés. Ce sont des résultats que nous n'avons pas voulu porter à la connaissance du public mais je pense que tout est disponible. Notre plus grande réussite était de démobiliser les groupes armés. En son temps, des anciens combattants sont revenus donner leurs armes. Ce sont des résultats dont on ne parle pas suffisamment. On était autour d'une centaine de personnes. On avait beaucoup de promesses de personnes mobilisées pour ramener d'autres.

Mais malheureusement cette démarche est tombée à l'eau. Il faut savoir aussi que les groupes armés ne sont pas contents quand il y a des défections dans leurs rangs. Il faut savoir jouer sans trop exposer les autres qui vont être désengagés » a-t-il révélé.
En outre, conformément aux quatre objectifs que sont la lutte contre l'insécurité, le soutien humanitaire aux personnes déplacées internes, l'amélioration de la gouvernance et enfin la question de la réconciliation nationale, il estime qu'il y a eu des avancées considérables, quoique tout n'est été atteint.

« Il y a eu des accalmies dans les régions de l'Est, du Nord, de l'Ouest et du Sud-ouest. Aussi, quand on venait, le nombre de personnes déplacées étaient autour de trois millions. Notre travail a permis de réduire le nombre de personnes déplacées. On était descendu autour de deux millions 400. Ce sont des tableaux qui existent. Il y a des régions où les populations repartaient. En termes de gouvernance, je peux dire sans vraiment nous vanter qu'il y a rare de systèmes politiques qui ont été aussi transparents dans leur système que le système que nous avons conduit », a-t-il renchéri.

Un homme en paix avec sa conscience

Dans leurs premières apparitions au moment du coup d'Etat, les nouveaux maîtres du pays fustigeant le pouvoir en place, l'accusant de se sucrer sur le dos des populations qui souffrent le martyr. A ces velléités de malversations qui faisaient directement allusion au président Paul Henri Sandaogo Damiba, ce dernier répondra qu'il est blanc comme neige.

« Si j'ai pris un franc de l'Etat pour m'enrichir personnellement, je suis prêt à répondre devant les juridictions de mon pays. Est-ce-que quand vous me voyez je ressemble à quelqu'un qui a emporté quelque chose ? Les camarades se moquaient de moi. Ils disaient qu'ils n'ont jamais vu un président aussi pauvre que moi. C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses qui se disent sur les réseaux sociaux. Mais c'est vraiment du fake. Ce sont des choses montées juste pour salir. Moi je suis en paix avec ma conscience », dira-t-il à ce propos.

Sa vision de la réconciliation

Le 8 juillet 2022, Paul Henri Sandaogo Damiba convoquait les autres chefs d'Etat autour d'une table ronde pour discuter des questions de la réconciliation. Au nombre de ses hôtes, l'ancien président Blaise Compaoré qui venait d'être condamné par la justice militaire pour le meurtre de Thomas Sankara. Interrogé sur le sens profond de cette réunion qui visiblement a fait choux blanc en raison de l'absence des trois anciens présidents, il répondra : « Ce n'était pas pour faire une réconciliation. Dans l'intitulé de la correspondance, c'était pour œuvrer pour la cohésion sociale. C'était pour m'asseoir avec les devanciers puis leur demander de nous aider. Cela ne sert à rien que je dise que je peux alors que chacun peut contribuer. L'initiative de cette réunion, au fond, c'était pour demander aux devanciers d'accompagner, de nous aider parce que la situation actuelle du Burkina n'est plus une question d'un clan ou d'une personne. Je pense que toute dynamique qui ne va pas aller dans le sens de réunir tous les fils autour de l'objectif qui est de préserver le pays sera contre-productive », a-t-il laissé entendre.

"Il faut éviter qu'on répartisse l'Afrique une seconde fois"

Au cours de l'entretien, Paul Henri Sandaogo Damiba dit observer de près ce qui se passe au Burkina et se refuse d'y donner lecture car dit-il : « ce que j'observe ne me permet pas de juger pour le moment ». Cependant, estime-t-il, cette course vers les partenaires surtout en ces temps de crise sécuritaire risque de reproduire la sombre histoire de la conférence de Berlin de novembre 1884 à février 1885, où l'Afrique a été partagée comme un gâteau d'anniversaire.

« Je suis certains évènements qui se passent dans mon pays. Mais je pense quand même qu'il faudrait observer en tant que décideur politique et responsable d'un pays, de la prudence. Je soulignais tantôt les difficultés qui peuvent exister entre les responsables de nos pays et puis les différents partenaires aussi qui sont à nos côtés. Le piège qu'il faudrait tout faire pour éviter est qu'on n'aille pas encore vers une nouvelle répartition de l'Afrique », dira-t-il pour conclure.

Son retour au bercail

Au Togo depuis le 2 octobre 2022, Paul Henri Sandaogo Damiba dit avoir le mal du pays. Et même si ce point n'a pas encore été abordé avec les autorités actuelles, il estime que les portes du Burkina Faso ne lui sont pas fermées. « Le pays me manque même si je suis dans de bonnes conditions à Lomé. Je suis pressé de retrouver le pays de mes parents et de mes grands-parents. Le sang qui coule dans mes veines est burkinabè », a-t-il rappelé.

A la question de savoir si ce retour ne serait pas pour récupérer le fauteuil qui lui a été arraché, il répondra : « je ne suis pas intéressé par un quelconque pouvoir politique. Le pouvoir politique corrompt l'homme. J'ai ma personnalité et mes valeurs que je garde bien pour moi. Je veux simplement être utile pour les autres ».

Erwan Compaoré
Ramata Diallo
Lefaso.net
Source : Entretien de Alain Foka avec Paul Henri Sandaogo Damiba

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Bobo-Dioulasso : Nestor Poodassé condamné à 24 mois de prison dont six fermes et deux millions d'amende

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 23:30

Le coordinateur national de Planète des jeunes patriotes, Nestor Poodassé, a été condamné à 24 mois de prison, dont six fermes, et deux millions de francs CFA d'amende ce lundi 27 février 2023 au palais de justice de Bobo-Dioulasso. Il a été reconnu coupable de faits de menaces de mort sous condition.

Nestor Podassé dit "Mandela 1er "coordonnateur de Planète des jeunes panafricanistes, incarcéré depuis le 9 février 2023 était devant la justice pour répondre des chefs d'accusation qui lui sont reprochés. Son procès, qui a plusieurs fois été renvoyé, a finalement repris ce lundi 27 février 2023 au tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso.

Dans les faits, il est reproché à Nestor Poodassé d'avoir accordé lors des événements du 30 septembre 2022, une interview à la chaîne de télévision Afrique média. Dans le contenu de l'interview, il a proféré des menaces de mort à l'encontre d'une communautaire étrangère vivant au Burkina Faso.

Après les débats, le Parquet a retenu les infractions de menaces de mort sous conditions contre lui. Il a demandé au tribunal de le condamner à 24 mois de prison dont 12 fermes et deux millions d'amende ferme.
Le tribunal l'a déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés. Condamnant ainsi Nestor Poodassé à 24 mois de prison dont six mois fermes et deux millions d'amende aussi ferme.

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