Véget kell vetni annak az elgondolásnak, miszerint az Egyesült Államok kivételezett pozíciót tudhat magáénak - ehelyett egyenlő viszonyokat kell teremteni a globális politikában - mondta Hans-Christof Von Sponeck, az ENSZ volt főtitkárhelyettese.
On 28 April 2016, the Permanent Representatives Committee (Coreper) agreed, on behalf of the Council, its negotiating stance aimed at extending by one year the dates of transposition and application of new securities market rules.
The one-year extension will affect the provision of services for investments in financial instruments and on the operation of regulated financial markets. Coreper asked the Netherlands presidency to start negotiations with the European Parliament as soon as possible, so as to enable adoption at first reading of a regulation enacting the extension.
"MIFID" and "MIFIR"A recent revision of rules on financial instruments set out to promote the integration, competitiveness, and efficiency of EU financial markets. The Council adopted these in May 2014, amending and replacing an existing "MIFID" text that regulates markets in financial instruments.
The rules consist of two legislative instruments:
Under the Council's approach:
Additionally, the Council included amendments to the Commission's proposal in its negotiating mandate. These concern trading on own accounts, package transactions, alignment with the EU directive on securities financing transactions and the date of application of certain provisions of a regulation on market abuse.
Implementation challengesBoth the directive and the regulation were to become applicable 30 months after entry into force, i.e. as of 3 January 2017, with member states having to transpose the new directive by 3 July 2016. However, due to technical implementing challenges faced by the European Securities and Markets Authority (ESMA) and by national competent authorities, essential data infrastructures will not be in place by 3 January 2017.
The new framework requires trading venues and systematic internalisers to provide competent authorities with financial instrument reference data that describes in a uniform manner the characteristics of every financial instrument subject to the scope of MiFID II. In order to collect data in an efficient and harmonised manner, a new data collection infrastructure must be developed. This obliges ESMA, in conjunction with competent national authorities, to establish a data system covering a wider range of financial instruments, given the extended scope of MiFID II.
On 2 October 2015, ESMA informed the Commission that a delay in the technical implementation of MiFID II was unavoidable. Neither competent authorities nor market participants will be in a position to apply the new rules on 3 January 2017. This would lead to legal uncertainty and potential market disruption.
[1] By setting an overall EU cap and a cap per trading venue for the so-called reference price waiver and negotiated transaction waiver.
Cette recension d’ouvrages est issue de Politique étrangère (1/2016). Jean Radvanyi propose une analyse de l’ouvrage de Claudio Ingerflom, Le Tsar c’est moi. L’imposture permanente d’Ivan le Terrible à Vladimir Poutine (Paris, Presses universitaires de France, 2015, 520 pages).
Comme son titre l’indique, ce livre porte sur un phénomène connu mais peu étudié, l’apparition, à partir de la mort d’Ivan IV (le Terrible), d’imposteurs autoproclamés tsars, le plus connu restant sans doute le « faux Dimitri », Grichka Otrepev, moine défroqué qui se fit passer pour le fils d’Ivan lors du « temps des troubles » et un des héros de l’opéra Boris Godounov. Par la suite, l’histoire russe redoublant ces temps d’incertitudes engendrés par les crises de succession ou la répétition d’actes tragiques, le pays voit la multiplication de ce phénomène après le décès de Pierre le Grand en 1725 jusqu’aux révolutions du xxe siècle et au début de l’ère soviétique.
On assiste au défilé de prétendants au trône, pour la plupart de classes populaires, cosaques, paysans, bas-clergé, qui expriment à leur manière les revendications de leur temps, rejet du servage et des impôts trop lourds, défiance envers les boyards qui accaparent le pouvoir civil et religieux. Ils reflètent autant le rejet de réformes incomprises, comme celle du rite orthodoxe en 1653, provoquant un schisme majeur, ou encore la collectivisation bolchévique. L’auteur nous invite ainsi à revisiter de fond en comble l’histoire même de la Russie. Pour cela, l’historien se fait linguiste et revient sur les concepts clés de l’historiographie russe, souvent mal compris. Il réinterprète des épisodes marquants, comme la « mascarade » d’Ivan IV, intronisant comme tsar Siméon, noble Mongol à peine converti à l’orthodoxie ou l’étonnant « Tout-comique et Tout-ivrogne Concile », singulier double de la Cour créé par Pierre le Grand en 1691 et qui fonctionnera jusqu’à sa mort. Loin de ranger ces phénomènes au rang de lubies de jeunes tsars parvenant tout juste au pouvoir, Ingerflom nous invite à repenser leur signification, comme celle de la révolte de Stenka Razine, superbement décapée des études antérieures à l’aide d’une connaissance pointilleuse des analyses russes et étrangères, ainsi que des sources, jusqu’aux toutes récentes découvertes extraites des archives.
En mettant en parallèle l’origine de ces « autoproclamés » et le recours récurrent à l’inversion des genres (l’inversion « jouée » des ordres établis utilisée à plusieurs reprises par le monarque pour imposer le nouvel ordre voulu par lui), l’auteur nous invite à une passionnante relecture des tournants de cette histoire. Il éclaire d’un nouveau jour l’établissement de l’autocratie sous Ivan le Terrible, puis la singulière ouverture du pays aux influences étrangères sous Pierre le Grand, qu’Ingerflom interprète non comme une occidentalisation mais comme la fixation du régime autocratique, dans une distinction durable avec l’évolution occidentale, celle qui oppose les monarchies éclairées européennes à l’absolutisme divin russe.
Hors le titre, il n’est pratiquement pas question de Poutine dans ce livre. Mais on pardonne à l’auteur ce « renversement » : il éclaire d’un jour nouveau plusieurs moteurs essentiels de l’histoire russe qui demeurent d’actualité : le rapport à la magie et la complexité des relations entre religion/religieux et pouvoir, la lente maturation du fait politique dans une société toujours hétérogène, le recours permanent à une histoire sans cesse « fabriquée », aussi bien par les dirigeants que par les historiens. Et cette réflexion sur l’histoire en gestation est certainement l’un des apports essentiels du livre d’Ingerflom.
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Im Juni 2016 wird die neue Globalstrategie der Europäischen Union vorgestellt. Eines der Kernanliegen, das mit der Erarbeitung dieses Grundlagendokuments verknüpft wird, ist die Fortentwicklung des »umfassenden Ansatzes« der EU in einen »integrierten Ansatz«. Ihren Anspruch, außenpolitisch umfassend zu handeln, bezieht die EU auf die institutionelle und die inhaltliche Ebene. Gemeinhin werden die Mitgliedstaaten der Union dafür verantwortlich gemacht, dass die EU diesen Anspruch bislang nicht einlösen konnte. Wie koordiniert agieren aber die »Brüsseler« Akteure der EU-Außenpolitik, die EU-Kommission und der Europäische Auswärtige Dienst? Dass sich die Studie auf diese beiden Akteure fokussiert, gründet auf der Annahme, dass eine Weiterentwicklung des umfassenden Ansatzes nur gelingen kann, wenn das institutionelle und inhaltliche Zusammenspiel von EAD und Kommission verbessert wird. Beim EU-Handeln in der Sahelzone und am Horn von Afrika, wo die Union besonders aktiv ist, zeigt sich, dass zwischen EAD und EU-Kommission formal festgelegt werden muss, wer die Prioritäten bestimmt, Entscheidungen trifft und diese vor Ort durchsetzt.
Die Ergebnisse der Studie legen nahe, den umfassenden Ansatz durch drei Maßnahmen weiterzuentwickeln: Erstens sollten Regionalstrategien unmittelbar durch Aktionspläne ergänzt werden. Zweitens und parallel dazu sollte im EAD ein mit Richtlinienkompetenz ausgestatteter »Beauftragter für die Umsetzung von Regionalstrategien« eingesetzt werden. Drittens sollten EAD und Kommission »strategische Budgets« entwickeln, mit denen die prioritären Projekte des EU-Außenhandelns finanziert werden können. Von EAD und Kommission gemeinsam erarbeitet und verwaltet, würden aus diesen Etats kurz- bis langfristige Programme themenfeldübergreifend gefördert.