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LRM : un OPNI

Mon, 20/11/2017 - 12:19
LRM : un OPNI Institut Montaigne lun 20/11/2017 - 12:19

Le Conseil national de La République en Marche a élu samedi 18 novembre à main levée et à l’unanimité moins deux abstentions son délégué général pour trois ans, Christophe Castaner, ainsi que 20 membres du bureau exécutif.

La malédiction du Liban

Mon, 20/11/2017 - 12:03
La malédiction du Liban Institut Montaigne lun 20/11/2017 - 12:03

La "convocation" récente à Riyad du Premier ministre libanais Saad Hariri peut être le point de départ d'une nouvelle crise au Moyen-Orient.

Jour de carence : un seul être vous manque...Analyse de François Ecalle

Fri, 17/11/2017 - 12:24
Jour de carence : un seul être vous manque...Analyse de François Ecalle Institut Montaigne ven 17/11/2017 - 12:24

L’Insee a publié, le 10 novembre dernier une étude sur le jour de carence dans la fonction publique de l’Etat.

L’étonnant voyage de Donald Trump en Asie

Thu, 16/11/2017 - 15:26
L’étonnant voyage de Donald Trump en Asie Institut Montaigne jeu 16/11/2017 - 15:26

Le déplacement du président américain en Asie était attendu, non sans une certaine inquiétude, par les pays de la région et à Washington.

Nucléaire : fin du suspense ?

Wed, 15/11/2017 - 16:38
Nucléaire : fin du suspense ? Institut Montaigne mer 15/11/2017 - 16:38

Nicolas Hulot a récemment annoncé que l’objectif de la loi de transition énergétique (LTE) portant sur la réduction du nucléaire dans le mix électrique à horizon 2025 ne serait pas tenu.

Plan Etudiants : un pas vers l'excellence universitaire ? Trois questions à Jean-Marc Schlenker

Wed, 15/11/2017 - 16:10
Plan Etudiants : un pas vers l'excellence universitaire ? Trois questions à Jean-Marc Schlenker Institut Montaigne mer 15/11/2017 - 16:10

Lundi 30 octobre dernier, le gouvernement a dévoilé son "Plan Étudiants", dont le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres le 22 novembre. Ce plan vise à transformer le parcours universitaire des étudiants du premier cycle.

Lettre du lac de Van – La grande tristesse des Kurdes après le référendum au Kurdistan irakien

Wed, 15/11/2017 - 11:05
Lettre du lac de Van – La grande tristesse des Kurdes après le référendum au Kurdistan irakien Institut Montaigne mer 15/11/2017 - 11:05

La bataille de Kobané, de septembre 2014 à fin janvier 2015, a été un moment décisif pour le mouvement national et la conscience identitaire kurdes.

Echanges avec Nicole Belloubet

Tue, 14/11/2017 - 18:40
Echanges avec Nicole Belloubet Institut Montaigne mar 14/11/2017 - 18:40

A l’occasion de la sortie du rapport Justice : faites entrer le numérique, l’Institut Montaigne recevait Nicole Belloubet, Ministre de la Justice et Guy Canivet, premier président honoraire de la Cour de cassation, ancien membre du Conseil constitutionnel et président du groupe de travail à l’origine de cette publication.

Les trois points à retenir de cette rencontre :

1 - Partir des attentes des usagers du service public de la justice 

Transformer le système judiciaire par le numérique implique d’interroger la fonction sociale et politique de la justice. S’agit-il davantage d’une autorité régalienne en charge de dire le droit ou d’un service public destiné à répondre aux besoins des usagers ?

Nicole Belloubet et Guy Canivet partagent la même conviction. Toute réforme de la justice doit désormais partir des attentes précises des usagers.

La justice est aujourd’hui concurrencée par le développement des modes alternatifs de règlement des différends, tels que l’arbitrage, ou les Legal Techs proposant des solutions en ligne. Les justiciables, qu’il s’agisse de citoyens ou de personnes morales, ont à présent le choix entre plusieurs formes de justice.

Cette situation conduit les usagers à se montrer plus exigeants. Pour se réinventer et pour offrir un service plus adapté, l’institution judiciaire doit désormais déterminer précisément ce que sont les attentes des justiciables.

2 - Le numérique pour transformer la justice 

Plus que tout autre service public, l’institution judiciaire est difficile à réformer. L’introduction du numérique peut être un excellent outil pour transformer en profondeur son organisation et ses méthodes de travail. 

A cet égard, il est désormais possible d’imaginer un traitement entièrement en ligne de certains litiges et la Garde des Sceaux a annoncé ce matin qu’une expérimentation de ce type allait être lancée.

Concernant la tenue du procès, le numérique rend possible la comparution à distance de certaines parties. Cela n’est pas une nouveauté puisqu’un dispositif de ce type existe déjà à la Cour d’appel de Paris, lui permettant de statuer sur les recours des juridictions de Saint-Pierre et Miquelon.

Les applications du numérique ne s’arrêtent pas là. L’utilisation du Big data et de l’intelligence artificielle permettent une analyse prédictive de la jurisprudence. Il est également parfaitement possible de mettre en place des tableaux de bord numériques permettant à chacun de pouvoir suivre l’avancement d’une procédure depuis son ordinateur ou son téléphone.

Toutes ces technologies peuvent être utilisées pour améliorer l’offre de justice, mais également le travail des professionnels. Une dématérialisation de certaines procédures pourrait ainsi pallier l’engorgement de certaines juridictions et rendre possible des gains de temps non négligeables pour certaines professions, comme les avocats.

3 - Piloter la transformation 

L’évolution rapide du numérique doit inciter le Ministère à se doter d’un organe lui permettant de suivre et de prévenir les nouvelles innovations technologiques. Celui-ci doit comprendre les principaux experts de la profession et être en lien direct avec les professionnels (magistrats, avocats, greffiers, etc.) ainsi que les usagers.

L’introduction de nouvelles solutions numériques pourrait rencontrer plusieurs résistances de la part d’une partie de la magistrature, des professionnels du droit ou encore d’élus locaux craignant une réorganisation des services judiciaires sur leur territoire.

Pour répondre à ces résistances, il est nécessaire de généraliser les expérimentations. Celles-ci permettent de faire comprendre à chaque partie prenante les avantages rendus possibles par le numérique. Toutefois, une tentative non concluante peut avoir un effet inverse et rendre impossible l’introduction à grande échelle d’une technologie pourtant utile. Il est donc nécessaire d’apporter le plus grand soin à la mise en oeuvre de ces expérimentations.

Blanc 14 novembre 2017 Activé Avec Nicole Belloubet, ministre de la Justice et Guy Canivet, premier président honoraire de la Cour de cassation, ancien membre du Conseil constitutionnel et président du groupe de travail sur la justice. Fermé Non

Crise au Liban : quel avenir pour le Levant ? Les réponses de Joseph Bahout

Tue, 14/11/2017 - 12:22
Crise au Liban : quel avenir pour le Levant ? Les réponses de Joseph Bahout Institut Montaigne mar 14/11/2017 - 12:22

Le 4 novembre dernier, Saad Hariri, Premier ministre libanais, accusait le Hezbollah et l’Iran de "mainmise" sur le Liban et annonçait sa démission.

Réguler Twitter, Facebook et Google au pays des libertés

Mon, 13/11/2017 - 18:19
Réguler Twitter, Facebook et Google au pays des libertés Institut Montaigne lun 13/11/2017 - 18:19

La semaine du 6 novembre, la page de couverture de The Economist affichait sur fond bleu le logo de Facebook et le titre suivant : “Social media’s threat to democracy”.

Trump-Xi Jinping, l'aveugle face au visionnaire

Mon, 13/11/2017 - 14:19
Trump-Xi Jinping, l'aveugle face au visionnaire Institut Montaigne lun 13/11/2017 - 14:19

L'Amérique de Donald Trump n'a plus aucune vision stratégique à long terme. En revanche, la Chine de Xi Jinping s'est fixé un objectif encore lointain, mais très clair : devenir la première puissance mondiale.

Réguler l’intelligence artificielle en France. Trois questions à Gilles Babinet

Fri, 10/11/2017 - 16:30
Réguler l’intelligence artificielle en France. Trois questions à Gilles Babinet Institut Montaigne ven 10/11/2017 - 16:30

Le 18 octobre, AI Now, un centre de recherche basé à l’Université de New York (NYU), a publié son rapport annuel sur l’intelligence artificielle dans lequel il émet des recommandations dans le but de faire face

Justice : faites entrer le numérique

Fri, 10/11/2017 - 12:52
Justice : faites entrer le numérique Institut Montaigne ven 10/11/2017 - 12:52 Language Français

Justice :
faites entrer le numérique

Novembre 2017
  • Guy Canivet, premier président honoraire de la Cour de cassation, ancien membre du Conseil constitutionnel, président du Haut comité juridique de la place financière de Paris (HCJP), (président du groupe de travail)
  • Agnès Audier, Partner & Managing Director, The Boston Consulting Group
  • Bruno Deffains, professeur d'économie, Université Paris II - Panthéon Assas, membre de l’Institut Universitaire de France 
  • Florence G'sell, professeure de droit, Université de Lorraine
  • Aurélien Hamelle, directeur juridique, Total
  • Romaric Lazerges, avocat associé, Allen & Overy
  • Christian Licoppe, professeur de sociologie, Telecom ParisTech
  • Yannick Meneceur, magistrat détaché auprès de la Commission Européenne pour l'Efficacité de la Justice (CEPEJ) du Conseil de l'Europe

Rapporteurs

  • Harold Epineuse, responsable du programme Politiques de Justice à l’IHEJ (Institut des Hautes Études sur la Justice), expert auprès des organisations internationales et des gouvernements
  • Elise Vanden Driessche, expert en audit, évaluation et maîtrise des risques pour le secteur public

Le système judiciaire français, vous connaissez ? La longueur de ses délais ? La complexité de ses démarches ? L’incertitude sur l’avancement de la procédure ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul !

Le présent rapport entend faire des propositions concrètes pour que l’innovation technologique puisse améliorer rapidement et efficacement la justice civile

Ceci afin d’améliorer la vie des justiciables, mais également de faciliter le travail des professionnels de justice. 

Trois étapes sont nécessaires :  

  1. Comprendre les attentes des justiciables. 
  2. Déterminer les multiples utilisations possibles du numérique dans le domaine de la justice civile. 
  3. Définir un programme de transformation du service public pour mettre en oeuvre ces innovations.
Mieux comprendre les attentes des justiciables...

Qu’il s’agisse du secteur marchand ou du secteur public, tout prestataire de services a besoin d’informations sur les attentes de ses usagers afin de déterminer les caractéristiques de son offre. Or, la justice s’est longtemps tenue à l’écart d’une telle analyse “économique” des attentes des justiciables

Pour mieux appréhender les besoins des justiciables, le groupe de travail s’est appuyé sur une méthodologie innovante, qui met en évidence la dimension qualitative – et non uniquement quantitative – des attentes des citoyens
 
Plusieurs sessions de discussion collective avec des usagers ont ainsi permis d’identifier les principales tendances : autorité, confiance, simplicité, loyauté, crédibilité, accessibilité, coût, temporalité, prévisibilité, humanité, praticabilité, efficience, effectivité et globalité.
 

  • Autorité : le comportement des professionnels de justice, l’architecture et les locaux de l’activité judiciaire, le statut social accordé au corps judiciaire, etc. Tous ces éléments ont un impact déterminant sur l’autorité de la justice. 
  • La confiance est indispensable au service public de la justice. Le justiciable doit percevoir la justice comme une institution neutre, indépendante de tout pouvoir et entièrement dédiée à sa fonction de rendre une décision juste et conforme au droit.  
  • Simplicité : cela se rapporte à la fois au fonctionnement institutionnel de la justice, ainsi qu’aux différentes étapes de la procédure en elle-même. Une trop grande complexité nuit à l’efficacité de la justice et à la satisfaction des justiciables.  
  • Loyauté : cette qualité, attendue par les justiciables, se rapporte au comportement des parties à un procès. Ces dernières se doivent de respecter des règles de déontologie et de faire preuve de bonne foi dans leur argumentation. 
  • Crédibilité : la justice doit se montrer capable de prendre la bonne mesure des situations qu’elle est amenée à connaître et de rendre des décisions réalistes et justes. 
  • Accessibilité pour tous : les usagers doivent pouvoir saisir une juridiction de manière simple et rapide et avoir accès à une information de qualité concernant leurs droits. 
  • Le coût de la justice est primordial. Il concerne à la fois les honoraires des prestataires nécessaires pour recourir à la justice et faire exécuter la décision d’une juridiction, mais également le montant des frais de justice. 
  • Le temps de la justice est un élément fondamental pour le justiciable. Celui-ci doit pouvoir obtenir une décision sur le litige qu’il soumet à une juridiction dans un “délai raisonnable”. Cela fait partie des garanties d’un procès équitable.
  • La justice doit faire preuve de prévisibilité afin que les usagers puissent anticiper avec justesse le temps de la procédure qu’ils entament, la procédure qu’ils devront suivre, ainsi que la décision qui sera rendue au terme du procès. 
  • La justice doit faire preuve d’humanité dans les contentieux qu’elle traite. Cela passe par l’accueil des parties, l’attitude des professionnels de justice ou l’accompagnement psychologique des personnes en difficulté.  
  • Le service public de la justice doit faire preuve de praticabilité. La justice doit offrir les conditions d’un dialogue approfondi entre les parties et leur permettre de développer l’ensemble des éléments de droit et de fait qu’elles souhaitent.
  • La justice doit être efficiente en étant capable de mener à bien un procès dans les meilleures conditions, à moindre coût, dans un délai raisonnable et de manière proportionnée à l’enjeu du litige.  
  • La justice se doit d’être effective dans les solutions qu’elle apporte aux litiges qu’elle traite. Celles-ci doivent être exécutables avec certitude, sans formalités inutiles et à moindre coût. 
  • L’efficacité du système judiciaire doit être comprise de manière globale, cela se rapporte de manière indifférenciée à tous les intervenants du procès, les magistrats autant que les avocats, greffiers, experts, huissiers de justice, etc.  
… pour mieux y répondre grâce au numérique

Ces entretiens qualitatifs et les auditions menées auprès des experts du secteur nous ont permis d’identifier les domaines dans lesquels l’innovation technologique permet d’améliorer le fonctionnement de ce service public essentiel : 

  • La proximité des juridictions. Les nouvelles technologies pourraient permettre de faire évoluer la répartition de l’offre de justice. Une partie des comparutions pourrait, par exemple, être organisée par visioconférence.
  • La publicité du procès. L’enregistrement des débats judiciaires et leur accessibilité pourront être généralisés.
  • Le traitement de l’information judiciaire. L’ "Open Data" et l’intelligence artificielle permettent d’analyser et de traiter de grandes masses de données. L’utilisation de ces nouveaux outils devra être encadrée afin de préserver l’égalité d’accès à l’information entre les citoyens.
  • Le financement des contentieux. Une plateforme numérique connectée aux autres services publics de l’Etat pourrait permettre de mieux organiser l’aide juridique et l’aide juridictionnelle.
  • Les méthodes du travail juridictionnel. La saisine des juridictions en ligne, la création de tableaux de bord numériques lors de l’instruction des procès, la redéfinition d’une approche de l’audience grâce à la comparution à distance, les jugements rendus à l’oral dans la continuité d’audiences multimédias et la prise en compte des transformations relatives à l’exécution des décisions sont également amenées à être réinventées grâce à l’arrivée des technologies de l’information.
Comment mener à bien la transformation de la justice ?

L’arrivée du numérique dans le champ de la justice est un mouvement profond qui demande la mobilisation de tous les acteurs concernés et une planification précise de la transformation souhaitée. 

Une vision globale 

Pour mener à bien cette modernisation, il est nécessaire de prendre en compte toutes les étapes de la vie d’un contentieux

Il ne s’agit pas uniquement de réformer le fonctionnement du procès en tant que tel, mais de s’intéresser également à la période précédant le contentieux (prise de contact avec un avocat, saisine d’une juridiction, etc. ), ainsi qu’à celle lui succédant, c’est à dire l’exécution de la décision. 

C’est pourquoi l’écosystème d’information numérique de la justice que nous souhaitons mettre en place doit s’intégrer dans le système d’information globale de l’Etat, afin de s’intégrer pleinement dans la vie des citoyens. 

Une gouvernance adaptée

La gouvernance de tout programme de transformation administrative est un élément central de sa réussite future. 

Ainsi, nous recommandons de confier à une autorité unique le programme de modernisation. Celle-ci pourra prendre des décisions qui seront d’abord mises en oeuvre sur la base d’expérimentations dûment évaluées, avant généralisation. 

Une transformation “agile” 

Afin de ne pas être distancé par les évolutions technologiques, le service public de la justice doit se doter des outils lui permettant de suivre l’innovation et d’y participer. Une direction “digitale” pourrait ainsi être créée. Elle aurait pour mission d’analyser les données de toute l’organisation judiciaire et de fournir à tous ses acteurs des indicateurs d’activité utiles. 

Il convient également de confier à une équipe dédiée - regroupant des compétences variées - le soin de mener un dialogue continu avec les professionnels et les usagers de la justice, afin de suivre les évolutions technologiques et sociologiques du secteur. 

Financer la transformation 

L’engagement de moyens financiers importants est indispensable pour réussir la transformation numérique de la justice. La mise en place des structures de gouvernance et d’expérimentation aura un coût non négligeable, de même que les besoins en formation liés à la numérisation ou les infrastructures à mettre en place. La transformation préconisée par notre rapport nécessite également d’augmenter la part des dépenses d’innovation dans le budget des dépenses informatiques du ministère de la Justice

Pour être menée avec succès, la transformation numérique de la justice doit faire l’objet d’un plan d’investissement sur le long terme, dans le cadre d’une loi de programmation pluriannuelle pour la justice. Il conviendra également de faire preuve de flexibilité, de manière à prendre en compte les adaptations et réorientations qui ne manqueront pas d’arriver. 
 

Nos propositions pour transformer la justice grâce au numérique 1 Détails Comprendre les attentes des justiciables Détails

Afin de mieux appréhender les composantes de la demande des diverses catégories de justiciables, nous recommandons d’utiliser les techniques récentes permettant de rendre compte d’un point de vue qualitatif  – et non uniquement quantitatif – des attentes précises des citoyens. 

2 Détails Améliorer l’offre de justice grâce à l’innovation technologique Détails

Les nouvelles technologies sont amenées à transformer en profondeur le fonctionnement de la justice. A titre d’exemple, il convient de :

  • déterminer les cas et les conditions dans lesquels la comparution des parties, des témoins et des experts peut-être organisée par télé ou visioconférence ;
  • identifier les matières et procédures relevant d’un traitement électronique et organiser des centres de traitement des procédures dématérialisées ;
  • généraliser l’enregistrement des débats judiciaires et définir les conditions dans lesquelles ces enregistrements sont mis à la disposition des parties, des juridictions supérieures, ou du public ;
  • revoir la fonctionnalité et l’implantation territoriales des services de la justice ;
  • mettre au point une méthode opérationnelle de suivi de l’évolution des divers types de contentieux et d’anticipation de leur évolution ;
  • renforcer les services d’accueil des usagers et améliorer leur information sur le déroulement des procès, mettre à leur disposition les nouveaux outils d’intelligence artificielle d’exploitation des données juridiques et judiciaires et donnant des indications prévisionnelles sur les solutions possibles ;
  • transférer le traitement de l’aide juridique et de l’aide juridictionnelle à une plateforme entièrement numérique connectée aux autres services publics de l’État ;
  • proposer un mode d’introduction d’une demande en justice au moyen d’un formulaire numérique et d’une procédure interactive en ligne ;
  • généraliser et simplifier l’instruction des dossiers et mettre ces informations à la disposition des parties, en développant des tableaux de bord et bureaux numériques partagés entre toutes les parties prenantes d’un procès ;
  • repenser l’organisation et la tenue des audiences judiciaires par l’emploi des techniques de communication à distance ;
  • développer les possibilités de rendre les jugements à l’oral dans la continuité d’audiences multimédia fixées sur un support remis aux parties et directement exécutoires ;
  • prendre acte des transformations relatives à l’office du juge consécutives au développement des services de médiation et l’arbitrage dans les contentieux de masse proposés par les plateformes numériques et les organisateurs de "Blockchains".
3 Détails Piloter la transformation Détails

Nous proposons d’investir une autorité de haut niveau, chargée de l’élaboration et de la gouvernance des différents programmes de transformation numérique. De même, un organe consultatif indépendant pourra être mise en place, associant professionnels, futurs utilisateurs et experts, ayant pour mission l’exploration et l’expérimentation à des fins judiciaires des nouvelles technologies.
 
Les procédures d’expérimentation préalable devront être généralisées afin d’étudier l’impact sociologique, économique et financier des technologies mises en place.
 
Enfin, il est nécessaire de programmer à long terme les moyens budgétaires alloués à la transformation numérique de la justice dans un cadre suffisamment souple, permettant les réorientations en fonction de l’évolution des technologies.
 

Justice : faites entrer le numérique De l’intelligence artificielle aux algorithmes prédictifs, en passant par la blockchain, le potentiel des nouvelles technologies pour améliorer le fonctionnement de la justice est considérable. Les Juges et l'économie: une défiance française Les magistrats ont environ deux fois moins de chances que le reste de la population de s'exprimer en faveur d'une plus grande liberté laissée aux entreprises plutôt qu'à un contrôle accru de l'Etat. Ce fait n’est pas sans lien avec la jurisprudence française en matière de droit du travail.

 

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Bremain ou Brexit :
Europe, prépare ton avenir ! publication - juin 2017 Si l’impératif économique crée un impératif de réforme, il n’est pas suffisant pour établir une véritable envie de réformer partagée.  suite
--> De l’intelligence artificielle aux algorithmes prédictifs, en passant par la blockchain, le potentiel des nouvelles technologies pour améliorer le fonctionnement de la justice est considérable. Rapport Enrichie Rapport 104 justice-faites-entrer-le-numerique-rapport.pdf Résumé 2 justice-faites-entrer-le-numerique-resume.pdf Blanc justice juge juger judiciaire justiciable avocat loi tribunal numerique digital technologie transformation big data legaltech blockchain start up startup algorithme tech ven 10/11/2017 - 12:52 Auteurs

Croissance sous stéroïdes : un risque pour la Chine… et la France ?

Thu, 09/11/2017 - 15:11
Croissance sous stéroïdes : un risque pour la Chine… et la France ? Institut Montaigne jeu 09/11/2017 - 15:11

Plusieurs organismes internationaux, à commencer par la Banque des règlements internationaux (BRI), s’inquiètent aujourd’hui de la montée de l’endettement au niveau mondial.

[Vu d’ailleurs] La fonction publique à l’épreuve des réformes

Thu, 09/11/2017 - 10:42
[Vu d’ailleurs] La fonction publique à l’épreuve des réformes Institut Montaigne jeu 09/11/2017 - 10:42

Les “fonctionnaires”. Rares sont les termes qui, dans le langage commun, ont généré tant de débats, de tentatives définitoire ou réformatrice.

Nouveau monde arabe, nouvelle “politique arabe” pour la France

Wed, 08/11/2017 - 20:13
Nouveau monde arabe, nouvelle “politique arabe” pour la France Institut Montaigne mer 08/11/2017 - 20:13

L’Institut Montaigne organisait le 27 octobre dernier avec l’OCP Policy Center, think tank marocain basé à Rabat, un séminaire de travail à Paris autour du rapport Nouveau monde arabe, nouvelle “politique arabe” pour la France (août 2017). 

Y ont participé des membres et chercheurs associés des deux institutions, ainsi qu’un nombre restreint de personnalités intéressées à ces questions. 

Donner un souffle nouveau à la coopération franco-marocaine 

Des deux côtés de la Méditerranée, nos experts ont rappelé les liens historiques et protéiformes existants entre la France et le Maroc. La longévité de cette relation trouve son fondement dans la richesse de nos échanges culturels et humains, qui ne demandent qu’à être approfondis sur les terrains de l’éducation, des langues et de la solidarité. Si le français est par exemple enseigné dans toutes les écoles marocaines comme langue principale, ce n’est pas le cas de l’arabe en France, dont l’organisation de l’enseignement est laissé aux autorités cultuelles. 

Réactiver l’espace de coopération méditerranéen 

Le bassin méditerranéen est apparu comme le lieu où devait renaître une politique de coopération cohérente sur les questions non seulement migratoires et sécuritaires, mais également économiques et sociales. L’Union pour la Méditerranée a été désignée comme l’organe où cette coopération pourrait reprendre vie. La réactivation de cet espace de coopération était avant tout, pour le Maroc, conditionnée au maintien d’une cohésion forte entre les pays européens.

Faire de la jeunesse notre priorité 

La jeunesse a quant à elle été définie comme une priorité commune de nos deux pays, puisqu’elle concentre à la fois toutes les vulnérabilités et les espoirs de notre temps. Elle a déjà en l’espace d’une décennie connu une période de récession économique, une révolution toujours à l’oeuvre; celle du numérique ; et la montée des extrémismes politiques et religieux. Les effets sont là et partagés : précarité et sentiment de déclassement, hyperconnectivité et enfermement numérique, crise identitaire et regain de radicalité, religieuse ou politique. 

Nos sociétés face à la radicalisation de l’islam

L'islamisation de la société est un enjeu que partagent la France et le Maroc. Même si cette radicalisation se pose en termes distincts dans les deux pays, tous deux observent que la religion n’appartient plus exclusivement aux domaines de la spiritualité et des traditions, mais est aussi devenue un prétexte pour justifier une existence politique et sociale.
 

Blanc 27 octobre 2017 Activé Nouveau monde arabe, nouvelle "politique arabe" pour la France L’Institut Montaigne organisait avec l’OCP Policy Center, un séminaire de travail à Paris autour du rapport Nouveau monde arabe, nouvelle “politique arabe” pour la France.  Ouvert Non

Louvre Abu Dhabi : ceci n’est pas (qu’)un musée

Tue, 07/11/2017 - 18:54
Louvre Abu Dhabi : ceci n’est pas (qu’)un musée Institut Montaigne mar 07/11/2017 - 18:54

"Une ligne de l’Histoire du monde".

Quarter of French Muslims follow hardline Islam: study

Tue, 07/11/2017 - 16:17
Quarter of French Muslims follow hardline Islam: study Institut Montaigne mar 07/11/2017 - 16:17 lun 19/09/2016 - 08:00 https://www.politico.eu/article/quarter-of-french-muslims-follow-hardline-islam-study/ A French Islam is possible Politico A study showing that more than a quarter of French Muslims follow hardline Islam is causing discomfort for the political class, which is united in ignoring its conclusions.

L'Europe face au défi du repli identitaire

Mon, 06/11/2017 - 10:36
L'Europe face au défi du repli identitaire Institut Montaigne lun 06/11/2017 - 10:36

La crise des démocraties européennes a conduit à un repli sur soi et à un réveil des cicatrices du passé, comme le prouve l'exemple de la Catalogne. Populisme et indépendantisme sont aujourd'hui les deux facettes d'un même malaise identitaire.

74 % des Français sont favorables à l'ouverture de l’assurance chômage aux salariés démissionnaires sous conditions

Thu, 02/11/2017 - 17:58
74 % des Français sont favorables à l'ouverture de l’assurance chômage aux salariés démissionnaires sous conditions Institut Montaigne jeu 02/11/2017 - 17:58

Tous les mois, ELABE interroge les Français pour Les Echos, l'Institut Montaigne et Radio Classique sur un sujet d'actualité économique ou de société.

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