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Diplomacy & Crisis News

África al alza: un mundo de oportunidades

Crisisgroup - Fri, 29/04/2016 - 11:46
El continente africano siempre ha tenido un enorme potencial, pero muchos de sus Estados se han visto postrados por conflictos, corrupción y subdesarrollo. Ahora, sin embargo, su estrella está al alza, lo que se refleja en una mayor confianza global en las economías africanas

« Australie, une nouvelle stratégie de puissance moyenne »

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 29/04/2016 - 10:35

Au moment où l’Australie affirme, avec le contrat de renouvellement de ses sous-marins, sa volonté de renforcer sa présence militaire régionale, nous vous proposons de revenir sur sur les grandes options d’une politique étrangère revisitée en relisant l’article « Australie, une nouvelle stratégie de puissance moyenne », paru dans le numéro de printemps 2015 de Politique étrangère.

À mesure que le monde change, que le centre de gravité de la finance, de la politique et du commerce internationaux se déplace, l’héritage « bipolaire » de la guerre froide et du « moment unipolaire » américain qui lui a succédé semblent bien appartenir au passé. La suprématie américaine n’est plus seulement contestée, elle a de vrais rivaux avec la (ré)émergence de multiples pôles, en Asie notamment. Dans ce monde en transition, les moyennes puissances comme l’Australie voient leur marge de manœuvre s’élargir.

L’Australie a une superficie de plus de 7,5 millions de kilomètres carrés, qui en fait le 6e plus grand pays du monde, juste après le Brésil. Ce vaste pays, qui ne compte que 22,5 millions d’habitants, a une population relativement jeune. Sa santé économique peut être qualifiée de saine et dynamique : il est la 13e économie mondiale, avec un produit intérieur brut (PIB) par habitant de près de 58 000 dollars américains. Bien que confrontée à quelques difficultés économiques depuis 2013, l’Australie a connu plus de 20 années de croissance soutenue, avec un taux moyen de 3,5 %. À la marge d’un monde asiatique en mouvement, l’Australie s’est vue contrainte de transformer sa position d’extériorité en une politique d’action et d’engagement dans son voisinage, en vue de se tailler une place dans ce que Canberra pense devoir être « le siècle asiatique ». Dès lors se pose la question de la stratégie du pays pour affirmer son intérêt national, vis-à-vis de son voisinage mais aussi des transformations plus larges du système international.

L’Australie poursuit une politique étrangère réaliste et libérale, caractéristique des puissances moyennes « traditionnelles ». Sa dimension libérale renvoie aux normes et valeurs qu’elle défend, telles la démocratie ou les droits de l’homme, ainsi qu’aux institutions internationales et régionales soutenues par Canberra. Sa dimension réaliste est concrétisée par l’alliance entre l’Australie et les États-Unis au travers du traité ANZUS, par quelques relations bilatérales déterminantes et par les capacités militaires dont Canberra dispose en propre. L’articulation de ces deux dimensions dans la politique étrangère australienne varie, notamment en fonction des alternances politiques à Canberra. Sous le travailliste Kevin Rudd, l’administration australienne a considérablement investi dans la dimension libérale – chantier poursuivi, quoiqu’en pointillé, avec Julia Gillard. L’élection de Tony Abbott en septembre 2013, qui marque le retour des conservateurs de la coalition libérale-nationale, s’est rapidement traduite par un retour aux canons réalistes en politique étrangère. Une certaine continuité existe néanmoins, qu’on peut attribuer non à une « grande stratégie » clairement énoncée mais à un consensus autour des principaux défis auxquels fait face l’Australie (et d’abord celui de son intégration à son voisinage asiatique) et des moyens dont elle dispose. Plus que d’une stratégie, il est donc ici question d’une posture, que les derniers gouvernements ont cherché à formaliser au travers de différents documents cadre.

[…]

Dans un monde en pleine mutation, l’Australie a saisi l´importance de renforcer ses relations régionales en diversifiant et multipliant ses options. La coopération avec les autres puissances moyennes est à cet égard une option intéressante. Pour Andrew Cooper, « dans une situation de coalitions changeantes et en expansion, les pays ayant des ressources réseau-centrées et de soft power sont privilégiés, de par leur capacité à identifier et construire les coalitions adéquates. Un pays ayant une puissance réseau-centrée bénéficie de davantage d’informations, d’outils de communication et de réseaux humains, qui lui permettent de réunir plus aisément des coalitions à succès. Le soft power permet donc à la fois de produire des messages, des initiatives et des innovations adaptés, et de gagner la confiance des États partenaires. » C’est dans ce cadre que doit se comprendre l’intérêt accru, ces dernières années, pour l’environnement proche du pays, l’accent mis sur certaines relations bilatérales prioritaires avec l’Inde, l’Indonésie, le Japon et la Corée du Sud, ainsi que le développement de liens avec des pays comme le Vietnam ou le Myanmar.

Évolutions doctrinales et capacitaires des Australia Defence Forces

Pour continuer à jouer ce rôle actif et diversifié sur la scène internationale, l’Australie continue, parallèlement, à investir dans sa défense. Les forces armées australiennes sont modernes, professionnelles, composées de près de 57 000 hommes, et disposaient en 2012 d’un budget de 26,2 milliards de dollars américains – ces dépenses militaires plaçant l’Australie au 13e rang mondial. Le rôle de ces forces a récemment évolué vers une plus grande autonomie et une meilleure adéquation aux défis posés par les changements économiques, stratégiques et militaires de la région. L’Australie insiste ainsi sur le développement des capacités de la Marine. Le gouvernement veut remplacer les six sous-marins de classe Collins dont disposent aujourd’hui ses forces armées par au moins douze nouveaux sous-marins. Les frégates de classe Perry (les Adelaïde), pourtant modernisées dans les années 2000, seront remplacées par des destroyers de classe Hobart, actuellement en construction sur le type de la frégate Álvaro de Bazán (F-100) de l’espagnol Navantia. La construction de deux Landing Helicopter Docks de classe Canberra, inspirés du Juan Carlos espagnol est également confirmée. Les différents programmes de modernisation vont tous dans le sens d’un développement des capacités de projection de force et d’une présence en mer réaffirmée. Cette montée en puissance qualitative de la flotte s’accompagne d’un plan d’acquisition de 72 avions de chasse F-35 au profit de l’armée de l’Air, et du remplacement de certains matériels de l’armée de Terre.

Il faut enfin mentionner que l’Australie est très active sur divers théâtres militaires, en particulier auprès de son allié américain. Elle a ainsi déployé 2 000 hommes en Irak (2003 et 2009) et 1 500 hommes en Afghanistan (2001-2013). Aujourd’hui, alors que des dizaines de ses citoyens ont rejoint la Syrie et l’Irak, et qu’elle a déjoué plusieurs attentats terroristes projetés par des djihadistes du groupe État islamique en septembre 2014, l’Australie participe également à la coalition contre ce groupe avec 600 hommes (dont 200 des forces spéciales), et huit avions de chasse F-18.

Mais comme pour tout choix de politique étrangère le débat est ouvert dans le pays : doit-il continuer à avoir une politique de forward defence (défense avancée, correspondant souvent aux intérêts des États-Unis) ou privilégier la defence self-reliance (défense des intérêts stricts de l’Australie) ? La voie choisie a naturellement des conséquences sur l’achat des matériels militaires, sur les doctrines, et sur les priorités des diverses missions. Actuellement, Canberra semble privilégier un mixte des deux stratégies.

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'Monstrous disregard' for civilians, says UN rights chief, as hospitals bombed in Syria

UN News Centre - Fri, 29/04/2016 - 07:00
The United Nations human rights chief today said that the latest reports of civilian deaths and injuries in Syria, including bombings of marketplaces and medical facilities, reveal a &#8220monstrous disregard for civilian lives by all parties to the conflict,&#8221 calling for urgent action by all relevant actors to resolve to help the people of Syria.

Ban welcomes appointment of transitional unity Government in South Sudan

UN News Centre - Fri, 29/04/2016 - 07:00
United Nations Secretary-General Ban Ki-moon welcomed the appointment by South Sudan President Salva Kiir of the ministers of the Transitional Government of National Unity, urging the parties to complete the establishment of all transition institutions.

Secretary-General appoints 12 new members to UN University Council

UN News Centre - Fri, 29/04/2016 - 01:13
United Nations Secretary-General Ban Ki-moon and Director-General Irina Bokova of the UN Educational Scientific and Cultural Organization (UNESCO) appointed 12 new members to the governing UN University (UNU) Council.

Ukraine: Security Council meets on situation with sense of ‘urgency and hope’

UN News Centre - Fri, 29/04/2016 - 00:57
As the conflict in the eastern part of Ukraine enters its third year, the United Nations Security Council today met with both a sense of urgency and hope, as described by a senior UN political official.

Competing for Business with Iran

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - Fri, 29/04/2016 - 00:00
(Own report) - Germany's Minister of the Economy, Sigmar Gabriel, will travel to Iran at the beginning of next week to initiate new business deals in a highly competitive market of the future. German authorities are doing all they can to insure that once sanctions are ended, Teheran will allot contracts to German companies. Besides Gabriel, for whom this will be his second trip to the Iranian capital in the past nine months, premiers or ministers of a total of six German states have either flown to Iran for talks or are planning to do so in the near future. The competition is intense. Asian countries - from China, via South Korea all the way to India - are currently by far the most important suppliers of this country that is exceptionally rich in raw materials. According to business circles, time is running out. Although Germany has good chances, in light of the strong competition from Asia, it cannot hope to reconquer its previous 30-percent market share in Iran's mechanical engineering and plant construction. However, if business is not accelerated, they could fall far behind. The first steps have been taken. Siemens will build a high-speed railway line linking Teheran to Isfahan and modernize Iran's electrical power supply.

Jack London, conteur de combat

Le Monde Diplomatique - Thu, 28/04/2016 - 16:52
En 1903, à 27 ans, Jack London publie un roman animalier, L'Appel de la forêt . Comme dans Le Peuple de l'abîme (Phébus, 1999), récit de sa plongée dans la misère de l'East End à Londres, paru la même année, il y rend compte, mais par la fiction, d'une époque « de fer ». A travers l'histoire de Buck le (...) / , , , , , , , , , - 2016/05

Pour la beauté du monde

Le Monde Diplomatique - Thu, 28/04/2016 - 16:52
L'Art nouveau, qui naît dans le dernier tiers du XIXe siècle, est célèbre pour ses arabesques, courbes et volutes, et pour son amour des détails exotiques : des bouches de métro spectaculaires d'Hector Guimard au trait voluptueux de l'affichiste Alfons Mucha, c'est un style connu, dont l'exubérance (...) / , , , , , , - 2016/05

Au royaume de l'enfant unique

Le Monde Diplomatique - Thu, 28/04/2016 - 15:33
« Alors qu'il a fallu à la France plus de deux siècles pour voir sa natalité chuter des trois quarts — lui laissant tout le temps nécessaire pour parachever sa révolution industrielle, réorienter son économie vers les services et développer un système de protection sociale universelle —, en Chine, cette (...) / , , , , , , , , , , , , , - 2016/05

Debout dans la nuit

Le Monde Diplomatique - Thu, 28/04/2016 - 15:33
Le mouvement qui a émergé après la manifestation du 31 mars contre la loi El Khomri se veut non partisan, horizontal et sans hiérarchie. Si le projet politique reste imprécis, les réunions publiques qui cherchent à le définir produisent déjà une expérience démocratique atypique. / France, Démocratie, (...) / , , , , , - 2016/05

איך לשמור על השקט בהר-הבית

Crisisgroup - Thu, 28/04/2016 - 15:25
לאחר שרחבת ההר בירושלים עמדה במוקד הסלמות אלימות בשנתיים האחרונות, חיוני למנוע הסלמה שלישית. גל הדקירות ופיגועי הירי אשר החל לפני שישה חודשים שכך. אך במהלך חג הפסח, בו לעלייה להר-הבית תפקיד מרכזי, יש סכנה אמיתית לחידוש ההתנגשויות בהר. ישראל וירדן, אשר בפועל מנהלות יחד את ההר, מעוניינות להימנע מהתנגשויות אלו, אך כל אחת מתמודדת עם לחצים אשר יכולים בקלות לפרום את ההסכמות השקטות אשר ייצבו את השקט באתר בששת החודשים האחרונים.

Le Tsar c’est moi. L’imposture permanente d’Ivan le Terrible à Vladimir Poutine

Politique étrangère (IFRI) - Thu, 28/04/2016 - 10:40

Cette recension d’ouvrages est issue de Politique étrangère (1/2016). Jean Radvanyi propose une analyse de l’ouvrage de Claudio Ingerflom, Le Tsar c’est moi. L’imposture permanente d’Ivan le Terrible à Vladimir Poutine (Paris, Presses universitaires de France, 2015, 520 pages).

Comme son titre l’indique, ce livre porte sur un phénomène connu mais peu étudié, l’apparition, à partir de la mort d’Ivan IV (le Terrible), d’imposteurs autoproclamés tsars, le plus connu restant sans doute le « faux Dimitri », Grichka Otrepev, moine défroqué qui se fit passer pour le fils d’Ivan lors du « temps des troubles » et un des héros de l’opéra Boris Godounov. Par la suite, l’histoire russe redoublant ces temps d’incertitudes engendrés par les crises de succession ou la répétition d’actes tragiques, le pays voit la multiplication de ce phénomène après le décès de Pierre le Grand en 1725 jusqu’aux révolutions du xxe siècle et au début de l’ère soviétique.

On assiste au défilé de prétendants au trône, pour la plupart de classes populaires, cosaques, paysans, bas-clergé, qui expriment à leur manière les revendications de leur temps, rejet du servage et des impôts trop lourds, défiance envers les boyards qui accaparent le pouvoir civil et religieux. Ils reflètent autant le rejet de réformes incomprises, comme celle du rite orthodoxe en 1653, provoquant un schisme majeur, ou encore la collectivisation bolchévique. L’auteur nous invite ainsi à revisiter de fond en comble l’histoire même de la Russie. Pour cela, l’historien se fait linguiste et revient sur les concepts clés de l’historiographie russe, souvent mal compris. Il réinterprète des épisodes marquants, comme la « mascarade » d’Ivan IV, intronisant comme tsar Siméon, noble Mongol à peine converti à l’orthodoxie ou l’étonnant « Tout-comique et Tout-ivrogne Concile », singulier double de la Cour créé par Pierre le Grand en 1691 et qui fonctionnera jusqu’à sa mort. Loin de ranger ces phénomènes au rang de lubies de jeunes tsars parvenant tout juste au pouvoir, Ingerflom nous invite à repenser leur signification, comme celle de la révolte de Stenka Razine, superbement décapée des études antérieures à l’aide d’une connaissance pointilleuse des analyses russes et étrangères, ainsi que des sources, jusqu’aux toutes récentes découvertes extraites des archives.

En mettant en parallèle l’origine de ces « autoproclamés » et le recours récurrent à l’inversion des genres (l’inversion « jouée » des ordres établis utilisée à plusieurs reprises par le monarque pour imposer le nouvel ordre voulu par lui), l’auteur nous invite à une passionnante relecture des tournants de cette histoire. Il éclaire d’un nouveau jour l’établissement de l’autocratie sous Ivan le Terrible, puis la singulière ouverture du pays aux influences étrangères sous Pierre le Grand, qu’Ingerflom interprète non comme une occidentalisation mais comme la fixation du régime autocratique, dans une distinction durable avec l’évolution occidentale, celle qui oppose les monarchies éclairées européennes à l’absolutisme divin russe.

Hors le titre, il n’est pratiquement pas question de Poutine dans ce livre. Mais on pardonne à l’auteur ce « renversement » : il éclaire d’un jour nouveau plusieurs moteurs essentiels de l’histoire russe qui demeurent d’actualité : le rapport à la magie et la complexité des relations entre religion/religieux et pouvoir, la lente maturation du fait politique dans une société toujours hétérogène, le recours permanent à une histoire sans cesse « fabriquée », aussi bien par les dirigeants que par les historiens. Et cette réflexion sur l’histoire en gestation est certainement l’un des apports essentiels du livre d’Ingerflom.

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Bernie Sanders et « le bras de la classe dirigeante »

Le Monde Diplomatique - Wed, 27/04/2016 - 16:41
Il en a vu d'autres ; et pourtant le magazine américain de critique des médias Fair (Fairness and Accuracy in Reporting), qui recense méthodiquement les biais journalistiques, n'en est pas revenu. « Voilà qui établit une sorte de record, annonce-t-il : le Washington Post a publié seize articles (...) / , , , , , , , , - 2016/05

Le refus du libre-échange

Le Monde Diplomatique - Wed, 27/04/2016 - 16:41
Les méandres des accords commerciaux découragent souvent les mobilisations. Pourtant, malgré le matraquage des milieux dirigeants, du patronat et des médias en leur faveur, l'hostilité à ces traités s'étend. / États-Unis (affaires extérieures), France, Commerce international, Inégalités, Libéralisme, (...) / , , , , , - 2016/05

Assault Rifles and Human Rights

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - Wed, 27/04/2016 - 00:00
(Own report) - Grave accusations against Mexico's government and its repressive forces began surfacing soon after Germany made a commitment to provide aid to the police and military of that country. According to a newly published investigation report of the Inter-American Commission on Human Rights (IACHR), the official version shows serious inconsistencies on how 43 students protesting government policies were murdered in September 2014, subsequent to a police intervention. Along with other serious criticisms, the IACHR has noted that Mexico's government appears to have little interest in solving the case. Their investigators even had been subjected to a defamation campaign, intended to comprehensively impede them in their investigation. For years, human rights organizations have been raising accusations against government agencies because of their close cooperation with the drug mafia and their implication in serious felonies. Nevertheless, the German government has not only approved the delivery of approx. 10,000 G-36 assault rifles to the Mexican police and ordered the training by the Federal Office of Criminal Investigation (BKA) of Mexico's specialized units for fighting organized crime. Just a few days ago, Chancellor Angela Merkel suggested the possibility of providing advanced training for Mexico's police and armed forces. This is in the context of strengthening the western positions at the Pacific - for their power struggle with China.

Le fléau de l'arbitrage international

Le Monde Diplomatique - Mon, 25/04/2016 - 16:28
Le soupçon plane sur les mécanismes dérogatoires aux procédures judiciaires habituelles. Pourtant, à l'échelle du commerce international, ces mécanismes prévus par les accords de libre-échange — dont le futur grand marché transatlantique — s'imposent partout, au seul bénéfice des multinationales. / (...) / , , , , , , , , , , , , - 2016/02

Cocktail meurtrier en Afrique centrale

Le Monde Diplomatique - Mon, 25/04/2016 - 16:28
Fin janvier, les Nations unies détectaient les « signaux alarmants » d'un accroissement de la « dimension ethnique » du conflit au Burundi. Au-delà de ce petit pays, sous l'effet de facteurs économiques et politiques enchevêtrés, c'est toute l'Afrique centrale qui pourrait s'embraser. / Afrique, (...) / , , , , , , , , , , , , , , , , , , - 2016/02

Les Arabes, leur destin et le nôtre

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 25/04/2016 - 16:11

Cette recension d’ouvrages est issue de Politique étrangère (1/2016). Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage de Jean-Pierre Filiu, Les Arabes, leur destin et le nôtre. Histoire d’une libération (Paris, La Découverte, 2015, 250 pages).

Dans ce livre dense, Jean-Pierre Filiu nous offre une fresque brillante et engagée sur le monde arabe et l’histoire de sa libération, pour reprendre le sous-titre de l’ouvrage. Le livre s’ouvre sur « le prologue français », l’expédition de Bonaparte en Égypte en 1798, « choc fondateur » de la modernité dans un monde arabe qui connaît une renaissance, la nahda, au cours d’un très long xixe siècle. Il se termine par l’évocation des printemps qui, en 2011, renouent avec les Lumières arabes occultées par des régimes autocratiques. La nahda est ainsi un fil conducteur qui permet de mieux comprendre le monde arabe d’aujourd’hui. L’ouvrage souligne également le rôle joué par les chrétiens dans cette renaissance, mais aussi dans la fondation du parti Baas.

Dans le chapitre « La paix de toutes les guerres », consacré au démantèlement de l’Empire ottoman par la France et la Grande-Bretagne, l’auteur estime que les décisions de cette époque contenaient en germes les éléments du chaos actuel. « Un siècle plus tard nous payons encore, en termes de retombées des crises moyen-orientales, le prix de notre décision de soumettre les Arabes plutôt que de nous les associer. » Ainsi cette paix est-elle organisée sans les Arabes, malgré les promesses, d’ailleurs contradictoires, faites notamment au chérif Hussein, qui menait la Révolte arabe. Mais à la Conférence de San Remo de 1920, la Grande-Bretagne et la France imposent des mandats en découpant la Grande Syrie en plusieurs entités. Par ailleurs, la Déclaration Balfour promettant un foyer juif est incorporée dans le mandat sur la Palestine. Cette nouvelle organisation du Proche-Orient est contestée dès le départ, notamment par le Congrès national syrien, et débouche régulièrement sur des troubles graves.

L’auteur souligne à juste titre l’importance de l’année 1979, point de départ d’un basculement lourd de conséquences : la révolution en Iran, le traité de paix entre Israël et la seule Égypte, l’attaque par des fondamentalistes de la grande mosquée de La Mecque, l’invasion de l’Afghanistan et le djihad mené conjointement, pour lutter contre les troupes soviétiques, par l’Arabie Saoudite et les États-Unis, sont autant d’événements dont les suites expliquent la situation présente.

Les révolutions qui se développent à partir de janvier 2011 dans le monde arabe à la stupéfaction générale ouvrent un nouveau chapitre : initiées par les jeunes, ces révolutions mettent en cause le nizam, c’est-à-dire tout à la fois les systèmes de pouvoir et les régimes. À ces révolutions s’opposent des contre-révolutions qui conduisent à des situations chaotiques dont on ne voit pas la fin. La tragédie syrienne en est l’illustration la plus évidente. Dans ce chaos, les groupes djihadistes prospèrent. Quant à la politique française, elle semble fluctuer depuis 2011 entre un interventionnisme brouillon et une certaine passivité. Elle continue d’hésiter entre la promotion de la démocratie comme en Tunisie, et le soutien aux contre-révolutions comme le montre l’étroitesse des liens noués avec l’Arabie Saoudite ou l’Égypte. Cependant Jean-Pierre Filiu entrevoit quelques lueurs d’espoir : l’essoufflement des dictatures arabes, l’épuisement de leurs finances, l’implosion du totalitarisme de Daech, plus subi que choisi. Cela suffira-t-il à faire apparaître des régimes démocratiques dans un monde arabe en quête de stabilité ?

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Un’alternativa per la pace in Libia

Crisisgroup - Mon, 25/04/2016 - 10:46
Per risolvere la crisi libica serve una strategia che tenga conto della rivalità tra le fazioni e dei conflitti locali. Un governo di unità nazionale imposto dall’alto non potrebbe funzionare.

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